• Au rapport

    La crise sanitaire a modifié les conditions de travail de près d’un travailleur sur deux

    Près de la moitié des personnes interrogée par la Dares ont constaté une «relative stabilité» de leurs conditions de travail depuis le début de la pandémie de Covid-19. Au contraire, dans les secteurs les plus exposés ainsi que pour certains télétravailleurs, la crise a pu entraîner des dégradations importantes.

     

     

     

     

    par Frantz Durupt

    publié le 28 mai 2021 à 18h00
     

    Et alors, le boulot, comment ça va après plus d’un an de crise sanitaire ? Selon les personnes, cette simple question révèle des choses très différentes, si l’on en croit une étude révélée ce vendredi par la Direction des études et de la recherche du ministère du Travail (Dares). Cette dernière a fait les choses en grand : son enquête TraCov, réalisée entre janvier et mars de cette année, compile les réponses de plus de 17 000 personnes qui étaient alors en emploi (complet ou partiel). Il en ressort un pays coupé en deux parts à peu près égales entre, d’un côté, ceux qui ont le sentiment que leurs conditions de travail n’ont pas ou peu varié depuis l’avant-crise (ils sont 54%) et, de l’autre, ceux qui ont constaté des changements sensibles.

     
     

    Parmi ceux qui ont constaté une «relative stabilité», on en trouve beaucoup, et c’est logique, dont l’activité n’a pas fondamentalement évolué malgré le Covid-19 : c’est le cas par exemple de salariés de l’agriculture, de l’industrie et de la…

     

  • Entrée de la Bourgogne-Franche-Comté au capital de MBF Aluminium : «C’est ça ou la liquidation»

     
    La région socialiste a décidé de participer au financement de la fonderie du Jura, dont l’avenir reste incertain. La présidente de la collectivité, Marie-Guite Dufay, explique les contours de cette proposition «atypique à cette échelle».

    par Damien Dole

    publié le 27 mai 2021 à 7h30
     

    Le sort de la fonderie du Jura est suspendu depuis des mois aux négociations entre Bercy et les repreneurs, aux décisions du tribunal de commerce de Dijon. La liquidation judiciaire plane au-dessus de cette usine qui fabrique notamment des carters de transmission et d’huile pour les constructeurs. L’un d’entre eux, Renault, a précipité – notamment en annulant les deux tiers d’une énorme commande pour la faire produire en Espagne – l’an dernier la chute d’une entreprise dont la gestion par la direction interroge les professionnels du secteur. Reste que l’avenir de 270 salariés est suspendu à ce que voudront bien en faire les pouvoirs publics et les investisseurs intéressés.





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