• Obésité : un Néo-Aquitain sur deux est en surpoids aujourd’hui

    Obésité : un Néo-Aquitain sur deux est en surpoids aujourd’hui

    Obésité : un Néo-Aquitain sur deux est en surpoids aujourd’hui

    Selon l’ARS, la Nouvelle-Aquitaine n’échappe pas à la tendance nationale. Plus de la moitié de la population est en surcharge pondérale et 20 % en situation d’obésité

    Le Projet Régional de santé pour la Nouvelle-Aquitaine 2018-2028 s’intéresse à l’état de santé physique, psychique et social des Néo-Aquitains, élaboré par les trois observatoires régionaux de la santé. Ce diagnostic a été effectué selon une méthode dite « déclarative », les personnes interrogées ont directement répondu. Pour ce qui concerne la prévalence du surpoids, les chiffres sont éloquents : 53 % des habitants adultes sont en surcharge pondérale, dont 21 % en situation d’obésité. Ce chiffre, comme au plan national, ne cesse d’augmenter, particulièrement pour les femmes, les cadres et les professions intellectuelles supérieures, notamment en ce qui concerne l’obésité.

     

    23 % ont une alimentation déséquilibrée

    Les hommes restent cependant les plus fortement concernés par le surpoids. Ouvriers, chômeurs, avec un niveau d’études inférieur au bac, agriculteurs ou vivant dans des petites communes… Le nombre d’hommes en surcharge pondérale est très élevé. Le surpoids augmente avec l’âge, d’où une prévalence élevée chez les retraités, et elle diffère selon qu’on vit en Gironde ou en Corrèze. En effet, 50 % des Girondins sont en surpoids, contre 60 % des Corréziens. Parmi les personnes sondées, trois quarts jugent leur alimentation équilibrée, 23 % admettent ne pas avoir une nourriture adaptée et 2 % ne savent pas ou ne veulent pas se positionner. La proportion de personnes considérant leur alimentation déséquilibrée a augmenté depuis 2018 et concerne plutôt les jeunes, les ouvriers, les chômeurs, les inactifs ou les étudiants, les personnes ayant un niveau d’études inférieur au bac et les personnes vivant seules.

    Si l’on considère qu’une bonne activité physique est estimée à plus de deux heures et quart par jour (1), 41 % des personnes interrogées reconnaissent une activité à un niveau élevé, donc favorable pour la santé, ce qui est bien. En revanche, 39 % des personnes interrogées admettent un niveau faible, les femmes particulièrement – tout comme au niveau national –, et 20 % un niveau modéré. Un quart des Néo-Aquitains présente à la fois un niveau d’activité physique faible et un niveau de sédentarité élevé, ce qui, ajouté à une alimentation déséquilibrée, et à une surcharge pondérale, accroît le risque de maladies cardiovasculaires et de cancers.

    (1) L’activité physique désigne tous les mouvements effectués, dans le cadre des loisirs, pour se déplacer d’un endroit à l’autre, sur le lieu de travail ou lors des tâches ménagères, selon l’OMS.

     

     
     
     
     
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