• portrait & autobiographie Charlélie Couture

    portrait & autobiographie Charlélie Couture

     

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    CharlÉlie Couture, né Bertrand Charles Élie Couture le 26 février 1956 à Nancy (Meurthe-et-Moselle), est un chanteurcompositeurpeintreécrivaingraphiste et photographe franco-américain. Son pseudonyme est l'association des prénoms de ses deux grands-pères.

    Il est un artiste « multiste » comme il aime être présenté, explorant de multiples disciplines artistiques1.

    Biographie

     

    CharlÉlie Couture naît à Nancy le 26 février 1956. Son père Jean-Pierre Couture est un professeur des Beaux-arts reconverti en antiquaire et décorateur2. Sa mère Odette Michel enseigne le français aux États-Unis, à Jacksonville (Alabama), puis à Kenosha (Wisconsin), avant de rejoindre la boutique d'antiquités familiale. Outre son frère Tom Novembre - né Jean Thomas Couture - il a également une sœur, Sophie3. Sa grand-mère professeur de pianol'initie dès l'âge de 6 ans à cet instrument à raison de 30 minutes par jour, et lui fait découvrir la musique classique.

    CharlÉlie poursuit une démarche vers ce qu'il définit comme « l'Art total », attitude globale consistant à trouver des interconnexions entre les formes d'expressions de l'homme que sont l'écriture, l'image et la musique. « J'ai commencé quand j'avais 15 ans. En France, j'ai fait 80 expos. À 12 ans, dans une exposition de peintres dadaïstes que je visitais avec mon père à Nancy, j'ai eu comme le sentiment ébloui que c'était ça qu'il fallait que je fasse. »4

    En 1978, pour sa thèse de fin d'études, il choisit le thème de « la polymorphie de l’esprit » qu'il explore encore aujourd’hui. À cette occasion, il présente des photos, des textes et des peintures et il auto-produit deux premiers disques, 12 chansons dans la sciure et Le Pêcheur, qui attirent l'attention des professionnels. Diplômé de l’École Nationale Supérieure des Beaux Arts, CharlÉlie s'inscrit dans le courant multiste des artistes pluridisciplinaires dont il est une des références notoires.

    En 1981, il est le premier artiste français signé par Chris Blackwell sur le label anglo-américain Island Records. Neuf mois plus tard, le succès est au rendez-vous avec l'album Poèmes rock enregistré à New York, et son tube Comme un avion sans aile. La même année, il fonde à Nancy le groupe Local à Louer, associant photographes, peintres et poètes et publie à cette occasion le Manifeste de l'Art rock où il écrit : « l'Art doit faire la jonction entre le fonctionnalisme de la société industrielle et les aspirations de la culture pop ! »

    Intéressé par les nouvelles possibilités d'expression et de communication qu'offre le réseau Internet, CharlÉlie fait partie des mille premiers adeptes qu'on a appelés les pionniers du Web. En 1996, il crée Les champs paraboliques, son site qu'il fait régulièrement évoluer, en utilisant ce nouvel espace de création numérique.

    Période new-yorkaise

    En 2003, CharlElie participe en tant qu'artiste plasticien à un concours pour l'aménagement de la DRAC d'Amiens. Son dossier franchit les étapes de sélection, jusqu'à ce qu'il fasse partie des trois finalistes. Jusqu'à cette dernière étape, les projets étaient anonymes. Mais une fois que le jury découvrit qu'il s'agissait de CharlÉlie, son statut de chanteur lui a été reproché et, à aucun moment, le jury n'a examiné son projet. « C'était la négation de tout ce que j'avais tenté depuis toujours ». Cet événement le pousse à partir s'installer à New York avec sa femme Annie et ses deux filles Shaan et Yamée3. CharlÉlie peut développer là-bas avec liberté sa peinture et son art, qu'il considère dans son pays d'origine comme trop définis par l'influence de sa « notoriété musicienne ».

    Depuis 2004, il réside donc à New York, parti pour renaître et continuer de pratiquer l'art « comme une religion [dans cette ville] comme Babel », entraîné dans un mouvement perpétuel. Il déclare à cet effet : « Je suis parti pour me reconstruire, me réinventer ». En 2009, il crée sa propre galerie The Re Gallery, à Manhattan, où il présente essentiellement son travail. Il obtient la double nationalité américaine en 20115.

    Plusieurs événements, dont la dégradation du climat politique aux États-Unis à partir de 2016, l'amènent finalement à repenser son choix de vivre à New-York, et il décide de revenir en France en 2018.

     

    « Les assistants vocaux d’Apple, Amazon et Google vont (un peu) moins vous écouterL'homo sapiens a toujours cherché à augmenter ses moyens d'emprise sur la nature et sur ses congénères. »