• JO de Paris 2024 : Agbegnenou, Marchand, Wembanyama… Les 15 stars françaises à suivre

    JO de Paris 2024 : Agbegnenou, Marchand, Wembanyama… Les 15 stars françaises à suivre

    JO Paris 2024dossier
     
    Ils sont expérimentés ou encore petits nouveaux, mais représentent tous de sérieux espoirs de médailles pour ces Jeux. Passage en revue d’athlètes tricolores qui ont toutes les chances de faire sensation.
    publié le 26 juillet 2024 à 17h34
     
     

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    Pour remplir l’objectif de faire entrer la France dans le top 5 au classement des médailles de ces JO de Paris 2024, ces athlètes vont forcément devoir briller. Sur les tatamis, piste d’escrime ou dans les bassins, tour d’horizon de ces Bleu·es potentiellement doré·es.

    Clarisse Agbegnenou – judo (-63 kg)

    Deux ans après avoir donné naissance à une petite fille (baptisée Athéna, déesse guerrière, forcément), la tenante du titre veut rentrer le cercle très fermé des doubles championnes olympiques en individuel. Rien d’impossible pour la sextuple championne du monde, méticuleuse tant dans sa préparation que son storytelling, et revenue à son meilleur niveau en reprenant sa couronne mondiale moins d’un an après son accouchement. Finale mardi 30 juillet, à partir de 16 heures.

     

     

    Samir Aït Saïd – gymnastique

    A 34 ans, Samir Aït Saïd est un rescapé. Lors de ses premiers Jeux à Rio, le gymnaste horrifie le monde avec sa terrible double fracture du tibia-péroné en réception du saut de cheval. Avant l’opération, il dit au chirurgien : «Souvenez-vous de mon visage, car j’irai à Tokyo.» Chose promise sur le billard, chose due : lors des Jeux covidés de 2021, malgré une fracture du biceps, le porte-drapeau se hisse quatrième aux anneaux, où il a déjà remporté l’or national et européen. Seul homme de la délégation d’une gym française masculine qui n’a rien gagné aux Jeux depuis 2012, le phénix compte sur ses troisièmes Jeux pour rafler cette fichue breloque à son agrès de prédilection. Qualifications samedi 27 juillet, finale dimanche 4 août à 15 heures.

    Sara Balzer – escrime (sabre)

    Toute médaille d’un autre métal qu’en or serait une déception pour l’Alsacienne et l’escrime française. Cette saison l’a vue conforter sa place de meilleure sabreuse de la planète avec trois victoires en Coupe du monde et deux troisièmes places, soit 5 podiums en autant de compétitions. Médaillée d’argent par équipes aux JO de Tokyo, elle participera, à 29 ans, pour la première fois au tournoi individuel quelques semaines après qu’une blessure au dos l’a obligée à déclarer forfait aux championnats d’Europe. Mais tout va bien aujourd’hui, assure-t-elle. Sabre individuel lundi 29 juillet, par équipes samedi 3 août.

    Oriane Bertone – escalade

    Oriane Bertone est bien dans ses chaussons d’escalade. A 19 ans, la Niçoise double championne de France et vice-championne du monde de bloc, qui a grandi au pied des roches réunionnaises, vit désormais à Paris, où elle s’entraîne cinq à huit heures par jour. La détermination et la confiance chevillées au corps, l’étoile précoce qui bat des records de grimpe depuis ses 12 ans voudrait l’or pour ses premiers Jeux en bloc et difficulté. A condition de battre la redoutable Slovène Janja Garnbret. Finale du bloc/difficulté samedi 10 août à partir de 10 h 15.

    Sya Dembélé – breaking

    Il en faut, des âmes jeunes et matures à la fois, des breakdanseuses qui imposent flow et respect. Ainsi vit Sya Dembélé, alias B-girl Syssy, Stéphanoise de 16 ans qui a commencé à tourner sur la tête dès ses 6 ans. La médaillée de bronze européenne et mondiale est la mascotte tricolore d’une discipline qui fait son unique apparition aux Jeux. L’occasion pour la prodige à l’élégance street de déployer son talent place de la Concorde. Finale le vendredi 9 août à partir de 21 h 15.

    Vahine Fierro – surf

    Dans le tube de Teahupo’o, la vague mythique de Polynésie où se déroulent les épreuves de surf, elle a toujours «le smile», raconte Jérémy Florès, le coach de l’équipe de France, quatre sélectionnés cette année aux JO. «Mais on a réalisé que c’était un sourire de concentration», explique la Tahitienne de poche, 1 m 60 pour 45 kg. Affûtée pour la médaille «à la maison à la maison» comme elle dit. Finale mercredi 31 juillet à 4 h 15.

    Nikola Karabatic – handball

    Il était là à Pékin, en 2008. Avec à la clé, déjà, un premier sacre olympique. Si tout se déroule comme dans son rêve, le monument franco-serbe, trois fois meilleur joueur du monde, qui pèse 359 matchs et plus de 1 000 buts en équipe de France, pourrait valider à Lille une quatrième médaille d’or aux JO. Ce qu’aucun Français n’a jamais fait en sport co. L’ultime défi de l’arrière gauche du PSG, pour sa dernière danse, à 40 ans. Finale dimanche 11 août à 13 h 30.

