• Paris 2024 : la CGT des éboueurs parisiens a déposé un préavis de grève pour les JO

    Les éboueurs franciliens réclament notamment une « prime exceptionnelle de 1 900 euros » pour les agents sollicités lors des Jeux de Paris 2024.

    Un éboueur à Paris, le 27 juillet 2023.

    Un éboueur à Paris, le 27 juillet 2023.  RICCARDO MILANI / HANS LUCAS VIA AFP

    La CGT FTDNEEA (filière traitement des déchets, nettoiement eau, égouts, assainissement) a déposé un préavis de grève, couvrant, entre autres, l’intégralité de la période des Jeux olympiques et paralympiques.

    Dans un communiqué publié mardi 30 avril, le syndicat des éboueurs franciliens appelle les agents de la Direction de la propreté et de l’eau (DPE) et des Transports automobiles municipaux (TAM DILT) à faire grève une partie du mois de mai et tout l’été. Deux périodes sont concernées par ce préavis : les 14, 15, 16, 22, 23 et 24 mai, puis du 1er juillet au 8 septembre.

    « Levier de pression »

    Les éboueurs franciliens réclament notamment une « prime exceptionnelle de 1 900 euros » pour les agents sollicités lors des Jeux de Paris 2024. Parmi leurs revendications figure également « une augmentation de l’IFSE (Indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise) de 400 euros par mois pour tous les personnels ».

    On retrouve également des revendications propres à chaque corps de métier : augmenter à 300 euros l’indemnité de conduite mensuelle aux éboueurs conducteurs de petits engins ; « un gain supplémentaire de point d’indice à chaque échelon » pour les éboueurs, égoutiers et fossoyeurs, etc.


  • Reste à charge chez le médecin, hausse des factures de gaz, compte formation, impôts… Ce qui change au 1er mai

    Doublement des franchises médicales, participation forfaitaire de 100 euros pour débloquer les heures du compte personnel de formation, hausse du prix du gaz… Plusieurs dispositions, mises en application à partir de mai, imposeront de nouveaux sacrifices à une large part de la population, déjà exsangue après plusieurs mois de crise inflationniste.

    Le 1er mai, plusieurs mesures politiques, qui auront des répercussions dans la vie quotidienne, prendront effet. Tour d’horizon de ces changements, dont certains imposeront à une large part de la population de mettre de nouveau la main au porte-monnaie.

    1. Hausse des tarifs du gaz

    La Commission de régulation de l’énergie (CRE), chargée de publier chaque mois le prix « repère » du gaz, l’avait annoncé le 10 avril. Les factures devraient, selon l’autorité administrative, traduire, à compter du 1er mai 2024, « une légère hausse » de « 1,4 % entre avril et mai 2024 », le prix repère moyen TTC « passant de 109,71 euros/MWh à 111,19 euros/MWh », avait-elle déclaré dans un communiqué, justifiant cette hausse par « une légère augmentation des prix de marché de gros de gaz naturel, qui étaient en baisse depuis la fin de l’année 2023 ».

    Concrètement : de 0,10914 euro en avril, le coût du kWh pour l’eau chaude et la cuisson devrait ainsi s’élever à 0,11061 euro, en mai. Côté chauffage, le prix repère actuellement fixé à 0,08792 euro va augmenter pour atteindre 0,08940 euro.

    Depuis la disparition des tarifs réglementés de vente (TRV), en juillet 2023, les chiffres publiés mensuellement par la CRE à titre indicatif permettent d’évaluer « les coûts supportés par les fournisseurs au titre de la fourniture de gaz naturel pour un client résidentiel ».

     

     





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique