• A Marseille, l’association Clean my Calanques refuse de porter la flamme olympique sponsorisée par Coca-Cola

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    A Marseille, l’association Clean my Calanques refuse de porter la flamme olympique sponsorisée par Coca-Cola

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    L’association organise notamment des opérations de nettoyage du littoral à Marseille et dans le parc national des Calanques. Elle refuse de «porter une flamme qui est payée par ceux qui nous font nous baisser».

    par LIBERATION et AFP

    publié le 29 avril 2024 à 18h10
     

    Elle en a assez de ramasser les canettes sur le littoral méditerranéen. Clean my Calanques, une association marseillaise de défense de l’environnement, fait savoir ce lundi 29 avril qu’elle a refusé de porter la flamme olympique en raison de la présence de Coca-Cola comme parrain officiel des JO. «On ne va pas porter une flamme qui est payée par ceux qui nous font nous baisser» pour ramasser les déchets, a déclaré à l’AFP Eric Akopian, fondateur de l’association Clean my Calanques («Nettoie mes calanques»). Fondée en 2017, elle organise des opérations de nettoyage du littoral à Marseille et dans le parc national des Calanques, ainsi que des opérations de sensibilisation à la protection de l’environnement.

    La flamme olympique doit arriver à Marseille le 8 mai et y commencer son parcours à travers la France jusqu’à Paris pour l’ouverture des JO 2024 cet été (du 26 juillet au 11 août). Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, Clean my Calanques justifie son choix affirmant : «On n’est pas parfait», et ce n’est «rien contre les sports, ni contre les athlètes» mais «tout ce qu’il y avait autour des JO, les sponsors, etc. En fait, on ne se sentait pas trop en accord avec ça».

     
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    C’est particulièrement le fait que l’entreprise américaine Coca-Cola soit le parrain officiel du relais de la flamme qui a motivé la décision de cette association environnementale, rassemblant 320 adhérents. C’est l’une des entreprises «les plus polluantes au monde», l’une de celles «qui produisent le plus de plastique», affirme Eric Akopian, expliquant que l’organisation des JO, de manière générale, est problématique sur le plan social et sur le plan environnemental, selon lui, citant par exemple la production de goodies. Les emballages plastiques, autocollants et autres porte-clés sont des «choses qui paraissent mignonnes dit comme ça, mais sauf que nous, on sait qu’on va les retrouver sur tout le littoral».

     

    Son association a été lauréate d’Impact 2024, un appel à projet impulsé par le Fonds de dotation Paris 2024 et avait dans ce cadre sensibilisé des jeunes à l’écologie. «C’était une chose de faire un projet en collaboration avec eux pour sensibiliser des jeunes, c’en est une autre de porter la flamme et de s’afficher comme ambassadeur d’un événement qui peut s’améliorer, doit s’améliorer», détaille Céline Albinet, directrice de Clean my Calanques.

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