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    Pas-de-Calais : il tue sa future femme pour une maîtresse… qui était en fait un brouteur

    À Beussent, dans le Pas-de-Calais, Nicolas H. a cru vivre le grand amour avec une jolie blonde… en réalité un faux profil sur Facebook créé par un arnaqueur. Le jeune homme est allé jusqu'à massacrer sa compagne à coups de couteau et de marteau.

    Que s’est-il passé dans la tête de Nicolas pour qu'il en vienne à massacrer sa future femme ? La famille d’Alicia, la victime, cherche encore des explications à ce geste fou. Infirmière de 28 ans en Ehpad, pleine d’entrain, très serviable, la jeune femme rêvait d'« un beau mariage et d'un petit bébé, c’étaient ses projets, confie son frère Sébastien à Marianne. Elle était très joviale et attachante. Elle allait toujours de l’avant et s’était beaucoup investie dans ses études pour réussir. »

     

     


  • Les 400 culs

    Les sites de rencontres dans la chasse aux faux profils

     
    Reconnaissance faciale, carte d’identité, système de notation… En réponse à la multiplication de faux comptes, les applications de rencontres n’hésitent plus à faire passer des contrôles et certifier leurs utilisateurs. Suffisant ?
     
     
     

    par Agnès Giard

    publié aujourd'hui à 10h31
     

    En mars, dans le petit village de Beussent, dans le nord de la France, un homme est mis en examen pour le meurtre de sa compagne, Alicia, 28 ans. Il l’a tuée alors qu’il entretenait une relation avec Béatrice, une femme qui n’existe pas, «rencontrée» sur Facebook. Le profil de Béatrice est en réalité celui d’un «brouteur» – un escroc spécialisé dans la simulation de sentiments –, originaire de Côte-d’Ivoire. Ce féminicide aurait-il pu être évité ? Pour en finir avec les faux comptes créés par des arnaqueurs, la plupart des applications de rencontre cherchent à rendre leurs plateformes plus sûres. Pour s’assurer que les utilisateurs ne mentent pas sur leur identité, certaines emploient les grands moyens. C’est le cas de Joyce, une des premières (sinon la toute première) à faire passer ses membres par l’équivalent d’un contrôle de sécurité.

    Lancée en 2017, cette application de rencontres allemande propose un système de «vérification» qu’il est tout à fait possible de refuser, mais… les membres sont priés d’envoyer une vidéo montrant leur visage et leur carte d’identité en gros

     




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