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    Face au cauchemar que nous vivons aujourd'hui, la Révolution russe d'Octobre 1917 apparaît comme un rêve sublime. La révolution tant haïe par les classes dominantes, n’a jamais été aussi légitime et aussi nécessaire que maintenant. Aucun remède ni aucune thérapie ne sont en mesure de guérir un monde atteint d’une maladie mortelle, le capitalisme. Il n' y a pas d'autres moyens pour abolir l'ordre établi que la révolution. En quelques mois seulement la Révolution russe a changé la face du monde. En février et en octobre 1917, cent ans déjà, les ouvrières et les ouvriers de Petrograd se soulèvent contre la misère et l'humiliation. L'armée refuse de tirer. La troupe fraternise avec les ouvriers. Le Tsar abdique. Le régime despotique et multicentenaires s’effondre. Le Gouvernement bourgeois provisoire s'efface. Les Soviets composés d'ouvriers, de paysans pauvres et de soldats prennent le pouvoir. Ce qui relevait de l'impossible devient une réalité. L'ordre établi est renversé. La Révolution était là, dans les usines, dans les casernes, dans les ports, dans les quartiers, sur les places publiques des villes et des villages, dans les champs et sur le front, portant en elle les aspirations et les espoirs les plus simples et les plus grandioses de tout un peuple et de tous les travailleurs du monde.

     

    En moins d'un demi siècle après la glorieuse Commune de Paris, les opprimés s'emparent à nouveau du pouvoir et entrent dans l'histoire. Car ce sont les masses et leurs dirigeants révolutionnaires qui font l'histoire. Dépouillées de toute leur humanité, leur intérêt objectif est de renverser de fond en comble les conditions d’existence matérielles et morales dans lesquelles elles sont asservies et méprisées. Il ne s'agit pas pour elles d'améliorer la société existante pour la rendre supportable, mais de l'abolir. Il ne s'agit pas de mettre en place une quelconque démocratie bourgeoise, mais d'installer la dictature du prolétariat.

     

    Les masses des opprimés savent que les puissants ne renoncent jamais à leurs privilèges, qu'ils n'accordent jamais rien par générosité ou grandeur d'âme et qu'ils ne reculent devant rien pour sauver leurs intérêts et perpétuer leur système. La marche vers le socialisme ne peut résulter d’une quelconque perfection de la démocratie bourgeoise, de la conciliation des classes, des élections etc. L’entente des classes est une chimère, une rêverie produite et entretenue par les classes exploiteuses. Elle est contredite chaque jour par les faits. Seule l’appropriation des moyens de production par les travailleurs permettra de briser cette servitude économique, source première de leurs malheurs. La révolution est la seule alternative au capitalisme et à ces guerres abjectes. Il s'agit donc, sans compromis ni conciliation avec les oppresseurs, de détruire un monde injuste pour reconstruire sur ses ruines un autre plus juste et plus lumineux. Même si l'Union Soviétique n'existe plus, la Révolution d'Octobre, restera à jamais un exemple irremplaçable pour tous les peuples opprimés.

     

    John Reed, journaliste, poète et révolutionnaire américain (1887/1920), décrivait ainsi les premiers moments de la prise du pouvoir après que les délégués aient voté à l'unanimité la proclamation de paix proposée par Lénine à tous les peuples belligérants : « Quelque chose s'était brusquement éveillé en tous ces hommes. L'un parlait de la révolution mondiale en marche, un autre de l'ère nouvelle de fraternité, où tous les peuples ne seront plus qu'une grande famille (…) Mus par une commune impulsion, nous nous trouvâmes soudain tous debout, joignant des voix dans l'unisson et le lent crescendo de l'Internationale. Le chant roulait puissamment à travers la salle, ébranlant les fenêtres et les portes et allant se perdre dans le calme du ciel » (1).

