• Commentaires racistes ou sexistes, appel à la haine: Facebook s’excuse pour sa modération défaillante et promet des changement en 2018

    BONNES RESOLUTIONS Le réseau social a commis plusieurs erreurs durant l’année 2017 en matière de modération, notamment concernant des publications à caractère haineux…

    M.F

    Publié le 31/12/17 à 16h23 — Mis à jour le 31/12/17 à 16h23

     

    Trop peu de moyens dans sa modération ? En cette fin d’année, l’organisme américain ProPublica a confronté Facebook à ses problèmes de modération en lui soumettant 49 publications à caractère haineux. Parmi elles, des posts racistes, sexistes, islamophobes, etc. Le réseau social a effectivement reconnu qu’il avait commis 22 erreurs.

     

     Nous sommes désolés pour les erreurs commises, elles ne sont pas le reflet de la communauté que nous voulons construire, a écrit Justin Osofsky, le vice-président de Facebook dans un communiqué envoyé à ProPublica. Nous devons faire mieux. »

    Effectif doublé

    Ce dernier a ensuite précisé que l’équipe de sécurité serait doublée en 2018. Actuellement les contenus postés sur Facebook sont modérés par 7.500 personnes, sachant que le réseau compte plus de 2 milliards d’utilisateurs actifs…

    Au cours de l’année 2017, le géant d’Internet a dû faire face à de nombreuses polémiques en matière de modération, notamment concernant des Facebooklive d’une extrême violence, supprimés bien trop tard par la plate-forme.


  • Les agents de la sécurité privée pourront être armés à partir du 1er janvier

    SECURITE Ils pourront être dotés d’une matraque, d'une bombe lacrymogène, voire d'une arme…

    H. B. avec AFP

    Publié le 31/12/17 à 14h18 — Mis à jour le 31/12/17 à 14h21

     

    C’était une mesure très attendue dans la profession. Les agents de la sécurité privée pourront être armés à partir du 1er janvier 2018, avec selon les cas le droit d’être doté d’une matraque, bombe lacrymogène, voire une arme, selon un décret publié ce dimanche au Journal officiel.

    Ce texte est la traduction réglementaire d’une disposition de la loi sur la sécurité publique du 1er mars 2017, votée sur fond de menace terroriste sous le précédent quinquennat et qui a assoupli les règles de légitime défense pour les policiers.

    Quand ils sont exposés à « un risque exceptionnel d’atteinte à leur vie »

    Les agents de protection rapprochée pourront désormais être armés quand ils « assurent la protection d’une personne exposée à des risques exceptionnels », précise le décret.

     

    De leur côté, les agents de sécurité privée ou vigiles pourront eux aussi être dotés d’armes de poing s’ils exercent leur activité dans des circonstances, définies par le préfet, qui les exposent à « un risque exceptionnel d’atteinte à leur vie ». Si tel n’est pas le cas et sous certaines conditions, ces agents pourront utiliser des armes non létales (« matraques de type bâton de défense ou tonfa, matraques ou tonfas télescopiques ou les générateurs d’aérosols incapacitants ou lacrymogènes »).

    Une mesure très critiquée

    En février, lors des débats sur la loi sécurité publique, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) s’était émue qu’on autorise à être armés des agents « dont les modalités de sélection, de formation et d’encadrement (sont) très éloignées de celles prévalant pour les agents des forces de l’ordre ».

    Elle avait également critiqué l’absence de « chaîne de commandement centralisé » ou de « déontologie ». Selon la CNCDH, « un tel mouvement est propice à la banalisation d’une présence armée dans l’espace public, propre à modifier le rapport social aux armes ».






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