• documentaire reportage sur le jura

     

     

    documentaire reportage sur le jura

     

     

     

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    Jura (département)

     

     

    Le département du Jura (prononcé [ ʒy.ʁa]) est un département français dont le nom vient du gaulois juris qui signifie « forêt de montagne » (massif du Jura). C'est un des huit départements de la région Bourgogne-Franche-Comté. Il fait partie de la région historique et culturelle de Franche-Comté. Sa préfecture est Lons-le-Saunier.

    Ses habitants sont les Jurassiens. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 39.

     

    Le territoire du département actuel du Jura a été habité dès le néolithique, de 4000 à 750 av. J.-C environ, en particulier par les civilisations palafittes des lacs de Chalain et de Clairvaux-les-Lacs1. Dans l’Antiquité, à partir du ve siècle av. J.-C., le territoire est occupé par un peuple gaulois, les Séquanes. Après la conquête de Jules César, la civilisation gallo-romaine se développe dans le Jura essentiellement au nord-ouest de la rivière d'Ain, entre Lons-le-Saunier et Salins-les-Bains (par exemple Grozon et Tourmont) d'une part et dans la plaine agricole de Dole. Le premier plateau apparaît peu occupé : on repère cependant le secteur de Champagnole (Saint-Germain-en-Montagne et Mont Rivel) et le secteur d'Orgelet-Chavéria non loin duquel existe du ier au iiie siècle un centre de pèlerinage séquane important à Villards d'Héria. (près de Moirans-en-Montagne)2.

    Les invasions germaniques successives affaiblissent les peuplements gallo-romains et créent une longue période d'instabilité où divers royaumes alamans, burgondes puis francs tentent de s'établir. C'est à cette époque, aux ive et ve siècles, que le christianisme s’introduit dans le Jura avec saint Romain et saint Lupicin (1re moitié du ve) et plus tard saint Oyand, mort entre 512 et 514 ou saint Colomban qui participent à l’essor du monachisme dans la région. Naissent alors l'abbaye de Saint-Claude (monastère de Condat fondé par saint Oyand et vivifié par le pèlerinage lié à saint Claude), l’abbaye de Baume-les-Messieurs (à l’origine de Cluny) et au viie siècle l’abbaye de Château-Chalon.

    Après une nouvelle période troublée (expéditions guerrières des Vikings et des Sarrasins), Rodolphe Ier se fait élire à la fin du ixe siècle (en l’an 888) roi de la « Bourgogne jurane », qui sera rattachée à l’empire germanique : c’est la naissance de la Haute Bourgogne qui est érigée en comté héréditaire par Othon-Guillaume/Otte-Guillaume à l'extrême fin du xe siècle en 995 : le Jura actuel est la partie sud de ce territoire qui deviendra la Franche-Comté (première mention tardive, en 1366).

    Le Moyen Âge voit à partir du xie siècle la création des fiefs des seigneurs jurassiens dominés par les Chalon, branche cadette des ducs de Bourgogne que Jean Ier de Chalon (1190-1267), surnommé l’Antique ou le Sage, sire de Salins met au premier plan. On édifie alors de nombreux châteaux forts comme le château de Mirebel ou de Nozeroy et, plus au sud, les châteaux de Présilly et d'Oliferne. Ces châteaux seront pour la plupart démolis au cours des guerres des xvie-xviie siècles. Dans le même temps, aux xie – xiiie siècles, de nombreuses fondations religieuses sont établies par les cisterciens, les clunisiens ou les chartreux. De taille diverse ces établissements monastiques participent à la mise en valeur du territoire jurassien, comme l'abbaye Notre-Dame d'Acey, située dans la vallée de l'Ognon au nord de Dole, l'abbaye de Balerne à proximité de Champagnole, ou la chartreuse de Bonlieu, à côté des anciennes et puissantes abbayes de Baume-les-Messieursde Château-Chalon ou de Saint-Claude. Cette dernière se transformera au xviiie siècle en conservant ses possessions et ses droits de mainmorte. La Révolution fermera ces monastères le plus souvent peu occupés et seulement source de rentes pour des abbés commendataires : ils seront vendus comme « biens nationaux » et pour une grande part démolis3.

