• Electro à Bordeaux : NNHMN, un duo aux ambiances transhumanistes à l’I.Boat

    Electro à Bordeaux : NNHMN, un duo aux ambiances transhumanistes à l’I.Boat

    Le bateau-lieu de musique bordelais accueille NNHMN samedi 13 avril. Un duo basé à Berlin, qui fait de plus en plus parler de lui sur la scène dark-electro

    Une chanteuse/un producteur-claviériste : la formule fonctionne depuis les années 1980. L’un de ses derniers avatars s’appelle NNHMN, duo venu de Berlin, qui sera ce samedi 13 avril dans la cale de l’I.Boat, et qui en incarne le versant dark-electro, avec un succès croissant depuis deux ou trois ans. Des rythmiques compactes et de grosses basses synthétiques d’un côté ; une voix éthérée de l’autre, qui s’accompagne de gestes amples et lents, avec des allures de sirènes : Michal Laudarg (lui) et Lee Margot (elle) jouent sur cette association pour créer des atmosphères sombres, hypnotiques et romantiques.

    NNHMN est l’abréviation de « Non-Human », le nom qu’ils avaient à la création de leur groupe, en Pologne. Une manière d’insister sur les identités transhumaines qu’ils développent sur disque et en formule live, à grand renfort de light-shows et de stroboscopes. Et en revendiquant l’influence de la techno (voire de la trance ?) autant que celle du punk ou du métal.

     

    20 h 30. Warm-up : Poison Point. De 8 à 13 euros. iboat.eu

     

     


  • Kei McGregor, l’héritier bordelais du jazz sud-africain en concert gratuit

     

     

     

     

    Kei McGregor, l’héritier bordelais du jazz sud-africain en concert gratuit

    Le fils de Chris McGregor, figure historique du jazz sud-africain, donnera un concert gratuit jeudi 11 avril au Garage moderne. Des classiques des années 1960 et 1970, mais aussi quelques morceaux totalement inédits

    C’est la cerise sur le gâteau dans le cycle d’événements que Sciences Po Bordeaux organise sur l’Afrique du Sud du 9 au 12 avril : le trompettiste Kei McGregor donnera un concert gratuit jeudi 11 avril au Garage moderne, après une conférence de l’anthropologue Denis-Constant Martin sur son père, Chris McGregor.

    Le père (1936-1990) était pianiste et a fait partie des musiciens qui ont fait connaître le jazz sud-africain, tout en militant contre l’apartheid, quoique étant blanc. Le fils, basé à Bordeaux, perpétue cet héritage musical, né de rythmes et de grilles d’accords typiques des ethnies zouloue et xhosa, mais enrichi des influences de Duke Ellington ou Thelonious Monk. Et même d’apports de musiciens jamaïcains ou trinidadiens rencontrés à Londres quand les artistes sud-africains ont fui la ségrégation dans les années 1960 et 1970.

     

    Le répertoire que joue Kei McGregor reprend la plupart des thèmes de ces années. « Mais on est aussi en train de déchiffrer de vieilles partitions de mon père, dit-il. Des morceaux totalement inédits qu’on rodera sur scène en vue d’un disque quatre titres. »

    À 21 h 30, 176, rue Achard.





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