• De « terroriste » à « mécréant » : à la CGT, l’intimidation et la calomnie comme méthodes

    De « terroriste » à « mécréant » : à la CGT, l’intimidation et la calomnie comme méthodes

     


    Ce courriel a été envoyé à la Commission exécutive (CE) de la CGT Educ'action du Puy-de-Dôme par un militant qui, pour avoir initié une lettre interne dénonçant les positions de la Confédération sur Gaza, a été sali et exclu du syndicat. Aucun responsable ou adhérent n'a cherché à éclaircir ces faits, aveu accablant que pour éliminer un élu « minoritaire » (et issu des minorités), tous les moyens sont bons.

    Il est suivi d'une réflexion de Jean-Pierre Page, ancien membre de la direction confédérale de la CGT.

    [Les messages ci-dessous et leurs Annexes ont été anonymisés]

    De : Salah L.

    À : CE de la CGT Éduc'action 63

    Envoyé : lundi 5 février 2024 à 19:47:39 UTC+1

    Objet : De « terroriste » à « mécréant » : l'intimidation et la calomnie comme méthodes

    Chers camarades,

    En prévision de nos prochaines retrouvailles syndicales, et en réaction à certaines annonces et événements récents, je tiens à rappeler (et peut-être à apprendre à certains) plusieurs choses d’intérêt.

    Il semblerait que ma demande de confrontation avec la partie adverse n’ait pas été retenue par la Commission de conciliation [que j'avais saisie le 11 novembre 2023 pour dénoncer des faits de discrimination], puisque son « verdict », purement consultatif, doit être annoncé lors de la prochaine CE [le 13 février] sans que la moindre confrontation ait eu lieu. Je ne vois que 2 explications à cela :

    - soit il y a eu reconnaissance de la réalité des menaces d’agression physique en réunion visant à me forcer à démissionner du Bureau, et de la calomnie ignoble à mon encontre (m’accuser d’avoir insulté un camarade de « mécréant » durant cette réunion de Bureau du 10 novembre) visant à m’intimider (via la référence à de possibles poursuites judiciaires) et à me discréditer aux yeux des membres de la CE, auquel cas des excuses publiques et des sanctions seront de rigueur ;

    - soit la CGT Educ’ 63 refuse de faire la lumière sur ces faits [sans surprise, cette hypothèse se révèlera la bonne, le rapport de la Commission ayant éludé mes accusations en ces termes : « la commission de médiation n'est pas en mesure de se prononcer puisqu'aucun compte rendu de la réunion du 10 novembre n'a été établi ni transmis », dérobade d'autant plus grossière qu'un compte rendu de réunion ne saurait en contenir le verbatim intégral, et qu'il aurait suffi de poser la question durant les audiences de médiation...], parce qu’elle redoute de devoir en tirer les conséquences et/ou parce qu’elle cautionne en interne, contre les « camarades » qui n’en seraient pas tout à fait (j’ai donné quelques pistes quant aux critères d’exclusion), des procédés qu’elle prétend combattre quand ils sont déployés par le pouvoir macronien et/ou l’extrême droite. Le message de Frédéric C. [Secrétaire académique de la CGT Educ'action 63] sur le groupe Whatsapp [des membres de la CGT Educ' 63] au sujet de la Cocarde étudiante à l’UCA [Université Clermont Auvergne], « C’est fou que ce groupe d’extrême droite xénophobe puisse s’adresser à tous les étudiant·es en plus en difamant nos camarades... », est à cet égard un comble d’hypocrisie.

    Encore une fois, si on veut faire la lumière sur ces événements particulièrement graves et indignes, ce n’est certainement pas « parole contre parole » comme l’a écrit la partie adverse pour balayer mes accusations d’un revers de main : il suffirait de demander individuellement à chacun des 10 participants à la réunion du 10 novembre un témoignage écrit sur ces points. Nier oralement, cautionner par un silence lourd de conséquences ou relater très vaguement dans un document collectif signé par 10 personnes des actes inqualifiables est une chose ; faire un faux témoignage individuel écrit, précis et circonstancié en est une toute autre. Il ne sera pas même nécessaire d’utiliser l’attestation de témoin CERFA pour que toute la vérité éclate.