    Alexandre Lacazette – football

    Des Bleus du foot qui marquent des buts, c’est rare. Alexandre Lacazette a planté le premier de la victoire (3-0) des Français mercredi soir contre les Etats-Unis à Marseille pour l’entrée en lice d’une équipe dont il est le capitaine et le patriarche. Le Lyonnais fait partie des trois joueurs de plus de 23 ans autorisés dans les équipes de foot olympique. Il en a 33 mais ne veut pas être considéré comme le «tonton» de ses coéquipiers. Simplement «un joueur comme les autres». Si les Français remportent un titre olympique après lequel ils courent depuis 1984, il sera un peu plus. Finale vendredi 9 août à 18 heures.

     

    Félix et Alexis Lebrun – tennis de table

    Il faudrait être descendu récemment de la planète Mars pour ne pas identifier ces deux garçons blonds lunettés aux airs d’étudiants en sciences dures : les pongistes Félix (17 ans) et Alexis (20 ans) Lebrun. Le storytelling fonctionne à plein autour des frangins depuis des mois, et la fin de leur duel fratricide en finale des championnats de France restera un moment fort de l’année sportive 2024. Sauf s’il est éclipsé par une performance olympique d’un des Lebrun. On pense surtout à Félix, 5e mondial, c’est-à-dire premier des non-Chinois. Finale du simple hommes dimanche 4 août à 14 h 30.

    Léon Marchand – natation (4 nages, papillon, brasse)

    Qui dit Français favori, dit d’abord lui. Un an après avoir balayé le dernier record de la légende Michael Phelps, Léon Marchand, 22 ans, devrait poursuivre son ascension vers les sommets de la natation. En lice sur les deux épreuves de 4 nages (200 m et 400 m), sa spécialité, il s’est aussi mis au défi d’enchaîner séries, demies et finales du 200 m papillon et 200 m brasse. Jamais un nageur français n’avait été capable de prétendre à quatre médailles d’or individuelles. Première finale en 400 m 4 nages dimanche 28 juillet à 20 h 30.

    Estelle Mossely – boxe (-60 kg)

    A 31 ans, c’est un peu jeune pour être une revenante. Mais à entendre la championne de Rio, il s’est passé un siècle depuis son sacre en 2016, «plein de hauts et de bas» – sa relation tumultueuse et surmédiatisée avec Tony Yoka, ses deux enfants, un passage en pro, des ambitions de promotrice… Sur le ring, l’ingénieure ne laisse rien au hasard, et, malgré un nez fragilisé, compte bien transformer le come-back en KOs. Premier combat le samedi 27 juillet à partir de 21 h 20.

    Earvin Ngapeth – volley-ball

    A Tokyo, où la France avait raflé l’or, le volleyeur-rappeur avait été élu meilleur joueur du tournoi. Ngapeth, meilleur joueur du volley français tout court ? A 33 ans, son histoire en équipe de France parle pour lui : avant l’arrivée du réceptionneur-attaquant en 2010, les Bleus ne comptaient aucun titre. Depuis, ils pèsent un championnat d’Europe, deux ligues mondiales, une Ligue des nations. Avant un nouveau sacre olympique ? Finale le samedi 10 août à 13 heures.

    Teddy Riner – judo (+100 kg)

    Un record résiste encore à l’inénarrable Riner : le triplé olympique. Altitude gravie jusqu’ici par seul le super-léger japonais Tadahiro Nomura. Pour ses cinquièmes Jeux, voilà l’objectif du golgoth guadeloupéen, toujours favori, et sans doute plus encore qu’à Tokyo, où il était arrivé blessé, en dilettante (bronze quand même à l’arrivée). Là, les planètes semblent alignées, au-delà des énergies cocardières et d’une préparation laser – son principal rival, le Russe Inal Tasoev, rembarré par le CIO et resté à Moscou, et la pression des adieux évacuée par la promesse qu’on le reverrait à Los Angeles. Finale vendredi 2 août à partir de 17 heures.

    Cyréna Samba-Mayela – 100 m haies

    Montée en puissance depuis son départ aux Etats-Unis l’an dernier, la hurdleuse française, troisième meilleure performeuse de la saison (12″31), promettait en juin, après son titre européen, d’aller encore plus vite à Paris. Mais le Covid est passé par là, avec «un gros impact» sur sa préparation, selon son coach, qui affirme toutefois rester confiant. Finale samedi 10 août à 19 h 45.

    Victor Wembanyama – basket

    Quelle taille fait-il ? 2,19 m ? 2,21 m ? 2,23 m ? Une certitude : à seulement 20 ans, «Wemby» a tout ce qu’il faut pour régner sur le basket mondial. Après seulement une saison NBA avec les San Antonio Spurs, la «Wembamania» a conquis tout le monde outre-Atlantique, et l’ancien joueur de Nanterre et de l’ASVEL sera archi-attendu à Paris. Avec lui, les vice-champions olympiques français, sortis dès les poules aux Mondiaux 2023, peuvent à nouveau rêver. Finale samedi 11 août à 21 h 30.

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