Pour rappel, leur mise en service devait être effective dès l’ouverture de la ligne G, début juin. Un signe distinctif qui devait porter haut les ambitions du tout nouveau réseau de bus à haut niveau de service, présenté comme une alternative raisonnée au tramway. Las, le constructeur néerlandais VDL Bus & Coach accuse un retard de livraison conséquent à défaut d’avoir maîtrisé la production en temps et en heure : son modèle Citea, dont les batteries sont logées sous le plancher, n’arpentera les rues de Bordeaux Métropole que « mi-2025 » – l’annonce avait été faite à l’automne dernier.

« Bien stylé ! »

Un premier modèle avait été surpris avenue de Saint-Médard, entre Mérignac et Eysines, en février dernier, mais il ne s’agissait que d’une version standard de 12 mètres, et non pas du bus à soufflet. Ces derniers jours, l’imposant bus électrique n’a pas manqué de susciter des commentaires. « Bien stylé ! », juge un internaute qui a filmé son passage et posté la vidéo sur le groupe public Facebook « Infos TBM Bordeaux (voyageurs) ».

« Ce bus semble énorme… Et la station toute petite », commente un membre de l’association Bordeaux à cœur, faisant suivre à « Sud Ouest » une photo prise à l’arrêt, rue Croix-Blanche, à Bordeaux. Où l’on découvre au passage que le bus circulait, au moins ce jour-là, sans carénage sur le toit.

Le bus, en août, rue de la Croix-Blanche.

Les « tests des infrastructures [sont] en cours pour la future ligne G », indiquait Bordeaux Métropole sur son compte X (ex-Twitter), le 3 septembre, sans redonner de nouvelles échéances mais ajoutant que « Keolis débute la formation des équipes pour préparer l’arrivée des bus définitifs ». Tout arrive à point.