• Histoires de la médecine: Les étonnantes origines de la vaccination, une pratique qui a toujours été polémique

    SERIE (1/4) Avant Pasteur et son vaccin contre la rage, dès le XVIIIe siècle, certains parents inoculaient volontairement la variole à leurs enfants pour les protéger…

    Oihana Gabriel

    Publié le 26/12/17 à 10h00 — Mis à jour le 26/12/17 à 10h00

     

     

    Cette gravure, parue dans le journal L'Univers Illustré en janvier 1894, montre des employés de l'Hôtel de Ville qui se font vacciner. — RETRONEWS/BNF

    • Pourquoi le mot vaccin vient de vacca ? « 20 Minutes » vous fait voyager dans le temps, à l’époque des débuts de la vaccination.
    • Le premier vaccin remonte à 1796, avec le médecin anglais Jenner. Qui s’inspirait en réalité de l’inoculation de la variole.
    • Les archives historiques montrent que les débats sur les vaccins ne datent pas du XXIe siècle.

    Pendant les vacances de Noël, 20 Minutes revient sur les « premières fois » qui ont marqué l’Histoire de la médecine en partenariat avec Retronews, le site de presse de la Bibliothèque nationale de France. Aujourd’hui, l’histoire passionnante de la découverte de la vaccination.

    Quand on parle de vaccin, on pense tout de suite à Pasteur. Mais cette invention trouve son inspiration bien avant le XIXe siècle. Comment est née l’idée folle d’introduire chez une personne en bonne santé un virus qui va le protéger contre une maladie infectieuse ? Et pourquoi ce progrès capital pour les Humains a-t-il toujours rencontré des réticences ?

     

     

    Aux prémisses du vaccin

    C’est une femme qui a fait connaître une technique aussi révolutionnaire que contestée : l’inoculation de la variole, cette maladie dont le nom ne vous dit sans doute rien, mais qui était la grande tueuse d’enfants au XVIIIe siècle.

    « Mais on peut même remonter à 1695, en Chine, où on faisait porter les vêtements d’un malade de la variole à un enfant bien portant, dévoile Lise Barnéoud, journaliste et auteure de Immunisés ? Nouveau regard sur les vaccins (Premier Parallèle). La grosse publicité de cette technique a été faite par Lady Montagu en 1700-1720, qui découvre la variolisation à Constantinople et qui l’applique à ses enfants. Certains voyaient en elle une criminelle, d’autres une visionnaire. » Dans La Gazette du 17 juin 1763, le débat sur l’inoculation de la variole est couché noir sur blanc : « la Faculté de médecine sera tenue de s’assembler pour donner un avis précis sur l’inoculation, les avantages et inconvénients ».

    Jenner et la variolisation

    Pourquoi le vaccin tire son origine de vacca, vache en latin ? Saut dans le temps, nous sommes à la fin du XVIIIe siècle, dans la campagne anglaise. Où un médecin anglais, Edward Jenner, s’aperçoit, un peu par hasard (!) que des paysannes qui s’occupaient de vaches atteintes par la vaccine ne développaient qu’une forme très atténuée de variole. En 1796, il fait une expérience autrement plus périlleuse que celles d’aujourd’hui : il étale sur le bras incisé d’un enfant du pus prélevé sur des pustules d’une vachère dont la vache avait la vaccine. Deux mois plus tard, il va lui injecter du pus de varioleux et vérifie son intuition : l’enfant était protégé.

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    Au pouvoir, l’innovation dérange et interroge. On découvre dans cet extrait de La Gazette nationale du 10 juin 1802 que la Chambre des communes se penche sur la reconnaissance due à Jenner : « On a calculé qu’il mourrait tous les ans 45.000 personnes de la petite vérole [autre nom de la variole], et l’homme à qui l’on devrait la conservation de tant de têtes n’aurait pas autant de droit à une récompense nationale que celui qui a découvert la longitude ! », plaide l’amiral Berkeley en Grande-Bretagne.

    De Jenner à Pasteur

    Qui a inventé le mot de vaccination ? Pasteur pardi ! Le scientifique français qui a marqué l’Histoire de la France et de la médecine met au point en 1885 le vaccin contre la rage. Mais il a rodé sa technique en s’intéressant au choléra des poules. S’il s’inspire des travaux de Jenner, la vaccination ne se sert plus d’une maladie bénigne d’animaux, mais il réduit de façon artificielle la force du microbe, pour l’utiliser comme vaccin. « Il était parti de cette idée que n’importe quel microbe peut être atténué, déclencher une réponse immunitaire tout en protégeant l’organisme contre le virus virulent », résume Lise Barnéoud.

    « Quand Pasteur invente son vaccin contre la rage, il sait très bien en faire la publicité, c’est aussi à ce moment que se développe la presse populaire, souligne Patrick Zylberman, historien de la santé. L’information passe par les journaux. » Ce qui n’empêche pas Pasteur de rencontrer des résistances en France et ailleurs.

