• « un très mauvais accord », lors de son intervention au Forum franco-brésilien sur le verdissement de l'économie à Sao Paulo, au Brésil.

    L'accord UE-Mercosur est "très mauvais", "bâtissons un nouvel accord ...

     

    Pour Emmanuel Macron, en visite au Brésil, l’accord Mercosur est «très mauvais»

    « Bâtissons un nouvel accord qui soit à la lumière de nos objectifs, de notre réalité. C’est à dire un accord commercial qui soit responsable d’un point de vue de développement, de climat et de biodiversité », a affirmé le président de la République, mercredi 27 mars

    Le ton de Paris reste ferme. Mercredi 27 mars, Emmanuel Macron a appelé à bâtir un nouvel accord Mercosur, estimant que cet accord était en l'état « un très mauvais accord », lors de son intervention au Forum franco-brésilien sur le verdissement de l'économie à Sao Paulo, au Brésil.

     

     

     

    « Finissons-en avec le Mercosur d’il y a 20 ans. Bâtissons un nouvel accord qui soit à la lumière de nos objectifs, de notre réalité. C’est à dire un accord commercial qui soit responsable d’un point de vue de développement, de climat et de biodiversité », a indiqué le président français à des chefs d’entreprises réunis pour l’occasion. Le chef de l’Etat, qui a entamé mardi une visite de trois jours au Brésil, a décrit « un accord de nouvelle génération, avec des clauses miroir, qui facilitera l’accès au marché européen de vos entreprises ».

     

    Par ailleurs, le président français a salué mercredi lors d’une visite au Brésil une « nouvelle page » des relations entre les deux pays, évoquant une « amitié » et « un destin commun », qu’il s’agisse de lutte contre le changement climatique, d’industrie de la défense ou encore d'« aventures spatiales ».

     

    Sous-marins. Avec le président brésilien Lula, Emmanuel Macron dit partager « une même vision du monde », évoquant d’ores et déjà son prochain déplacement au Brésil, en novembre prochain, pour le sommet du G20, au cœur duquel les deux pays placeront leur « ambition géopolitique commune », a-t-il dit.

     

    S’agissant de la lutte contre le changement climatique, les deux pays apparaissent sur la même longueur d’onde. Un programme d’investissement à l'échelle de l’Amazonie brésilienne et guyanaise destiné à lever 1 milliard d’euros sur quatre ans, dans le cadre d’une feuille de route sur la bioéconomie et la protection des forêts tropicales, a été annoncé mardi.

     
     

     

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