     

    Mais l'Internationale n'est pas seulement un poème, un chant révolutionnaire dédié aux hommes et aux femmes de la Commune et à tous les « damnés de la terre », elle est devenue l'hymne du

    socialisme international. Une IIIe. Internationale a été fondée pour que les idées et les pratiques révolutionnaires se répandent dans la classe ouvrière partout à travers le monde. Car la Révolution d'Octobre n'est qu'un prélude, un pas sur le très long et le très difficile chemin de la révolution socialiste mondiale. Au capitalisme mondialisé doit correspondre une révolution mondiale. Les frontières de la Russie sont trop étroites pour contenir cet immense soulèvement révolutionnaire. La révolution ne peut se développer et s'épanouir qu'en tant que mouvement réel planétaire. Car là où il y a exploitation de l'homme par l'homme, il y a ipso facto une guerre permanente qui oppose oppresseurs et opprimés et qui ne peut se terminer que par le renversement révolutionnaire du capitalisme. Il ne s'agit pas que de la géographie mais d'une autre frontière celle qui sépare les classes sociales. Le destin de la Révolution russe dépendait dans une large mesure du triomphe et de l'accès au pouvoir de la classe ouvrière des autres pays notamment les plus avancés : « (...) il est absolument certain que la victoire finale de notre révolution, si elle devait rester isolée, s'il n'y avait pas de mouvement révolutionnaire dans les autres pays, serait sans espoir  » disait Lénine (2). La portée de la Révolution prolétarienne d'Octobre 1917 est non seulement historique, elle est aussi et surtout universelle.

     

    C'est cette dimension planétaire de la Révolution russe, « ce foyer de contagion », que les bourgeoisies occidentales ne peuvent ni supporter ni tolérer. Elle menaçait partout l'existence même de leur système. D'autant plus que l'onde de choc de la révolution s'est rapidement propagée un peu partout à travers le monde et surtout en Europe. De l'Espagne à la Hongrie en passant par l'Allemagne, la France, l'Angleterre et l'Italie, les ouvriers commençaient à relever la tête. Car le salut de tous les ouvriers et derrière eux tous les opprimés de la terre réside dans la Révolution socialiste. Elle est le seul et l'unique moyen qui leur permet de briser les chaînes de l'esclavage moderne et de se libérer d'un système qui les opprime. Il fallait donc, vaille que vaille, détruire totalement le nouveau pouvoir ouvrier et effacer de l'histoire des hommes cette grande révolution.

     

     

    Dans une sainte croisade, les puissances impérialistes, alors qu'elles s’entre-tuaient hier encore dans une terrible guerre, ont lancé leurs forces contre la jeune révolution russe. Elles ont imposé un blocus total pour affamer la population et étouffer la révolution. La contre-révolution est encouragée, soutenue, financée et armée par les puissances impérialistes. L'Armée Rouge (composée de militants, d'ouvriers, de soldat, de paysans pauvres etc.), grâce à sa discipline et à sa détermination sans faille à défendre la révolution, a pu courageusement tenir tête à ses ennemis intérieurs et extérieurs. Mais sa victoire a été éclipsée par la défaite de la classe ouvrière en Europe. Partout les soulèvements des travailleurs ont été écrasés dans le sang. Rosa Luxembourg et Karl Liebknech, figures emblématiques de la classe ouvrière allemande, sont assassinés alors que se développait dans le pays un mouvement révolutionnaire (3). « Elle avait dit aux pauvres la vérité. Et pour cela les riches l’ont assassinée » disait Bertolt Brech (4).

     

    La défaite de la classe ouvrière allemande, c'est aussi la défaite de la révolution russe et de tous les travailleurs du monde. Isolée, encerclée par les forces impérialistes dont l'unique objectif est de détruire l’État ouvrier, la révolution s'est repliée sur elle-même, sur son territoire national abandonnant ainsi sa nature internationaliste. Mutilée et étouffée par une bureaucratie qui a remplacé le pouvoir des ouvriers et des paysans pauvres, la révolution n'a pu se consolider ni parvenir au bout de sa logique émancipatrice et libératrice.

     

    Mais cette glorieuse révolution avait dès le départ jeté les bases d'une société plus juste et plus fraternelle. Tous les secteurs de l'industrie, de la finance sont expropriés et nationalisés. La production et la répartition des produits sont sous le contrôle quasi total des ouvriers. Les terres appartiennent désormais aux citoyens capables de les exploiter. Le salariat en tant qu'organisation économique et sociale est aboli. La paix entre les peuples remplace la guerre et le carnage impérialiste. Un slogan simple résume ces premiers objectifs de la révolution : « La paix, le pain et la terre ».

