• Euratlantique à Bègles : des immeubles jusqu’à 14 étages le long du quai de la Garonne

    Euratlantique à Bègles : des immeubles jusqu’à 14 étages le long du quai de la Garonne

    Euratlantique à Bègles : des immeubles jusqu’à 14 étages le long du quai de la Garonne

     

    Le quai Wilson, à Bègles. Les immeubles les plus élevés du programme seront construits à hauteur des concessions auto et moto, dont certaines, à l’image de Toyota, pourraient rester. © Crédit photo : Laurent Theillet / SO

    Source de toutes les inquiétudes depuis le début de la concertation, le profil de la zone d’aménagement irait de 14 étages, en bord de Garonne, à deux étages aux limites du quartier d’échoppes Marcel-Sembat

    Le sujet n’a cessé de revenir sur la table durant les deux années de concertation qui portaient sur l’aménagement par Euratlantique des bords de Garonne à Bègles. Combien de nouveaux immeubles, et à quelle hauteur ? Préoccupation numéro 1 des riverains, échaudés par la minéralité et la densité du quartier Amédée-Saint-Germain, côté Bordeaux. Les immeubles les plus élevés donneront directement sur le quai Wilson, là où se trouvent les concessions auto et moto.

    Des immeubles qui pourraient s’élever jusqu’à 14 étages, « en émergence, sous forme de « plots », et non pas en front bâti », précise à « Sud Ouest » Antoine Prenant, directeur général adjoint d’Euratlantique. D’ailleurs, Toyota « souhaite rester, tout en revoyant son modèle », est-il indiqué au détour du compte rendu écrit de l’atelier « Cartes sur table », le 11 juillet dernier. Réunion au cours de laquelle Antoine Prenant se voulait explicite : « Prévoir quelques immeubles de grande hauteur permet ailleurs de construire plus bas (jusqu’au R+1/R+2) et limite ainsi les vis-à-vis qui pourraient être créés en augmentant les hauteurs partout ailleurs. »

    « Un maximum »

    La Garonne dans le dos, il faut donc imaginer un abaissement progressif des immeubles, « jusqu’à deux étages à proximité des maisons » du quartier d’échoppes Marcel-Sembat. « À l’inverse, sans R+14, on devrait tout mettre en R+4 ou R+6 », prévient ainsi Antoine Prenant. Car l’équation est aussi financière : le financement des aménagements, espaces verts, écoles, équipements sportifs, etc., est rendu possible par les droits à construire, c’est-à-dire le potentiel constructible d’un terrain.

    L’opération d’aménagement n’en sera pas moins déficitaire, 250 millions d’euros au global, dont 60 millions à Bègles : « Ça montre bien qu’on n’est pas en train de bourrer tout ce qu’on peut », défend Antoine Prenant. Maire écologiste de Bègles et président du conseil d’administration d’Euratlantique, Clément Rossignol Puech l’assure, le R+14 « n’est pas un objectif mais un maximum ».

     

     
     
     
     
    « Bordeaux : quarante ans de musiques électroniques à la sauce belge avec Ultra SunnPrès de Bordeaux, l’armée de l’air et de l’espace à la rescousse pour irriguer les légumes »