• Périco Légasse : "Souveraineté alimentaire… Et mon cul, c’est du poulet ?"

    Périco Légasse : "Souveraineté alimentaire… Et mon cul, c’est du poulet ?"

    Ni défaitisme, ni déclinisme, mais constat brutal et froid que la France et l’Europe jettent l’un des fleurons de notre patrimoine agricole en pâture à une concurrence assassine. 90 % de ce qui est servi dans les cantines vient d’ailleurs…

    Lorsque la classe politique érige une cause défaillante en ministère, c’est bien souvent pour aggraver son cas… « Solidarité nationale », « redressement productif », « développement durable », « commerce et artisanat », « comptes publics », « lutte contre les discriminations », « cohésion des territoires » et même cette bonne vieille « éducation nationale » devenue une gentille fabrique de crétins depuis l’abandon malheureux du concept d’instruction publique.

     
     
     

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  • Elevage

    Alimentation : un Nutri-Score du bien-être animal proposé par l’Anses

    Alimentationdossier
     

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    L’Agence nationale de sécurité sanitaire alimentaire soumet l’idée de classer la viande, les produits laitiers et les œufs suivant les conditions de vie réelles des animaux ayant servi à les produire, d’après un rapport publié ce jeudi 2 mai.

    par LIBERATION et AFP

    publié aujourd'hui à 8h56
     

    Un élevage de poules peut disposer de perchoirs mais les utilisent-elles vraiment s’ils ne sont pas adaptés ? La température, la ventilation et le niveau de poussières peuvent être contrôlés, mais les bêtes éternuent-elles à cause de la qualité de l’air qu’elles respirent ? L’agence sanitaire Anses propose un Nutri-Score du bien-être des animaux ayant servi à produire la viande, les produits laitiers et les œufs, selon un rapport publié ce jeudi 2 mai. L’idée est d’informer les consommateurs non seulement sur les conditions d’élevage sur le papier, mais surtout d’étudier les bêtes elles-mêmes.

    L’Agence nationale de sécurité sanitaire alimentaire (Anses) s’était autosaisie en 2021 pour recommander des lignes directrices dans l’objectif d’une éventuelle harmonisation au niveau européen. Elle propose ainsi une classification à cinq niveaux allant du meilleur (A) au plus faible (E), ce dernier niveau correspondant au strict respect de la législation existante sur la vie en élevage, le transport et l’abattage. L’Anses recommande que l’évaluation porte en priorité sur «l’état de bien-être de l’animal» avec des indicateurs relevés directement sur la bête.

    Témoignages
     

    Elle propose de prendre en compte huit facteurs de risque : les caractéristiques génétiques, les techniques d’élevage, les pratiques de l’éleveur, l’hébergement, l’alimentation, les démarches mises en œuvre pour assurer la bonne santé des animaux, la limitation du recours à des pratiques stressantes ou douloureuses et la reproduction.

     

    Par exemple, l’alimentation doit être facilement accessible et adaptée à l’espèce et l’âge de l’animal, mais doit aussi satisfaire ses besoins comportementaux comme le fouissage pour les porcs ou le picotage /grattage pour les volailles. L’organisme recommande de prendre en compte toutes les étapes de vie - élevage, transport et abattage - ainsi que les élevages spécialisés dans l’amélioration des caractéristiques génétiques et la reproduction.

    «Confusion et doutes chez les consommateurs»

    «On ne peut pas affirmer qu’une production respecte le bien-être des animaux si on ne sait rien des conditions de vie de la génération précédente», souligne Julie Chiron, coordinatrice d’expertise à l’Anses.

    Aucune législation européenne ne régit actuellement «les allégations ou l’étiquetage en matière de bien-être animal», justifie l’organisme dans son avis. Certaines règles encadrent juste les informations sur les méthodes de production comme «Agriculture biologique» ou le mode d’élevage des poules pondeuses («en cages», «en plein air», etc.). Il existe divers étiquetages au niveau national et /ou pour des filières particulières, comme le poulet de chair en France, «sans que leurs cahiers des charges ne soient comparables et parfois vérifiables, générant de la confusion et des doutes chez les consommateurs», déplore l’Anses.


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