    J’ai dit et je répète qu’en plus de constituer une atteinte à mes intérêts matériels et moraux, les agissements du Bureau constituent une véritable tentative de fragiliser, voire de broyer ma personne sur les plans personnel et professionnel, assimilable en tous points au harcèlement moral dont j’ai été victime de la part de la hiérarchie par le passé. Puisque certains de ces faits ont connu un nouveau rebondissement dans l’actualité, et que je tiens à ce que personne ne puisse prétendre qu’il les ignorait (peu importe que cela ait ou non une incidence sur l’issue des procédures engagées, localement et au niveau de l’UNSEN), je vais les rappeler brièvement.

    En 2015-2016, afin de neutraliser mon activisme dans un établissement dépourvu de culture syndicale, la direction du collège Romain Rolland de Tremblay-en-France a décidé d’instrumentaliser les attentats du 13 novembre (durant lesquels plusieurs de nos élèves avaient perdu des proches) et mes activités de blogueur [centrées sur la Palestine] pour me faire passer pour un « terroriste » et obtenir sinon ma révocation, du moins ma neutralisation via un arrêt maladie prolongé causé par les manœuvres de déstabilisation quotidiennes dont j’étais victime (les longs arrêts de travail imputables au service sont sa spécialité) voire une suspension. Le mot « terroriste » a même été prononcé à mon encontre par ma hiérarchie en présence de la FCPE [principale association de parents d'élèves], comme le rapporte cet article qui fait part de la condamnation ultérieure pour harcèlement moral de cette cheffe d’établissement (elle n’a pas changé de méthodes depuis 2016, comme me l’ont appris les collègues qui m’ont informé de sa condamnation) :

    Harcèlement moral dans l’Éducation Nationale : une rare condamnation de l’État

    N’ayant pas su me défendre intelligemment face à une véritable « cabale », pour reprendre le mot de Frédéric, j’ai été suspendu et soumis à une procédure disciplinaire et à une sanction sévère dont le Bureau a parfaitement connaissance. Du reste, chaque année, mes élèves tapent mon nom sur Internet, et il s’en trouve toujours un pour demander, en plein cours, si ce qui est écrit sur Internet à mon sujet est vrai, à savoir que je suis (ou que j’aurais jadis été) un « terroriste ». Cela s’est encore produit pas plus tard que la semaine dernière.

    Une autre chose qui s’est produite la semaine dernière, c’est que cette même cheffe d’établissement a encore fait parler d’elle, allant jusqu’à envoyer ses sbires proférer des menaces de mort contre des représentants syndicaux qui dénonçaient ses agissements auprès de la DSDEN :

    Harcèlement au lycée Aristide-Briand du Blanc-Mesnil : des représentants syndicaux menacés de mort

    Le SNES et la CGT Educ’ 93 ont publié des communiqués éloquents à ce sujet :

