• Le domicile d'Adrien H., à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle) où il a été victime d'une tentative d'assassinat.
    Clara Hesse

    Manipulation, morbidité et coups de machette : quand le rendez-vous coquin vire au cauchemar

    Manipulation, morbidité et coups de machette : quand le rendez-vous coquin vire au cauchemar

    Du 11 au 13 mars, Alexandre Polak, 29 ans, sera jugé par la cour d’assises de la Meurthe-et-Moselle pour la tentative d’assassinat d’Adrien H. avec une machette. La victime avait été attirée dans un guet-apens, destiné à venger un viol imaginaire.

    Les employés et clients du McDonald’s situé 138, allée de l’Espace Saint-Martin, à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), se souviendront longtemps de cette nuit du 21 septembre 2020. Aux alentours de 23 h 45, ils voient débouler un jeune homme, complètement nu et ensanglanté, tenant sa main droite, tranchée. Il avance de quelques mètres, avant de s’effondrer sur la terrasse extérieure du fast-food. Certains croient d’abord à une caméra cachée. Le garçon, toujours conscient, leur dit se prénommer « Adrien » et explique qu’il vient d’« être pris dans un guet-apens après un rendez-vous sexuel » avec une certaine « Cloé ». À l’employé curieux – ou courageux – qui veut partir sur les traces des auteurs de cette sauvagerie, Adrien hurle : « N’y va pas, c’est des fous ! »

     


  • Une classe de CE2 à Paris, visitée par Emmanuel Macron, en avril.
    AFP or licensors

    Ecole primaire : l'exclusion des écoliers perturbateurs est déjà possible mais non appliquée

    Ecole primaire : l'exclusion des écoliers perturbateurs est déjà possible mais non appliquée

    Seulement une dizaine de directeurs d’école ont procédé aux exclusions temporaires de jeunes élèves rendues possibles depuis août 2023 par Gabriel Attal. Et les rares directeurs qui souhaitent utiliser le décret se font parfois taper sur les doigts… par leurs supérieurs hiérarchiques.

    Lors d'un entretien accordé à la presse quotidienne régionale, le 6 avril dernier, Gabriel Attal s'interrogeait sur la possibilité d’instaurer des conseils de discipline dès l’école primaire. Ces derniers ne sont aujourd'hui possible qu'à partir de la classe de sixième, au collège donc. « On a à faire à une délinquance plus forte et plus jeune », a soutenu le Premier ministre, notant une augmentation de la violence et de l'agressivité dans les classes de CM1 et de CM2, à l'âge de 9 et 10 ans. Un plan interministériel sera présenté dans les prochaines semaines, pour une révision de l’échelle des sanctions.

    Cinq jours d'exclusions depuis 2023