Jusqu’à dimanche, conférences, concerts et autres animations vont s’enchaîner à Bordeaux, mais aussi, pour la première fois, à Paris. Le lien entre nécessaire apaisement des conflits et écologie sera au cœur des débats
Conférences, concerts, ateliers, etc. Ce mercredi 11 septembre, la 10e édition du festival Climax ouvrait ses portes. Ou plutôt « sa » porte : l’entrée de l’écosystème Darwin, qui a vu naître l’événement sur la rive droite de Bordeaux, est décorée d’un arc de triomphe, dans le grand style des portes bordelaises (Aquitaine, Monnaie, Caillau, Dijeaux), baptisée « porte de la Paix ».
« Pour un climat de paix » : tel est en effet le thème de la dixième itération du festival, dont l’ADN reste la mobilisation pour le climat. « Nous sommes très fiers de l’avoir choisi, et d’autant plus persuadés de son urgence que nous avons senti, chez certains, une réticence à répondre favorablement à nos invitations. Comme si, dans le climat actuel, affirmer la nécessité d’apaiser les tensions vous rendait suspect », regrette Philippe Barre, le fondateur de Darwin. Selon lui, « les bellicistes sont en train de prendre le pas ».
Pour les organisateurs, le lien entre défense de l’environnement et promotion de la paix coule de source : « L’effondrement de la biodiversité est la crise des crises, synonyme de l’extinction de l’humanité. On ne la résoudra pas dans ce contexte des guerres mondialisées, qui fait passer l’écologie au 10e plan », estime Philippe Barre. Il en est persuadé, même un « petit festival à Bordeaux » peut participer, à son échelle, à « endiguer cette vague ».