• "Salope" contre "supercon" : quand les profs de vos enfants dérapent sur Twitter

     

    Twitter est utilisé par certains enseignants comme un défouloir hyperviolent, où rien n'est censuré, même les insultes sexistes.

    Par Morgane Bertrand

    Publié le 23 février 2019 à 11h09
     
     

    Les enseignants se doivent  d'être exemplaires. C'est le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer, dans l'article 1 de la loi sur l'école de la confiance, examinée cette semaine par les députés, qui le rappelle : 

    "Par leur engagement et leur exemplarité, les personnels de la communauté éducative contribuent à l'établissement du lien de confiance qui doit unir les élèves et leur famille au service public de l'éducation."

    Mais cette obligation, qui existe déjà pour tous les fonctionnaires, froisse sérieusement les enseignants. Le syndicat SNUuipp-FSU, syndicat majoritaire dans le primaire, a même lancé une pétition pour le faire savoir. Le ministre cherche-il vraiment à museler les enseignants ? 

    Une chose est certaine : les réseaux sociaux sont un lieu où certains profs semblent perdre tous sens de la mesure... au point qu'on tremble à l'idée que ces gens encadrent nos enfants toute la journée ! Twitter, notamment, se transforme en déversoir à insultes où, derrière les différends politiques, surgissent un imaginaire terriblement violent, des inspirations scatologiques, voire un sexisme totalement décomplexé.

     
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