     

    La révolution a également rendu aux femmes leur dignité dans un pays arriéré et imbibé de préjugés contre les femmes. Elle a élevé l'égalité des deux sexes au rang des priorités malgré une situation économique et sociale difficile. Lénine dans un discours prononcé à la Conférence des ouvrières de Moscou soulignait l'importance de cette immense tâche : « Depuis bien longtemps, depuis des siècles, tous les mouvements émancipateurs d'Occident ont réclamé l'abolition de ces lois vétustes et l'égalité des deux sexes devant la loi. Mais pas un Etat démocratique, pas une république avancée, n'a pu opérer cette réforme, car là où existe le capitalisme, là où subsiste la propriété privée de la terre, des fabriques et des usines, là où subsiste le pouvoir du capital, l'homme conserve ses privilèges. (…) Nous pouvons le dire avec fierté et sans crainte d'exagération, il n'y a pas un seul pays au monde, en dehors de la Russie des Soviets, où la femme jouisse de tous ses droits (…). C'était là une de nos premières et plus importantes tâches » (5).

     

    L’enthousiasme révolutionnaire a libéré la parole. Des débats passionnés sur les rapports hommes /femmes, sur la sexualité, sur la famille enflammaient la jeunesse. Les meetings politiques sur la construction du socialisme un peu partout fleurissaient. La révolution a donné un élan magnifique à la poésie, au théâtre, à la musique, aux arts, bref à tout ce qui était inaccessible aux ouvriers, aux soldats et aux paysans pauvres et d'une manière générale aux masses populaires. Le peuple s'est emparé ainsi de la culture qui était jusqu'alors réservée à une caste de privilégiés. Mais cet aspect de la révolution culturelle s'est heurté à la réalité de l'analphabétisme et de l'ignorance des masses. C'est pourquoi l'une des tâches essentielles de la révolution était de « liquider l'analphabétisme » : « Oui le ballet, le théâtre, l'opéra, les expositions de peinture et de sculptures modernes, tout cela sert pour beaucoup à l'étranger de preuve que nous, les bolcheviks, ne sommes pas du tout les terribles barbares que l'on pensait. Je ne récuse pas ce genre de manifestations de la culture sociale et ne les sous-estime pas. Mais j'avoue que dans l'âme je suis plus sensible à la création de deux ou trois écoles primaires dans des villages perdus qu'au plus magnifique objet dans une exposition » disait Lénine (6).

     

    La Révolution d'Octobre 1917 a montré et montre toujours aux travailleurs et aux opprimés du monde entier la voie à suivre, celle de la révolution socialiste. Car il n' y a pas d'avenir pour l'humanité dans le capitalisme. Plus il s'enfonce dans la crise et plus il devient menaçant pour l'homme et pour la nature : guerres, terrorisme, chaos au Moyen-orient, montée du néofascisme aux États-Unis et en Europe, paupérisation planétaire des masses et enrichissement extraordinaire d'une minorité, saccage de la nature, scandales et corruption généralisés etc. etc, On est loin de la « Fin de l'histoire » de Fukuyama. Le spectre de la Révolution d'Octobre hante toujours la société bourgeoise. Mais ce système, ennemi de l'homme et de la nature, ne disparaîtra pas spontanément de lui-même. Seule la révolution est en mesure de mettre un terme à la résistance de la minorité d’exploiteurs, et d’enfanter une nouvelle société. Même si les conditions ne sont pas réunies, la révolution reste l’unique solution. Les obstacles immenses et innombrables qui se dressent face à ce changement ne sauraient effacer ni la légitimité ni la nécessité de la révolution.Toutes les demi-mesures et toutes les réformes, si elles ont contribué à améliorer provisoirement la situation des esclaves modernes que sont les salariés, restent insuffisantes. Pire, les réformes économiques, sociales et politiques, aussi nécessaires soient-elles, ne font en dernière analyse que perpétuer l’asservissement général engendré par le système. Mais la révolution ne se décrète pas, ne s'improvise pas, elle se prépare comme l'a démontré d'une manière admirable la glorieuse révolution russe. Les bolcheviks et derrière eux l'immense majorité de la population ont préparé et finalement rendu possible la victoire d'Octobre 1917. Cette victoire reste et restera comme une immense possibilité à réaliser pour les travailleurs et les opprimés de tous les pays.