    https://twitter.com/snesfsu93/status/1751992116345970712

    https://twitter.com/Louise_Pn93/status/1752397294735892576

    En quoi cela nous concerne-t-il ? Lorsqu’un camarade m’accuse publiquement de l’avoir traité de « mécréant », une calomnie préméditée et délibérée, probablement concertée avec d’autres membres du Bureau, que fait-il ? Il apporte une caution syndicale à cette calomnie hiérarchique de jadis, et ravive des plaies traumatisantes. Il me fait entrevoir le risque de nouveaux problèmes sérieux, judiciaires et/ou hiérarchiques, croyant vraisemblablement qu’au vu de mon passif, je me laisserai bafouer et partirai sans demander mon reste plutôt que de risquer une nouvelle confrontation inégale qui, cette fois-ci, pourrait déboucher sur ma révocation pure et simple. Tout cela à la Maison du peuple, sous la bannière de la CGT, qui doit être l’endroit où un salarié doit être le plus en sécurité. Et au moment où plusieurs de nos camarades font l’objet d’inculpations abusives pour « apologie du terrorisme » du fait de déclarations sur la situation en Palestine, qui, je le souligne, est décisive dans le différend qui m’oppose au Bureau (je rappelle que le seul document distribué par la partie adverse le 17 novembre, jour de la tenue des nouvelles élections improvisées qui m’ont évincé du Bureau, est une copie des échanges Whatsapp sur lesquels je faisais part de ma volonté de rédiger un texte dénonçant les positions de la Conf’ sur Gaza). Au lieu d’assurer ma défense, mes camarades me mettent donc délibérément en danger. Pour quelle raison ? Parce qu’ils estiment que ma volonté de faire valoir mes droits risque de « foutre en l’air » le syndicat, et préfèrent me faire subir ce sort de manière préemptive.

    Je tiens à préciser un dernier point capital : qu’il s’agisse des menaces d’agression physique du 10 novembre, ou de la calomnie du 17 novembre, il ne s’agit pas de l’acte isolé d’un individu – et même de deux, qui, en l’occurrence, sont ceux qui sont les plus à même de me nuire. Lorsque le « camarade » m’a menacé de me frapper, joignant le geste à la parole, il y avait 8 membres du Bureau autour de nous. Personne n’a dit le moindre mot, esquissé le moindre geste pour tempérer, arrêter ou condamner son élan mafieux et le rappeler à la raison – il aurait bien plutôt été encouragé. De même, lorsqu’un autre « camarade » m’a accusé devant tous les membres de la CE de l’avoir traité, durant cette réunion du 10 novembre, de « mécréant », affirmant qu’il envisageait des poursuites judiciaires, personne ne l’a repris. Ni sur la réalité de cette calomnie – ma demande lancée aux autres membres du Bureau pour se prononcer à ce sujet s’est opposée à un silence assourdissant : qui ne dit mot consent –, ni sur le fait d’attaquer un « camarade » en justice sur la base d’une calomnie. Tout cela est absolument accablant pour le Bureau – et pour la CGT, si elle n’y met pas rapidement bon ordre.

    Et il est permis de se demander une dernière chose : si, le 10 novembre, face aux menaces et vociférations de l’individu qui gesticulait à moins de 2 mètres de moi et semblait à deux doigts de m’agresser, je m’étais levé de ma chaise – ce qui aurait été un geste de défense naturel – au lieu de rester paisiblement assis (l’expérience sert tout de même à quelque chose), que se serait-il passé ? Tout cela devra être tiré au clair, sans retomber dans les faux-semblants et les manœuvres dilatoires.

    Si la CGT Educ’ se satisfait qu’une telle situation ne soit pas clarifiée, et ne prend pas des sanctions exemplaires contre les auteurs d’abus de ce calibre, elle rendra un verdict très peu glorieux à son encontre.

    Syndicalement,

    Salah L.

    ***

    Le 7 mars 2024, après 4 mois à demander en vain à la Commission Exécutive du syndicat de me disculper de ces calomnies, j'ai écrit à l'ensemble des syndiqués pour les informer des faits (Voir Comment la CGT Educ'63 évince, salit et met en danger un élu indésirable) et leur transmettre l'enregistrement intégral de la réunion du 10 novembre 2023 durant laquelle j'aurais traité un camarade de « mécréant ». Cet enregistrement démontrait que cette accusation n'était qu'un mensonge collectif visant à me discréditer et à me briser.

    En réaction, le Bureau de la CGT Educ'action 63 a ajouté cette démarche en tête de liste des éléments à charge justifiant mon exclusion, proposition de sanction maximale adoptée le 13 février par la CE et votée par le Conseil syndical départemental (CSD) le 12 avril (voir Plaidoirie en défense d'un syndicaliste pro-palestinien menacé d'exclusion). De plus, l’avocat de la CGT Educ’action 63 m'a envoyé une mise en demeure me menaçant d’une convocation policière et d’une peine « d’un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende ».

