• Le Krakatoa bientôt rénové, à quoi va ressembler la salle de concert de Mérignac ?

    Le Krakatoa bientôt rénové, à quoi va ressembler la salle de concert de Mérignac ?

    Le Krakatoa bientôt rénové, à quoi va ressembler la salle de concert de Mérignac ?

    Le Krakatoa va interrompre sa programmation de novembre 2024 jusqu’à la rentrée 2026, le temps des travaux, qui permettront de moderniser la salle et d’accueillir jusqu’à 1 500 spectateurs

    C’est une salle de concert mythique de l’agglomération bordelaise et l’une des plus vieilles Smac (Scène de musiques actuelles) de France. Le Krakatoa, à Mérignac, va être totalement rénové, à l’initiative de la Ville. Une première depuis sa création en 1990, dans un vieux bâtiment datant des années 1960. Il y a bien eu quelques aménagements pour la mettre aux normes mais elle n’a encore jamais subi de transformation aussi importante. Le permis de construire va être déposé et les travaux devraient débuter en janvier 2025, pour une durée de quatorze à quinze mois.

    La capacité d’accueil de la salle principale passera de 1 200 à 1 500 places, plus proche des standards des autres salles de Bordeaux Métropole, grâce à des coursives (balcons) installées en hauteur sur les côtés. Une seconde salle plus petite, de 250 places, va être ajoutée. Elle sera utilisée pour « faire découvrir de nouveaux artistes, dans un lieu plus chaleureux et adapté à la découverte », précise Didier Estèbe, directeur et créateur de l’association Transrock, en charge du Krakatoa.

    Des coursives latérales seront ajoutées dans la salle principale pour augmenter la jauge de 1 200 à 1 500 personnes.Des coursives latérales seront ajoutées dans la salle principale pour augmenter la jauge de 1 200 à 1 500 personnes.

    Dune Constructions

    La salle, propriété de la municipalité, sera adaptable pour pouvoir modifier sa configuration en fonction des concerts. « Les nouveaux équipements seront en meilleure adéquation avec les attentes des artistes, pour mieux les recevoir, mais aussi pour le confort du public et des salariés », ajoute le directeur. Le Krakatoa pourra poursuivre sa mission développement de projets culturels et de médiation, notamment grâce à l’ajout d’un nouvel espace d’expression et de création.

    Une salle secondaire de 250 places sera ajoutée pour faire découvrir de nouveaux artistes.Une salle secondaire de 250 places sera ajoutée pour faire découvrir de nouveaux artistes.

    Dune Constructions
    « Les nouveaux équipements seront en meilleure adéquation avec les attentes des artistes »

    Le bâtiment sera mieux isolé d’un point de vue sonore et thermique, pour permettre une meilleure acoustique mais aussi une meilleure performance énergétique. Des panneaux photovoltaïques seront installés sur le toit pour assurer une autoconsommation du lieu. L’esthétique extérieure sera revue (voir photo), pour en faire un écrin plus moderne.

    Programmation interrompue

    La programmation du Krakatoa sera interrompue dans l’enceinte dès le 30 novembre. Le temps des travaux, les activités de l’association Transrock et les projets de médiation pourront être délocalisés dans d’autres sites de la Ville. En revanche, la diffusion des concerts sera logiquement perturbée. « Nous allons collaborer avec nos partenaires et d’autres salles comme la Rock School Barbey à Bordeaux ou le Rocher de Palmer à Cenon pour quelques petites productions mais la programmation sera moins importante », précise Didier Estèbe.

    Le hall d’accueil sera également rénové.Le hall d’accueil sera également rénové.

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    La réouverture de salle est prévue pour le printemps 2026, avec la fin des travaux, mais la programmation classique ne reprendra pas avant septembre 2026. « Après réouverture, elle restera la même que d’habitude, avec des artistes variés qui remplissent la salle et d’autres moins connus à découvrir. On veut rester sur un public large, où se mélangent toutes les générations. Cela fait partie de notre ADN », promet le directeur.

    Ce projet de rénovation, entrepris en 2015 et approuvé par les élus en 2021, coûte 7,9 millions d’euros, financés par la Ville, avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles (1 million d’euros) et la Région Nouvelle-Aquitaine (1,5 million d’euros).

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