     

    Mohamed Belaali

     

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    (1)John Reed, « Dix jours qui ébranlèrent le monde » (préface de Lénine). Editions Tribord, 2010 pages 228 et 229

    (2)« Rapport politique du comité central », le 7 mars 1918 :

    http://www.marxistsfr.org/francais/lenin/works/1918/03/d7c/vil19180300-02c7.htm

    (3)http://www.belaali.com/article-social-democratie-et-collaboration-de-classes-50152165.html

    (4)http://www.humanite.fr/la-passion-lumineuse-de-rosa-liberte-602654

    (5)https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1919/09/vil19190923.htm

    (6)cité par Claude Frioux, dans « LÉNINE, MAIAKOVSKI, LE PROLETKULT ET LA RÉVOLUTION CULTURELLE » page 102 :

    http://www.persee.fr/doc/litt_0047-4800_1976_num_24_4_2059

     

     

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    L'Empire romain (latin : Imperium romanum) est le nom donné par les historiens à la domination romaine antique entre 27 av. J.-C. et 476 ap. J.-C.. Pour la période postérieure, de 476 ap. J.-C. à 1453 ap. J.-C. (qui concerne surtout la partie orientale de l'Empire, avec Constantinople pour capitale) les historiens parlent aujourd'hui d'Empire byzantin. Ce terme n'est apparu qu'au XIXe siècle, ses habitants de l'époque l'appelant toujours « empire des Romains », et la distinction entre Empire romain et Empire byzantin, ainsi que la date de naissance à lui assigner sont une question de convention entre chercheurs modernes2. En Europe de l'Ouest et centrale, l'Empire d'Occident (800-924) des rois carolingiens, puis le Saint-Empire romain (962-1806), dont les souverains se faisaient encore appeler « Empereur des Romains », se considéraient eux aussi comme les successeurs légitimes de l'Empire antique.

    Durant la période de cinq siècles allant de 27 av. J.-C. à 476 ap. J.-C., l'État romain s'est agrandi au point d'englober un territoire allant de la Maurétanie Tingitane (Maroc) jusqu'à la Mésopotamie, et de la Britannie (Angleterre) jusqu'à l'Égypte, créant ainsi l'une des plus grandes entités politiques de l'Histoire, qui influença profondément le monde méditerranéen, sur le plan culturel, linguistique et finalement religieux, tout en assurant la conservation de la civilisation grecque antique reçue en héritage. La période impériale fut aussi un temps de développement des échanges économiques, facilité par la construction d'un important réseau routier qui a existé parfois jusqu'à l'époque moderne.

     
    Évolution du territoire de la république et de l'empire.

    L'Empire fut fondé par Auguste, qui mit fin à la dernière guerre civile, dans la toute fin de la République romaine. Contrairement au régime républicain, qui était oligarchique, l'Empire fut une autocratie, tout en conservant durant le principat des apparences républicaines : le pouvoir politique était principalement détenu par un seul homme, l'empereur, qui s'appuya sur une bureaucratie sans cesse plus développée, sur une administration territoriale importante et sur un puissant appareil militaire. De la fondation par Auguste jusqu'à la déposition de son dernier empereur, Romulus Augustule, l'Empire eut une histoire intérieure et extérieure complexe, caractérisée, au départ, par une certaine stabilité politique — période du principat —, puis, à partir du IIIe siècle, par une instabilité de plus en plus importante — crise du IIIe siècle et dominat. Les coups d'État et les guerres civiles se multiplièrent, tandis que l'Empire avait à affronter de plus en plus d'ennemis à ses frontières.

    En effet, à partir de la fin du IIe siècle, Rome est confrontée à ce que l'historiographie ultérieure a appelé les invasions barbares. Il s'agissait, en réalité, de mouvements de populations de très grande ampleur, réalisés sur de longues durées. Les peuples dits « barbares », en se déplaçant vers l'ouest, finirent par se heurter à la frontière romaine, militairement gardée, et, poussés par d'autres peuples plus à l'est, tentèrent de la percer. Si l'Empire parvint, dans un premier temps, à repousser les envahisseurs, la crise du IIIe siècle vit les frontières céder une première fois. En réaction aux périls extérieurs, le pouvoir romain, à partir de la tétrarchie, chercha à se renforcer : les centres de décision politique et militaire furent multipliés, l'administration développée et militarisée, et la taille de l'armée augmentée. Le IVe siècle fut l'époque des guerres civiles entre les successeurs des tétrarques, et il fut dominé par la personnalité de Constantin Ier, qui rénova profondément l'État romain, en lui donnant ses caractéristiques définitives.

