• ou est passé l'argent alloué pour aquitanis "Soutien au logement social : 23 millions d'euros pour Aquitanis et Gironde Habitat

    Soutien au logement social : 23 millions d'euros pour Aquitanis et Gironde Habitat

    ou est passé l'argent alloué pour aquitanis "Soutien au logement social : 23 millions d'euros pour Aquitanis et Gironde Habitat

    Fissure sur un pan de mur d'un balcon ' residence kipling" rue du Dr chweitzer bdx

    Malgré l'appel d'un locataire au gestionnaire d'aquitanis  ( agence gr-parc) aucunes réponses ,

    malgré la dégradation de cet immeuble

    De gauche à droite : Martine Jardiné (Gironde Habitat), Etienne Guyot (préfet de Gironde et de Nouvelle-Aquitaine), Olivier Sichel (Banque des Territoires), Jean-Luc Gorce (Aquitanis), Sigrid Monnier (Gironde Habitat). Crédit : DM

    La Banque des Territoires vient de souscrire des titres participatifs auprès des bailleurs sociaux Gironde Habitat et Aquitanis. Afin de renforcer leur fonds propres pour leur permettre de tenir la cadence de construction de logements sociaux.

    En milieu d’année, Bordeaux Métropole votait un fonds exceptionnel de 20 millions d’euros pour accompagner les mises en chantier à court terme, en vue de produire 4.000 logements sociaux d’ici 2026. Depuis, les acteurs régionaux du logement ne cessaient de réclamer une véritable politique du logement aux pouvoirs publics, dans un contexte de crise qui commence à impacter les promoteurs privés. Emanation du groupe Caisse des Dépôts, la Banque de Territoires est venue en terres girondines, en la personne de son directeur général Olivier Sichel, apporter son soutien aux bailleurs sociaux. Un appui pas uniquement moral, prenant aussi la forme de souscription de titres de participation, à hauteur de 10 millions d’euros pour Aquitanis et 13 millions au profit de Gironde Habitat. « Ce ne sont pas des prêts, on vient renforcer le haut de bilan, explique-t-il, c’est une question de soutenabilité entre les fonds propres et la capacité d’endettement. On accompagne un choc macroéconomique majeur », argumente-t-il, après avoir rappelé que le Livret A, dont les fonds financent habituellement les bailleurs sociaux, a vu son taux passer de 0,5 à 3% en deux ans.

    Car il y a urgence. « Il y a des zones tendues et trop de ménages peinent à accéder aux logements sociaux. La production reste insuffisante alors que le nombre d’agréments délivrés depuis 2020 est en hausse en Nouvelle-Aquitaine, qui est la première région de France sur ce plan », déplore le préfet de région Etienne Guyot. Sur le seul département girondin, « il y a eu plus de 45.000 demandes l’an dernier dont 31.000 sur le territoire de Bordeaux Métropole », rapporte le représentant de l’Etat. « Pour seulement 6.800 attributions », déplore le président d’Aquitanis, Nordine Guendez. Ceci alors que la Gironde gagne chaque année près de 20.000 habitants.

    La Banque des Territoires est un acteur patient. « On peut garder ces fonds facilement pendant 10 à 15 ans si on a besoin », souligne Sigrid Monnier, directrice générale de Gironde Habitat, qui va livrer 496 logements cette année, 605 en 2024 et veut tenir la cadence des 700 agréments par an. « C’est très élevé mais on ne peut pas faire plus », avertit-elle. « Le temps de construction s’est beaucoup allongé, on ne peut plus livrer des programmes en un an et demi comme avant. Et les coûts de construction ont augmenté de 20 à 25% », abonde sa présidente Martine Jardiné. Patient et peu gourmand : « Notre rémunération comprend une part fixe modérée et une partie mobile, modulée en fonction de la santé financière des bailleurs. On récupère l’argent in fine très très très tardivement », confirme-t-il. Aquitanis annonce pour sa part prévoir d’investir 430 millions d’euros sur les quatre prochaines années, « pour la construction de 1.600 logements et la rénovation de 1.000 autres », énumère son directeur général Jean-Luc Gorce.

    Une étude régionale pour sécuriser le foncier

    Au printemps dernier, la préfecture évoquait le lancement d’une étude relative au foncier stratégique à mobiliser afin d’anticiper l’avenir de la construction dans quatre départements sous pression. « Nous avons une conviction : quand on veut mobiliser du foncier, privé comme public, c’est parfois compliqué mais on y arrive. Du foncier mutable, on en trouve parfois de grandes surfaces », estime Sylvain Brillet, directeur général de l’Etablissement public foncier de Nouvelle-Aquitaine, instance en charge de cette réalisation. Attendus initialement fin 2023, les résultats seront plutôt livrés dans le courant de l’année prochaine. « Dans les Landes c’est fini, en Charente-Maritime c’est en cours, en Gironde aussi c’est porté par l’agence d’urbanisme et dans les Pyrénées-Atlantiques ça démarre », égrène-t-il. « Il y a une autre thématique, c’est la requalification des entrées de ville, proches des grandes surfaces », avance Olivier Sichel. « Des zones construites assez loin des centres-villes dans les années 60 et 70, rattrapées par l’urbanisation. Ce sont des espaces de reconquête à travailler, l’artificialisation est déjà faite », suggère-t-il pour répondre à la règlementation du ZAN.

     

    « Pouvoir d’achat, inégalités croissantes et déclassement social Extinction Rebellion cible des revendeurs de SUV près de Bordeaux »