• Le corps d’une femme découvert dans une poubelle dans le quartier de Montparnasse

    FAIT DIVERS Les policiers ont placé un homme en garde à vue... 

    Manon Aublanc

       

    Publié le 27/07/17 à 22h51 — Mis à jour le 28/07/17 à 10h38

     

    La police judiciaire a été saisi de l'enquête (Illustration).

    La police judiciaire a été saisi de l'enquête (Illustration). — Elisa Frisullo / 20 Minutes

    Le corps d’une femme a été retrouvé dans une poubelle de son immeuble ce jeudi dans le quartier Montparnasse à Paris, ce qui a conduit au placement de son compagnon en garde à vue, a-t-on appris de sources policières.

    La sœur de la victime, inquiète de ne plus avoir de nouvelles depuis le 13 juillet avait prévenu les forces de l’ordre, qui se sont rendues à son appartement.

    A l’arrivée des enquêteurs, le compagnon de la victime semblait « ivre »

    Sur place, les policiers rencontrent le compagnon de la victime qui « semble peu coopératif », selon une des sources policières. Au moment de l’arrivée de la police « il était avec un enfant de deux ans. Et semblait ivre », a confié une source policière au Parisien. Après une enquête de voisinage, les policiers apprennent qu’un container poubelle a disparu dans l’immeuble. Ils retrouvent le container dans une cave d’où se dégage une « odeur nauséabonde ». Le corps de la femme est à l’intérieur.

    Le compagnon, âgé de 34 ans et « connu des services de police pour diverses infractions », a été placé en garde à vue, selon une autre source policière. La police judiciaire a été saisie de l’enquête. Les riverains de l’immeuble ont pu regagner leur domicile : « On nous a laissés passer par petit groupe, relate cette habitante. Il a fallu montrer nos papiers d’identité et justifier que nous habitions là. J’ai traversé vite le hall. Il y avait vu un drap blanc par terre. J’ai tourné la tête » a expliqué un habitant à nos confrères.

     


  • Chez Danone, Muriel Pénicaud a gagné 4,74 millions d'euros en trois ans

    REMUNERATION La déclaration d'intérêts de la ministre du travail a été publiée jeudi par l'HATVP...

    20 Minutes avec AFP

     

    Publié le 28/07/17 à 02h58 — Mis à jour le 28/07/17 à 02h59

     

    Muriel Pénicaud, ministre du Travail, le 30 mai 2017 à l'Elysée.

    Muriel Pénicaud, ministre du Travail, le 30 mai 2017 à l'Elysée. — David Niviere/SIPA

    1,5 million d’euros annuels. C’est ce qu’a touché la ministre du travail, Muriel Pénicaud, alors qu’elle était directrice des ressources humaines chez Danone de 2012 à 2014, soit un total de 4,74 millions d’euros, selon sa déclaration d’intérêts publiée jeudi par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).

    Muriel Pénicaud a perçu, en tant que DRH de Danone, 1.212.721 euros net de rémunération et gratifications en 2012, puis 1.144.924 en 2013 et 2.388.877 en 2014.

    La ministre dénonce « les amalgames » sur sa plus-value

    La ministre a été mise en cause jeudi par des élus de gauche à la suite d’un article dans L’Humanité faisant état d’une plus-value boursière de plus d’un million d’eurosréalisée en vendant des stock-options en 2013 à la suite d’un plan social chez Danone. La sénatrice communiste Eliane Assensi l’a accusée d’avoir réalisé cette plus-value en profitant d’une "flambée boursière en faveur de Danone suite à l’annonce de la suppression de 900 emplois".

    Muriel Pénicaud a dénoncé des "amalgames", expliquant que "l’attribution du plan de stock-options" était "bien antérieure à l’annonce du plan de départs volontaires, et n’a aucun lien avec ce dernier", dans une interview au Figaro à paraître vendredi. "Le niveau de ma rémunération était fixé en toute transparence, avec une part fixe et une part variable différée, comme les 200 autres dirigeants de l’entreprise", a-t-elle encore dit.

    Embourbée dans l’affaire du déplacement de Macron à Las Vegas

    La HATVP, qui publie les déclarations d’intérêts concernant les rémunérations perçues par les ministres au cours des cinq années ayant précédé leur entrée en fonction, fait également apparaître une rémunération de 92.719 euros net pour Pénicaud en 2014 en tant que présidente de l’Agence française des investissements internationaux.

    A la tête de l’agence publique Business France, dont elle était directrice générale, elle a touché, en net, 161.845 euros en 2015, puis 203.124 euros en 2017 et 57.741 euros en 2017. Business France est soupçonné d’avoir enfreint la réglementation sur les marchés publics en ne faisant pas d’appel d’offres pour l’organisation d’un déplacement à Las Vegas d’Emmanuel Macron, ministre de l’Economie à l’époque, confiée au géant de la communication Havas en décembre 2015, alors que Muriel Pénicaud était à sa tête.