    À cette époque, le pouvoir était devenu un régime absolu, avec une cour et un protocole de type oriental. La fin de la proscription du christianisme, sous Constantin, puis son établissement comme religion d'État par Théodose Ier est le fait le plus marquant de la civilisation romaine, dans cette période que l'on appelle l'Antiquité tardive. Appuyée sur l'appareil administratif romain, extrêmement développé, l'Église acquit une place prépondérante dans tous les territoires romains, avant d'être chassée, par la conquête musulmane, d'une partie de ceux-ci.

    Après la division de l'Empire en deux entités — l'Empire romain d'Orient (pars orientalis) et l'Empire romain d'Occident (pars occidentalis), la partie occidentale est marquée, à partir du Ve siècle, par un délitement continu de l'autorité politique au profit des royaumes germaniques : la puissance militaire s'effondre, l'économie est exsangue, et la domination territoriale se réduit, jusqu'à ne pas dépasser l'Italie. L'Empire s'est effondré d'une manière progressive, et la déposition, par Odoacre, du dernier empereur Romulus Augustule, est finalement un événement mineur, de portée seulement symbolique.

    Éteint en Occident en 476, l'Empire romain persista en Orient, autour de sa capitale, Constantinople. Le nouvel État mêla, comme l'ancien Empire, des éléments de civilisation grecs et latins, mais la part grecque est devenue prépondérante. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, l'appellation « byzantin » (qui date du XVIe siècle, mais était peu connue) se généralise pour l'Empire romain d'Orient, mais en fait, il n'existe pas de fondation ni de début de l'Empire byzantin, qui n'est que la période médiévale et finale de l'Empire romain, prenant fin en 14532.

     

     

    Empire romainN 1
    Imperium romanum (la)

    Βασιλεία Ῥωμαίων (Basileía Rhômaíôn) (grc)

    -27395 / 476 / 1453B 1

    Drapeau
    Vexillum avec l'aigle et le sigle de l'État romain : SPQR.
    Description de cette image, également commentée ci-après

    L'Empire romain à son apogée territoriale, sous Trajan, en 117 apr. J.-C.

    Informations générales
    Statut autocratie
    Capitale Rome, puis, à partir de 286, différentes capitales
    Langue latin, grec ancienB 2
    Religion religion romaine antique puis christianismeB 3
    Monnaie monnaie romaine
    Démographie
    Population 25 av. J.-C. env. 56 000 000 hab1.
    117 apr. J.-C. env. 88 000 000 hab1.
    Densité 25 av. J.-C. 20,7 hab/km2
    117 apr. J.-C. 17,6 hab/km2
    Superficie
    Superficie 25 av. J.-C. 2 750 000 km21
    50 apr. J.-C. 4 200 000 km21
    117 apr. J.-C. 5 000 000 km21
    390 apr. J.-C. 4 400 000 km21
    Histoire et événements
    31 av. J.-C. Bataille d'Actium
    27 av. J.-C. Octave est proclamé « auguste »
    285 apr. J.-C. Dioclétien établit la Tétrarchie
    330 apr. J.-C. Constantin Ier fonde la ville de Constantinople
    395 apr. J.-C. Division de l'Empire entre Arcadius et Honorius,
    demeurée définitive
    476 apr. J.-C. Fin de l'Empire romain d'Occident
    1453 apr. J.-C. Fin de l'Empire romain d'Orient
    Empereur
    -27 à 14 Auguste
    378 à 395 Théodose Ier
    475 à 476 Romulus Augustule
    1448 à 1453 Constantin XI Paléologue
     

    Entités précédentes :

     
     
    1. À partir de l'année 395 apr. J.-C., l'Empire est divisé en deux parties, ce jusqu'à Justinien qui le réunifia en partie au VIe siècle avant que la partie occidentale ne tombe définitivement hors du contrôle administratif de l'écoumène constantinopolitain — Empire romain d'Occident et Empire romain d'Orient. C'est le premier qui prend fin en 476, le second ne tombera qu'en 1453, date de la chute de Constantinople devant les armées ottomanes.
    2. Le latin était la langue officielle de l'État, le grec ancien la langue des élites cultivées.
    3. L'on ne prend ici pas en compte les nombreuses religions qui existaient dans l'Empire.

     





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