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VIDEO. «Safer Internet Day»: Une journée pour sensibiliser parents et enfants aux dangers d'internet
VIDEO. «Safer Internet Day»: Une journée pour sensibiliser parents et enfants aux dangers d'internet
WEB Impulsée par la Commission européenne, cette journée à été organisée dans plus d’une centaine de pays...
Un enfant de huit ans surfe sur Internet. - Rex Features/REX/SIPA
Protection des données, complotisme, cyberharcèlement… La ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, et plusieurs acteurs spécialistes du sujet ont lancé ce mardi le « Safer Internet Day » (en français, la journée pour un internet sans crainte).
Objectif de cette journée, impulsée par la Commission européenne et organisée dans plus d’une centaine de pays : sensibiliser les jeunes et leurs familles à un usage responsable du web.
Lancement du #SaferInternetDay au ministère @EducationFrance : tous mobilisés pour apprendre aux enfants la pratique d'un Internet plus sûr pic.twitter.com/BkKmiLkDyo
— Najat Belkacem (@najatvb) February 7, 2017Deux à trois enfants par classe concernés
« Deux à trois enfants par classe connaissent le harcèlement ou le cyberharcèlement », a notamment souligné Justine Atlan, présidente de l’association e-enfance, qui gère le numéro vert Net Écoute 0800 200 000.
Et pour venir en aide aux parents, cinq vidéos intitulées « Parlons-en ! Harcèlement » ont d’ailleurs été mises en ligne sur YouTube. Elles ont été réalisées par Tralalere, créateur de contenus numériques destinés aux réseaux éducatifs, la fédération de parents FCPE et l’assureur scolaire MAE.
#SaferInternetDay
— Gouvernement (@gouvernementFR) February 7, 2017
Ne laissez pas vos jeunes enfants naviguer seuls sur le net, sans surveillance et sans protection #PourUnMeilleurInternet pic.twitter.com/pGe7Iw3MNa« Les parents sont totalement démunis »
Mes enfants sont-ils pris dans une situation de harcèlement ? En sont-ils victimes ? Auteurs ? Témoins ? Quels signes guetter, une perte d’appétit, une baisse des notes ? A qui s’adresser ? Autant de questions auxquelles tentent de répondre ces acteurs.
« Les parents sont totalement démunis, il faut les informer sur les ressources qu’ils peuvent avoir », a ainsi estimé Jean-Hervé Le Niger, vice-président de la FCPE.
« Réussir à coordonner harmonieusement » ces initiatives
Il existe déjà en France « différentes initiatives complémentaires, d’écoute et de réponses aux parents, de mobilisation sur le terrain », a de son côté salué lors d’une table ronde au ministère Deborah Elalouf, présidente de Tralalere, qui coordonne également le programme Internet sans crainte en France.
Et d’ajouter : « l’un des enjeux que l’on a collectivement, c’est de réussir à coordonner harmonieusement » ces initiatives.
« D’où vient l’info ? »
Jean-Hervé Le Niger s’est, en outre, inquiété de « l’importance des faits alternatifs aux États-Unis » qu’il faut « vraiment expliquer » à travers la lutte contre le complotisme à l’école.
Dans le même esprit, la semaine de la presse et des médias à l’école aura d’ailleurs pour thème cette année, en mars, « D’où vient l’info ? ».
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