    Le Jura suit pendant des siècles le destin de la Franche-Comté rattachée à l'Empire germanique puis au duché de Bourgogne de 1318 à 1493, la capitale de la province est alors Dole où s'installent un Parlement (1422) et une Université (1423). La province redevient terre d'Empire en 1477, ce qui provoque l'entrée des armées du roi de France Louis XI en 1479. Le traité de Senlis rétablit la paix en 1493 et la province prospère pendant un siècle sous les Habsbourg (maison d'Autriche et d'Espagne) et l'administration de Nicolas Perrenot de Granvelle puis de son fils le cardinal Granvelle.

    Un siècle plus tard, en 1595, Henri IV déclare la guerre à l'Espagne et envahit la Franche-Comté, puis se retire, mais les tensions demeurent avec le royaume de France et débouchent avec Louis XIII et Richelieu sur la guerre de Dix Ans qui dévaste la région entre 1634 et 1644. En 1674, Louis XIV entreprend à nouveau la conquête de la province qui devient définitivement française à la suite du traité de Nimègue en 1678.

    Au xviiie siècle, l’Église catholique réorganise son administration et crée en 1742 le petit diocèse de Saint-Claude qui sera redéfini après la Révolution en 1822 pour coïncider avec le département du Jura créé en 1790. C'est à cette époque révolutionnaire que Rouget de Lisle compose et écrit ce qui deviendra « la Marseillaise » et l'hymne national français.

    L'histoire du département du Jura se fond dès lors dans l'histoire de la France avec par exemple les occupations étrangères en 1815 et 1871. En 1940, le département est de nouveau occupé et partagé par la Ligne de démarcation imposée par les Allemands. La libération n'interviendra qu'en septembre 1944 par les armées alliées débarquées en Provence et secondées par des mouvements de Résistance importants.

    Des personnalités jurassiennes comme Louis Pasteur dans le domaine scientifique ou Jules Grévy, président de la IIIe République naissante de 1879 à 1887, retiennent l'attention au xixe siècle, comme le jurassien d'adoption Edgar Faure, homme politique de la IVe et de la Ve République.

    Au 1er janvier 2016 la région Franche-Comté, dont faisait partie le département, fusionne avec la région Bourgogne pour devenir la nouvelle région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

     

     


    • Par
    • Boris Vallaud, Carole Delga, Stéphane Troussel, Monique Lubin, Dominique Potier, Christine Pirès-Beaune et Jean-François Debat

    Sept élus socialistes, dont Boris Vallaud et Carole Delga, publient une tribune sur le Journal du dimanche après l'échec des négociations sur l'assurance chômage. Ils demandent que le sujet soit débattu dans un "Grenelle du pouvoir d’achat et de la transition écologique".

     

    Voici la tribune des élus socialistes Boris Vallaud, Carole Delga, Stéphane Troussel, Monique Lubin, Dominique Potier, Christine Pirès-Beaune et Jean-François Debat : Depuis 1982 aucune négociation de l'assurance chômage n'avait échoué. Ce constat suffit à pointer le non sens des propos du Président Macron lorsqu’il déclare : "Chaque jour dans le pays, on dit 'corps intermédiaires, démocratie territoriale, démocratie sociale, laissez-nous faire' Et quand on donne la main, on dit 'mon bon monsieur, c’est dur, reprenez-là'." C'est au caractère inédit de cet échec qu'on en mesure d'abord la gravité. Un échec dont le patronat et le Gouvernement portent la responsabilité. Responsabilité d’un patronat qui refuse d'admettre le comportement d'une petite partie des entreprises qui multiplient les contrats courts, mettant à mal les finances de l'Assurance chômage et plongeant nombre de Français dans la précarité. Quelques entreprises pèsent sur le fonctionnement de notre marché du travail et font payer leurs vices aux entreprises vertueuses.

