JO 2024 : quels sont les cadeaux offerts aux athlètes médaillés ?

Hormis les médailles, les athlètes sacrés aux Jeux olympiques recevront deux autres cadeaux, imaginés par l'organisation des Jeux olympiques.

Par Thomas Graindorge 

Sacrés champions olympiques en rugby à 7, Antoine Dupont et ses coéquipiers ont donc chacun reçu cette affiche en édition limitée. © Phil Noble / REUTERS

Quelle plus grande fierté que d'être sacré médaillé olympique ? Recevoir cette médaille en or, argent ou bronze, et faire le bonheur d'une nation toute entière ? Les plusieurs centaines de chanceux qui obtiendront la breloque tant convoitée auront également droit à deux cadeaux supplémentaires. L'un d'entre eux, révélé par l'organisation de Paris 2024 lundi 22 juillet, n'est ni plus ni moins que la mascotte olympique, version médaillée. 

La particularité sera que l'emblème de la médaille, cousu sur le ventre de la mascotte, sera d'or, d'argent ou de bronze, en fonction de la place sur le podium de l'athlète médaillé. Ces peluches « Phryges », fabriquées en Bretagne, se distinguent également par la couleur des chaussures ainsi que le texte « Bravo » inscrit au dos de la mascotte. Les médaillés paralympiques ne seront pas en reste, puisque la couleur se distinguera aussi via l'emblème, la prothèse ainsi que le texte « Bravo » inscrit en braille. « Il y aura autant de mascottes édition médaillées fabriquées qu'il y aura d'athlètes médaillés aux Jeux de Paris 2024 », promet l'organisation.

Un poster en édition limitée

Mais ce n'est pas le seul cadeau que recevront les athlètes. Ils auront également le droit à une affiche officielle des Jeux, révélée en mars dernier. Elle est disposée dans un cylindre d'une quarantaine de centimètres, remise en même temps que les médailles. Imaginé par l'artiste Ugo Gattoni, ce poster officiel est cependant une édition limitée. Cette déclinaison « célébration » sera disponible à la vente pour le grand public dès le 25 juillet prochain en 2 024 exemplaires, précise de nouveau Paris 2024.

Ces cadeaux sont une tradition dans l'histoire des Jeux olympiques. Pour les Jeux olympiques, c'est d'abord l'affiche qui est remise lors de la cérémonie des vainqueurs, puis la mascotte dans un second temps. Pour les Jeux paralympiques, l'ordre des cadeaux sera inversé. On imagine déjà Léon Marchand ou Teddy Riner avec cette peluche et cette affiche en main ! 

Alena Ivanchenko, 20 ans, est accusée d'avoir «liké» un message pro-guerre. (Florian Frison/DPPI via AFP)

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Des «athlètes individuels neutres» qui ne le seraient pas vraiment ? D’après le dernier décompte, il y a officiellement 15 Russes et 17 Bélarusses autorisés à participer aux Jeux sans symboles à l’effigie de leur pays, comme l’a imposé le Comité international olympique (CIO) pour sanctionner la Russie et son allié, depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022. Après avoir banni le pays dans un premier temps, l’instance avait négocié le retour des sportifs russes sous conditions strictes. Pour être à Paris, il leur fallait à la fois franchir l’obstacle des qualifications et un double contrôle, par les fédérations internationales puis le CIO lui-même, de leur absence de soutien actif à la guerre et de lien avec l’armée russe.

Or selon un rapport publié jeudi 25 juillet par la fondation internationale Global Rights Compliance, basée à La Haye, 10 des 15 Russes enfreignent les «principes de participation» des athlètes sous bannière neutre. Dit autrement, deux tiers de ces athlètes autorisés à participer aux JO ont exprimé leur soutien à l’invasion