• Paris, France le 17 mars 2015 - Dans le cadre du programme Vigirail lance en 2013, SNCF reseau procede au remplacement d appareils de voie en Gare de Paris Est.

     

    Un plan à 100 milliards d’euros pour le transport ferroviaire en France, mais pour quoi faire ?



    Rajeunir le réseau, automatiser la signalisation, entretenir les gares ou augmenter le nombre de trains de nuit… La première ministre, Elisabeth Borne, a promis un grand plan de développement du ferroviaire d’ici à 2040. Sept priorités se dégagent.

    La France a-t-elle enfin décroché son grand plan de remise à niveau du rail français ? La première ministre, Elisabeth Borne, a promis, le 24 février, 100 milliards d’euros d’investissement d’ici à 2040. Elle entérinait ainsi les recommandations ambitieuses du Conseil d’orientation des infrastructures (COI).

    Il faut maintenant passer à la pratique : programmer les travaux et leur financement. C’est le rôle des contrats de plan Etat-région. Les préfets de région attendent de recevoir leurs lettres de cadrage pour commencer à négocier avec les présidents de région et autres collectivités territoriales, et mettre à l’agenda la réalisation des projets. Ces missives sont toutefois suspendues aux derniers arbitrages de Matignon, qui les a promis… avant juin.

    Côté finances, tous les acteurs attendent de savoir combien l’Etat est prêt à mettre sur la table. Bercy, qui estime en avoir déjà fait beaucoup pour soutenir l’entreprise publique, compte d’abord sur les résultats des filiales bénéficiaires de la SNCF – soit SNCF Voyageurs et le logisticien Geodis. Mais cela ne suffira pas à régler la facture de 5 milliards à 6 milliards d’euros par an prévue par le plan. Pas plus que les financements européens, mis en avant par le ministère des transports. Une taxe sur le kérosène ou une nouvelle ponction sur les autoroutes sont à l’étude.

     

    Une fois que le plan de financement sera stabilisé, à quoi servira tout cet argent ? Sept axes prioritaires se dégagent.

    Rajeunir le réseau

    A la SNCF, en jargon interne, on appelle cela la « dette grise ». Ce n’est pas une dette financière, mais une accumulation de retards pris dans le renouvellement nécessaire des installations qui permettent aux trains de rouler (rails, caténaires, aiguillages…). Le choix ayant été fait, jusqu’en 2011, de privilégier les investissements dans les nouvelles lignes à grande vitesse, le réseau des trains du quotidien et des lignes


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