    Toutefois, l'enregistrement de la réunion du 10 novembre, dont le seul but était de me forcer à démissionner à 9 contre 1 sous les pressions les plus déloyales, démontre que ma mise à l'écart était actée de longue date, et que la décision de m'exclure avait déjà été prise : dès le 4 novembre, au moment où j'ai annoncé ma volonté d'écrire un courrier interne à la Confédération sur la Palestine, on m'avait enjoint à quitter le syndicat (lire les échanges en question ici) et la réunion du 10 novembre établit clairement que mes positions sur la Palestine, présentées comme le « point saillant » et le grief « le plus grave » justifiant mon éviction, étaient au cœur de la décision (lire en particulier les passages surlignés en vert sur sa retranscription). Les motifs avancés ensuite pour justifier rétroactivement cette exclusion et en dissimuler le caractère politique n'avaient aucune réalité à cette date, et ont été fabriqués de toutes pièces. 

    A l'issue de l'audience d'appel tenue le 21 juin, mon exclusion a été confirmée par l'UNSEN (Union Nationale des Syndicats de l'Education Nationale de la CGT). Je publierai prochainement un article à ce sujet, où je reviendrai notamment sur la manière dont cette instance, informée de cette affaire depuis le 2 décembre, destinataire de toutes les pièces du dossier et tenue régulièrement au courant des développements, a traité cette stigmatisation d'un arabo-musulman l'assimilant à un extrémiste, et ce au moment où toute la CGT annonçait en fanfare s'engager dans la lutte contre l'extrême droite et ses idées. Et je ne cesserai de dénoncer cette affaire mêlant discriminations, déni de démocratie syndicale et répression des voix pro-palestiniennes tant que je ne serai pas lavé de cette calomnie qui me met durablement en danger.

    Le 7 avril, j'ai transféré le courriel ci-dessus à l'ensemble des syndiqués de la CGT Educ'action du Puy-de-Dôme, en prévision du CSD du 12 avril. J'espérais qu'au moins un camarade et collègue demanderait à ce que cette calomnie soit élucidée durant l'audience, mais sur la trentaine de syndiqués présents, pas un seul ne l'a mentionnée, à part moi bien entendu. Par contre, il s'en est trouvé un pour demander à ce que la CNIL soit saisie pour dénoncer mon envoi d'emails aux syndiqués, alors que je ne leur en ai adressé en tout et pour tout que 3 depuis le début de cette triste affaire, et que sur chacun d'entre eux, il suffisait d'un clic pour ne plus recevoir d'e-mail de ma part...

    Voici le message d'accompagnement :

    De : Salah L.

    À : Adhérents de la CGT Éduc'action du Puy-de-Dôme

    Envoyé : dimanche 7 avril 2024 à 11:29:40 UTC+1

    Objet : De « terroriste » à « mécréant » : l'intimidation et la calomnie comme méthodes

    Camarades,

    Je reviens vers vous pour vous informer que j’ai ajouté deux documents sur le dossier Google Drive comportant les pièces et Annexes du litige m’opposant au Bureau et à la CE de la CGT Educ’ 63.

    J’attire en particulier votre attention sur le document XVII ter (Youtube Drive) : il s’agit d’extraits d’un enregistrement de la CE du 17 novembre, durant laquelle l’accusation d’avoir insulté un camarade de « mécréant » a été lancée contre moi afin de me discréditer juste avant les nouvelles élections de Bureau, et surtout dans le but de m’intimider, des accusations de poursuites judiciaires sur la base de cette accusation ignoble (qui me mettait en danger personnellement et professionnellement) ayant été formulées explicitement.

