• Sciences Po : veillée d’armes à l’école du pouvoir

    Sciences Po : veillée d’armes à l’école du pouvoir

    Confronté à une succession de crises depuis des mois, l’établissement tente de refonder une organisation complexe et se donner une nouvelle tête pour la diriger. Dessous des cartes.

    Par Jérôme Cordelier

     

    Le portail de Sciences Po, à Paris

     

    Les esprits politiques ont, bien entendu, la tête ailleurs. Mais certains gardent aussi dans un coin de leur cerveau la compétition électorale, très feutrée, qui se joue du côté de Sciences Po Paris. Après audition des candidats les 19 et 20 septembre prochains, les instances qui pilotent l'établissement proposeront pour le diriger un nom au président de la République et au ministre de tutelle. Libres à eux de l'adouber, ou de le récuser. On imagine l'ambiance en cas de cohabitation au sein du pouvoir exécutif…

    La tête de cette institution est une pièce maîtresse dans une prise – ou reprise en main – de l'appareil d'État. Si d'aventure, le nom ou les noms proposés faisaient l'objet d'un bras de fer au sommet du pays, pas besoin d'être grand clerc pour percevoir les conséquences pour Scie...

     

     

    « Ces aliments qui seront bientôt dans nos assiettesCirconscriptions imperdables ou en péril : 6 cartes pour comprendre où les législatives vont se jouer »