• JO 2024 : Hidalgo fustige les Parisiens qui font "gnagnagna" et promet un "grand plongeon dans la Seine"

    JO 2024 : Hidalgo fustige les Parisiens qui font "gnagnagna" et promet un "grand plongeon dans la Seine"

    La maire de Paris, Anne Hidalgo.
    Gabrielle CEZARD/SIPA

    JO 2024 : Hidalgo fustige les Parisiens qui font "gnagnagna" et promet un "grand plongeon dans la Seine"

    À moins de trois mois du début des jeux Olympiques, la maire de Paris continue de se montrer rassurante : au micro de RMC, elle maintient que la baignade dans la Seine sera bel et bien possible, n'en déplaise « aux sceptiques, qui font gna gna gna ».

    La Seine sera-t-elle vraiment ouverte à la baignade à l'occasion des jeux Olympiques de Paris 2024 ? Anne Hidalgo répond oui, trois fois oui. Au micro de RMC ce mardi 30 avril, la maire de la capitale s'est montrée rassurante sur le sujet, promettant que les épreuves de triathlon et de nage en eau libre (désormais appelée natation marathon) pourront bien se dérouler dans le fleuve – où piquer une tête est pourtant proscrit depuis 1923 pour raisons sanitaires.

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    « Je sais, il y a encore plein de gens sceptiques, qui font "gnagnagna, gnagnagna" », a regretté l'édile socialiste en marge de l'inauguration de la piscine Georges-Vallerey, dans le 20e arrondissement de la capitale, construite pour les Olympiades de 1924 et rénovée 100 ans plus tard. Et d'affirmer : « Alors tous les "gnagnagnas", je vous le dis, oui on va nager. Alors préparez-vous à dire : "quand même, elle l'a fait, ils l'ont fait ! Et on est en train de travailler autour de la semaine olympique pour préparer ce plongeon." »

    « Ça va être un grand moment »

    Anne Hidalgo va même plus loin : « un grand plongeon dans la Seine » va être organisé en juin, quelques semaines avant le début de l'événement. Une baignade inaugurale prévue au niveau du bras Marie (4e arrondissement), face à l’île Saint-Louis, sur l’un des sites où la baignade devrait être autorisée pour tous à l’été 2025. L'objectif ? Rassurer ceux qui restent dubitatifs.« On va tenir compte de la météo, donc on se donne un peu une fenêtre pour pouvoir avoir un plan B en cas de gros orages le jour J », a précisé la candidate malheureuse à la présidentielle de 2022. « Ça va être un grand moment et je pense qu'une fois cet exercice fait, les Parisiens et les Parisiennes seront convaincus que la Seine est un fleuve dont on prend soin. Ça fait des années qu'on le nettoie, qu'on l'assainit, nous aurons une Seine qui sera propre », a-t-elle encore martelé, ne donnant toutefois pas de date fixe pour ce test.

     

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