    Après mon intervention liminaire (retranscrite en Annexe XI), on entend clairement François-Xavier D. proférer cette accusation aux timings 13.5615.0015.3029.00 (il jure sur la tête de sa fille que j’ai prononcé ce mot ; j’espère qu’elle se porte bien…), 30.20. Lorsque, à deux reprises, je demande aux 8 autres membres du Bureau de se prononcer sur la réalité de cette accusation (qui n'est qu'un mensonge grotesque, comme le démontre l'enregistrement intégral de la réunion du 10/11 qui a été publié et retranscrit), ils s'indignent et refusent catégoriquement de répondre (16.0324.31), apportant ainsi leur caution tacite à cette calomnie qui en devient collective. Un invité va jusqu'à m’exhorter à un acte de servilité abject, m'excuser pour des propos que je n’ai jamais prononcés (24.32)

    David A., Trésorier et ex-co-secrétaire de la CGT Educ' 63, formule un aveu quasi explicite que la menace de poursuites judiciaires vise à me faire craquer (« Tu ne tiendras pas », 26.18).

    De manière intéressante, dans l’affaire Samara qui fait les titres de l’actualité, le mensonge selon laquelle l’accusation de « mécréante » aurait été portée contre cette élève victime de lynchage a été répandu par l’extrême droite, qui a instrumentalisé cette affaire pour disséminer son venin islamophobe, comme le rapporte cet article de Mediapart : Collégienne agressée à Montpellier : réseaux sociaux, rumeurs et montages à l’issue tragique

    Il m’a paru nécessaire de fournir la preuve de cette calomnie collective portée contre moi, car la partie adverse ne cesse de me salir en m’imputant ses propres turpitudes (sectarisme, non-camaraderie, diffamation et calomnies…).

    L’autre nouvelle Annexe est les courriers des élus locaux, députés et sénateurs que j’ai sollicités l’été dernier pour obtenir une ouverture de deux divisions dans mon ancien établissement (Annexe VI ter). Je les ajoute pour réfuter la calomnie récurrente selon laquelle je n’ai rien fait pour la défense de nos droits et de nos conditions de travail (les Annexes I et IIIIVIV bisVVI et VI bis démontrent le contraire), qui vise à dénigrer mon engagement syndical.

    Encore une fois, cette affaire sordide bafoue les valeurs et la raison d’être de la CGT, et peut me coûter très cher : combien de camarades ont été réveillés aux aurores par la maréchaussée et inculpés pour « apologie du terrorisme » pour bien moins que tout ça ?

    J’espère retrouver le plus grand nombre d’entre vous au CSD du 12 avril. Je vous rappelle que si vous ne souhaitez plus recevoir d’informations de ma part, il suffit de cliquer sur « Unsubscribe » en pied de page.

    Fraternellement,

    Salah L.

    PS : Voici le mail que j’avais adressé à la CE juste avant la réunion du 13 février où devait être rendu le verdict de la Commission de conciliation. Celle-ci a refusé de faire la lumière sur cette calomnie et sur la menace d’agression physique portée contre moi par Frédéric C. Lorsque, durant la CE du 13 février qui a proposé mon exclusion, j’ai demandé à Salim B., membre de la Commission, pourquoi il ne posait pas la question au Bureau qui était juste là (« Est-ce que Salah a proféré l’accusation de mécréant ? »), il a répondu qu’il était mal à l’aise car juge et partie, et qu’il ne savait pas si les Statuts lui permettaient de poser cette question... On comprend maintenant la raison de ce refus collectif de la CE de tirer tout cela au clair.

    ***

    Message de Jean-Pierre Page, membre de la CE confédérale de la CGT pendant 20 ans, et responsable de son Département international pendant 10 ans, à Salah L.

    De : Jean-Pierre Page

    « Ce village de l’Aude qui n’a de l’eau que quelques heures par jourPouvoir d’achat, visites, nationalités… qui sont les touristes qui arrivent en paquebot à Bordeaux ? »