Le drame s’est produit à quelques semaines des élections européennes, alors que le Smer, son parti, est en tête des sondages. En Europe, Robert Fico est principalement connu pour sa proximité avec Vladimir Poutine et son homologue hongrois, ce qui lui a valu rapidement le surnom de « petit frère » de Viktor Orban. Quelques jours après son arrivée au pouvoir en octobre dernier, le populiste avait annoncé vouloir cesser toute aide militaire à l’Ukraine et s'était déclaré opposé à la mise en place de sanctions contre la Russie.

« Effroyable ». Le Premier ministre hongrois a été l’un des premiers à réagir à l’annonce de la fusillade, se déclarant de « profondément choqué par l’attentat odieux perpétré contre mon ami ». Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a, elle, écrit sur X que « de tels actes de violence n’ont pas leur place dans notre société et portent atteinte à la démocratie, notre bien commun le plus précieux. »

De son côté, le président Volodymyr Zelensky a qualifié cette attaque d'« effroyable ». « Nous condamnons fermement cet acte de violence à l’encontre du chef de gouvernement de notre Etat partenaire voisin, a-t-il ajouté sur X. Tout doit être mis en œuvre pour que la violence ne devienne pas la norme dans quelque pays que ce soit, sous quelque forme que ce soit ou dans quelque domaine que ce soit. »