• Sécurité. À Paris, la police municipale divise la gauche

    Pour l'instant pas de police municipale dans la capitale mais des agents de sécurité et de surveillance parisiens qui dépendent de la direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection de la ville de Paris. © AFP / Lionel Bonaventure
    Pour l'instant pas de police municipale dans la capitale mais des agents de sécurité et de surveillance parisiens qui dépendent de la direction de la Prévention, de la Sécurité et de la Protection de la ville de Paris. © AFP / Lionel Bonaventure
     

    Sécurité. À Paris, la police municipale divise la gauche

    Vendredi 28 Mai 2021
    Lola Ruscio

    Voulue par la maire PS de Paris, Anne Hidalgo, la création d’une police municipale crée des remous au sein de la majorité. Écologistes et communistes mettent en garde contre une mesure jugée dangereuse.

     

    Depuis des années, des élus de la majorité parisienne prévenaient : ils ne voteraient pas en faveur de la création une police municipale dans la capitale. Cette disposition était pourtant une promesse de la candidate Hidalgo pendant sa dernière campagne. En 2019, à l’approche de l’élection municipale, la socialiste s’est engagée à lancer une police municipale armée de matraques, qu’elle avait jusqu’alors rejetée avec force. Une fois réélue à l’Hôtel de ville, elle s’est réjouie de l’adoption d’une disposition de la proposition de loi « Sécurité globale » ouvrant la voie à la création d’une police municipale parisienne. Avec 5 000 policiers d’ici 2024, ce nouveau dispositif devrait naître courant 2021.

    Mais le sujet divise encore la majorité, à quelques jours du vote de cette délibération, lors du prochain conseil municipal, prévu du 1 er au 4 juin. « La police municipale ne doit pas se substituer à la police nationale, les prérogatives ne sont pas les mêmes », a rappelé la présidente du groupe EELV, Fatoumata

     

     

     
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