• Bordeaux : nouvel appel à la libération de Paul Watson

    Bordeaux : nouvel appel à la libération de Paul Watson

    En clôture du festival Climax, une trentaine de personnes ont déployé une banderole et présenté des panneaux appelant à la libération du militant écologiste canadien, actuellement détenu au Groenland

    Après La Rochelle ou Guéthary, c’est à Bordeaux qu’un rassemblement s’est tenu pour demander la libération du militant écologiste canadien Paul Watson ce dimanche 15 septembre. En clôture du festival Climax, qui veut sensibiliser à l’urgence climatique, une trentaine de personnes se sont réunies dans une allée du site Darwin pour déployer une banderole « Free Paul Watson » et présenter des panneaux affichant « Sauver les baleines n’est pas un crime », « Si l’océan meurt, nous mourrons » ou « Danemark, le monde te regarde ».

    Paul Watson est actuellement détenu au Groenland, territoire constitutif du Danemark, suite à une demande de la justice japonaise. Celle-ci veut le juger pour une intervention contre un navire baleinier japonais au cours de laquelle un marin aurait été blessé. Les avocats du Canadien nient toute responsabilité. De nombreuses photos et vidéos ont été prises lors de ce rassemblement et transmises à l’association de Paul Watson, Sea Shepherd. Les personnes présentes ont aussi été invitées à signer la pétition en sa faveur.

     


  • Repas à 1 euro : le Crous Bordeaux-Aquitaine élargit sa restauration le soir, « une aubaine » pour les étudiants

    Repas à 1 euro : le Crous Bordeaux-Aquitaine élargit sa restauration le soir, « une aubaine » pour les étudiants

     

    Face à la hausse de la fréquentation des restaurants universitaires à Bordeaux, trois d’entre eux vont ouvrir le soir. L’occasion pour le Crous de se réaffirmer comme acteur majeur de la lutte contre la précarité

    Il est midi et demi et, comme chaque jour, Laura déjeune au restaurant universitaire du campus Carreire. À partir du 23 septembre, l’étudiante en médecine pourra se rendre au Mascaret en soirée, ce qui ravit l’habituée. « Je pense que ça va me faciliter la vie », songe-t-elle. En plus du restaurant Le Mascaret, le Capu à la Victoire, et le Vera Cruz à Pessac proposeront une restauration tardive, de 18 h 30 à 19 h 45.

    Pour le vice-président étudiant du Conseil académique, cela répond à un besoin fort de la part des étudiants, encore plus à Carreire. « Sur le campus de médecine, ils restent jusque très tard. C’est vraiment une aubaine pour eux », affirme Mickaël Larivière. Et Laura, bénéficiaire du repas à un euro, le confirme : « Quand je reste le soir à la bibliothèque, j’emmène de quoi manger ou je dîne plus tard, chez moi. Ça va me permettre de faire des économies. » En soirée, les étudiants boursiers et les étudiants en situation de précarité, qui en font la demande auprès du Crous, pourront continuer de bénéficier des repas universitaires au tarif d’un euro.

    Imbattable

    Les repas à 1 euro ont été instaurés en 2020. Ils représentent 52 % des repas servis sur l’année universitaire 2023-2024 à l’échelle du Crous Bordeaux-Aquitaine, soit 1 017 825. Parmi eux, 2 % sont destinés aux étudiants non-boursiers et identifiés en situation de précarité.« C’est la réponse la plus efficace aux situations de précarité, la plus durable et la plus équilibrée qui soit », affirme Claudio Galderisi, recteur délégué à l’enseignement supérieur et la recherche et à l’innovation de Nouvelle-Aquitaine. Le Crous a la volonté d’inscrire ses repas à 3,30 euros pour les non-boursiers – pour un coût réel aux alentours de 8 euros – , dans une démarche locale. « Si j’étais étudiant, je ne me poserais même pas la question. C’est impossible de manger ce que l’on mange ici pour ce prix », se targue Christophe Mathieu, directeur adjoint du Crous de Bordeaux-Aquitaine.





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