• Morbihan: Enceinte, elle se poignarde le ventre pour tuer son bébé, après une dispute

    JUSTICE La jeune femme a été condamnée à deux ans de prison ferme…

     

    Illustration du tribunal de grande instance de Rennes, au sein de la Cité judiciaire.

    llustration du tribunal de grande instance de Rennes, au sein de la Cité judiciaire. - C. Allain / APEI / 20 Minutes

    J.G.

    Une jeune femme de 27 ans a comparu lundi devant le tribunal correctionnel de Lorient pour avoir tenté de tuer son fœtus avec un couteau. Les faits s’étaient déroulés dans la nuit du 25 au 26 novembre 2015 à Hennebont dans le Morbihan.

    Au cours d’une soirée alcoolisée durant laquelle elle avait absorbé beaucoup de médicaments, la jeune femme, enceinte de sept mois, s’était donné trois coups de couteau dans le ventre à la suite d’une dispute conjugale, rapporte Ouest-France.

    L’enfant avait pu être sauvé

    Blessé au visage, l’enfant avait finalement pu être sauvé après une césarienne d’urgence. A la barre, cette jeune mère de quatre enfants a expliqué avoir agi « par jalousie et pour se venger de son conjoint », précise Le Télégramme.

    Déjà condamnée à huit reprises pour des faits de vols et de violence, elle a été condamnée à quatre ans de prison, dont deux ans avec sursis. Le tribunal a également prononcé le retrait de son autorité parentale.

     


  • VIDEO. «Safer Internet Day»: Une journée pour sensibiliser parents et enfants aux dangers d'internet

    WEB Impulsée par la Commission européenne, cette journée à été organisée dans plus d’une centaine de pays...

     

    Un enfant de huit ans surfe sur Internet.

     

    Un enfant de huit ans surfe sur Internet. - Rex Features/REX/SIPA

    20 Minutes avec agences

    Protection des données, complotisme, cyberharcèlement… La ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, et plusieurs acteurs spécialistes du sujet ont lancé ce mardi le « Safer Internet Day » (en français, la journée pour un internet sans crainte).

    Objectif de cette journée, impulsée par la Commission européenne et organisée dans plus d’une centaine de pays : sensibiliser les jeunes et leurs familles à un usage responsable du web.

    Deux à trois enfants par classe concernés

    « Deux à trois enfants par classe connaissent le harcèlement ou le cyberharcèlement », a notamment souligné Justine Atlan, présidente de l’association e-enfance, qui gère le numéro vert Net Écoute 0800 200 000.

    Et pour venir en aide aux parents, cinq vidéos intitulées « Parlons-en ! Harcèlement » ont d’ailleurs été mises en ligne sur YouTube. Elles ont été réalisées par Tralalere, créateur de contenus numériques destinés aux réseaux éducatifs, la fédération de parents FCPE et l’assureur scolaire MAE.

    « Les parents sont totalement démunis »

    Mes enfants sont-ils pris dans une situation de harcèlement ? En sont-ils victimes ? Auteurs ? Témoins ? Quels signes guetter, une perte d’appétit, une baisse des notes ? A qui s’adresser ? Autant de questions auxquelles tentent de répondre ces acteurs.

    « Les parents sont totalement démunis, il faut les informer sur les ressources qu’ils peuvent avoir », a ainsi estimé Jean-Hervé Le Niger, vice-président de la FCPE.

    « Réussir à coordonner harmonieusement » ces initiatives

    Il existe déjà en France « différentes initiatives complémentaires, d’écoute et de réponses aux parents, de mobilisation sur le terrain », a de son côté salué lors d’une table ronde au ministère Deborah Elalouf, présidente de Tralalere, qui coordonne également le programme Internet sans crainte en France.

    Et d’ajouter : « l’un des enjeux que l’on a collectivement, c’est de réussir à coordonner harmonieusement » ces initiatives.

    « D’où vient l’info ? »

    Jean-Hervé Le Niger s’est, en outre, inquiété de « l’importance des faits alternatifs aux États-Unis » qu’il faut « vraiment expliquer » à travers la lutte contre le complotisme à l’école.

    Dans le même esprit, la semaine de la presse et des médias à l’école aura d’ailleurs pour thème cette année, en mars, « D’où vient l’info ? ».

    >> A lire aussi : «20 Minutes» s’allie à Facebook pour lutter contre les «fake news»