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    Responsabilité du Président et du Gouvernement que rien n'obligeait à rouvrir une discussion qui venait d'être conclue, mais qui exigeaient 4 milliards d’euros d’économies sur 3 ans. Impuissants à rétablir l’équilibre des finances de l’assurance chômage par une politique de l’emploi, il leur semble plus aisé de lutter contre les chômeurs que contre le chômage.

    La moitié des demandeurs d’emploi n'est pas indemnisée et l’indemnisation moyenne n'est que de 1.020 euros

    Corsetée par ce cadrage et le dogmatisme du patronat la négociation n’avait aucune chance d’aboutir. Les déclarations du Président Macron révèlent les intentions initiales de l’exécutif : reprendre la main. Cet échec est une mauvaise nouvelle.

    • Pour les demandeurs d’emploi et leurs droits. Le Gouvernement pourrait décider de nouvelles mesures injustes pour accomplir les économies escomptées.
    • Pour le dialogue social. L'intransigeance du patronat et son refus de lutter contre l'explosion des contrats courts, risquent d'achever ce qu'il reste de paritarisme et de faire le jeu d'un gouvernement qui considère le dialogue social comme superflu.
    • Pour notre démocratie. Dans le moment singulier que traverse notre pays cet échec est un symptôme supplémentaire de l’état désastreux de notre démocratie politique et sociale.

    Mais le gouvernement en a-t-il conscience? Il est à craindre qu'il y voit la chance de décider seul de la transformation de l’assurance chômage, guidé par la recherche d'économies et commandé par les préjugés sur l'assistanat et les contreparties aux allocations.

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    Pourtant la moitié des demandeurs d’emploi n'est pas indemnisée et l’indemnisation moyenne n'est que de 1.020 euros. Le gouvernement devrait considérer la formule de Jean-Jacques Rousseau : "La domination même est servile quand elle tient à l'opinion ; car tu dépends des préjugés de ceux que tu gouvernes par les préjugés. Pour les conduire comme il te plaît, il faut te conduire comme il leur plait."

     

    Donnons du temps à une concertation approfondie avec les partenaires sociaux pour construire un système d’assurance chômage juste

     

    Que faire? La convention actuelle n’arrive à échéance que dans 18 mois. Donnons du temps à une concertation approfondie avec les partenaires sociaux pour construire un système d’assurance chômage juste.

    Un système qui pénalise les employeurs qui abusent des contrats de très courte durée et qui ne pèse pas sur ceux qui sont les plus vertueux.

    Ne faut-il pas déplafonner les cotisations d’assurance chômage pour que les plus aisés contribuent à l’assurance chômage des plus précaires? 

    Un système lisible où chacun connait ses droits pour éviter le drame des indus régulièrement rappelé par le médiateur de Pôle emploi.

    Un système où allocations chômage et minima sociaux seraient parfaitement articulés pour permettre une meilleure continuité des droits. 

    Il faut remettre en selle sans tarder les partenaires sociaux plutôt que de prendre acte de leur disparition. Voilà, au terme du grand débat un sujet qui trouverait sa place dans le Grenelle du pouvoir d’achat et de la transition écologique auquel le Parti socialiste appelle depuis des mois comme une condition d'une démocratie vivante.

    Les signataires de cette tribune : 

    • Boris Vallaud, député des Landes (PS) ;
    • Carole Delga, Présidente du Conseil régional d'Occitanie (PS) ;
    • Stéphane Troussel, Président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis (PS) ;
    • Monique Lubin, Sénatrice des Landes (PS) ;
    • Dominique Potier, Député de Meurthe-et-Moselle (PS) ;
    • Christine Pirès-Beaune, députée du Puy-de-Dôme (PS) ;
    • Jean-François Debat, maire de Bourg-en-Bresse (PS).