• Catherine a exercé dans un hôpital. (Photo d'illustration)
    Thibaut Durand / Hans Lucas

     

    "Je voulais aider, j’ai déchanté !" : Catherine, assistante sociale, raconte son premier et son dernier jour de boulot

    "Je voulais aider, j’ai déchanté !" : Catherine, assistante sociale, raconte son premier et son dernier jour de boulot

     

    Catherine – dont le prénom a été changé –, 64 ans, rêvait d’embrasser cette profession depuis petite. Celle qui a été assistante sociale pendant 35 ans en Haute-Vienne a vu petit à petit son métier s’éloigner des réalités du terrain.

    À 28 ans, déjà mariée, mère d'un petit, j’ai démarré ma carrière d’assistante sociale. J’avais de l’enthousiasme. Beaucoup d’enthousiasme.

    Une fois mon diplôme d’État en poche en 1988, je n’ai pas voulu traîner avant d’exercer. Un hôpital de Haute-Vienne cherchait des assistantes sociales pour assurer des remplacements l’été. Cela met dans le bain, mais pas celui que l’on veut. Car j’avais idéalisé l’intégration dans une équipe, le rôle d’une assistante sociale en milieu hospitalier. En réalité, on nous sollicitait surtout pour vider les lits, libérer de la place. Une mission éloignée de ce que l’on avait appris en cours.

    « Ceux qui ont besoin de nous »

    Les contacts avec les équipes soignantes et les malades étaient limités. Il fallait respecter des procédures, tout était réglé comme sur du papier à musique. À l’époque, à l’hôpital, les équipes avaient la vision d’une assistante sociale déambulant dans les couloirs, l’agenda sous le bras. Reste à savoir si cela a changé… Je suis quelque peu pessimiste !

     

  • Pendant les JO, le droit du travail s’appliquera aussi aux étrangers

    A de rares exceptions, ceux qui viendront travailler en France pour Paris 2024 devront se conformer aux règles hexagonales
     
    Journalistes JO 12/04/2024 Elizalde
     
    Les faits -

    A un peu plus de cent jours du début des Jeux olympiques de Paris, la construction de la plupart des ouvrages olympiques est achevée. Les salariés ayant travaillé sur ces chantiers vont faire la place à d’autres personnels, notamment dans les domaines de l'événementiel, des médias ou encore de l’hôtellerie-restauration.

     

    Si l’arrivée de quelque quinze millions de visiteurs pendant les Jeux olympiques et paralympiques est souvent évoquée, on parle moins des nombreux salariés étrangers qui viendront travailler en France pendant cette période. Il s’agit à la fois de la de la « famille olympique », c’est à dire des 15 000 athlètes et environ 70 000 accompagnants, staffs et membres des délégations officielles ; de travailleurs étrangers embauchés par des entreprises françaises le temps de l’événement (souvent via des sous-traitants) ; mais aussi des salariés envoyés sur place par des sociétés étrangères, comme les sponsors ou les médias — Paris 2024 recense 26 000 journalistes accrédités et environ 8 000 non accrédités.

     




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