    Cette gravure, parue dans le journal L'Univers Illustré en janvier 1894, montre des employés de l'Hôtel de Ville qui se font vacciner. Cette gravure, parue dans le journal L'Univers Illustré en janvier 1894, montre des employés de l'Hôtel de Ville qui se font vacciner. - RETRONEWS/BNF

     

    Contestation et vaccination indissociables

    Car la contestation est intrinsèque à l’histoire de la vaccination. « Avec la variolisation, les gens étaient révulsés par l’idée de se voir insérer une maladie animale, on franchissait la barrière des espèces, explique l’historien. Pour beaucoup de Français ces Anglais sont des fous furieux : ils insèrent une maladie pour prévenir la même maladie ! »

    S’y ajoutent des critiques d’ordre religieux : « la variolisation, puis la vaccination se mettent en travers de la volonté divine, reprend l’historien. On retrouve d’ailleurs exactement le même réflexe dans l’islam. Avec le temps, une inquiétude s’y est greffée : quand les médecins venaient proposer leurs vaccins contre le choléra, certains parlent d’un complot destiné à faire disparaître les classes populaires. Il y a même eu des révoltes populaires à Paris en 1832 et en Angleterre en 1850 contre les campagnes de vaccination… »

     

    Les raisons du désamour

    La variole est éradiquée depuis 1978, la polio sera bientôt un lointain souvenir. « Les vaccins ont été un progrès fantastique pour les Humains et malgré tout, il n’y a jamais eu d’enthousiasme », synthétise l’historien.

    Comment expliquer ces réticences privées ? Il y a un problème de culpabilité, avance Lise Barnéoud : « quand un enfant mourrait de la variole, c’était le destin ou Dieu, alors qu’avec la variolisation, les parents se sentent responsables ». Mais même avec les vaccins version Pasteur, moins dangereux, les doutes demeurent. « Le vaccin, on l’injecte dans le corps, et surtout à des enfants en bonne santé à la différence des antibiotiques et autres médicaments », reprend la journaliste.

    Mais cette contestation a varié en fonction des époques et des maladies visées. « Quand la vaccination contre la variole s’installe dans les années 1930, elle disparaissait dans nos pays industrialisés, explique Patrick Zylberman. Alors que dans les années 1960, quand le vaccin contre la polio arrive, les gens se précipitaient pour que leurs enfants en bénéficient. Mais hier comme aujourd’hui, pour une minorité, les vaccins, c’est bien pour les autres… »

     

     

     


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    New Yorka (prononciation en anglais américain /nuːˈjɔɹk/ ; Prononciation du titre dans sa version originale Écouter), officiellement nommée City of New York, connue également sous les noms et abréviations de New York City ou NYC, est la plus grande ville des États-Unis en termes d'habitants et l'une des plus importantes du continent américain. Elle se situe dans le Nord-Est des États-Unis, sur la côte atlantique, à l'extrémité sud-est de l'État de New York. La ville de New York se compose de cinq arrondissements appelés boroughs : Manhattan, Brooklyn, Queens, le Bronx et Staten Island. Ses habitants s'appellent les New-Yorkais (en anglais : New Yorkers).

    New York exerce un impact significatif sur le commerce mondial, la finance, les médias, l'art, la mode, la recherche, la technologie, l'éducation et le divertissement. Regroupant l'ensemble des caractéristiques d'une ville mondiale, elle est parfois considérée comme « la capitale du monde ». New York se place dans le rang des grands centres financiers et culturels du monde avec Londres et Hong Kong, ces trois villes sont appelées par les médias anglophones « Nylonkong »2. Si elle n'est plus la capitale fédérale des États-Unis depuis plus de deux siècles (elle occupa cette fonction de 1785 à 17903), New York alimenta néanmoins pendant quelques décennies la rivalité financière et politique avec Philadelphie.

    Il n'en reste pas moins que New York est la ville la plus peuplée du pays depuis 1790, avec 8 550 405 habitants selon le Bureau du recensement des États-Unis (estimations de 2015)4,5. Elle est aussi la troisième plus grande ville du continent américain derrière Mexico et São Paulo. Située au cœur de la mégalopole du BosWashb, l'agglomération new-yorkaise (20 182 305 habitants6) s'étend sur plusieurs comtés de l'État de New York (banlieues est et nord) et empiète sur deux États limitrophes. En effet, l'État du New Jersey comprend ses banlieues ouest et sud, et celui du Connecticut comprend ses banlieues nord-est. Son aire urbaine quant à elle comptait 24 millions d'habitants en 20157.

    New York accueille quelque 50 millions de visiteurs annuellement8,9,10. Times Square, « the Crossroads of the World »11,12,13,14,15, est l'une des intersections les plus populaires du monde16, et le quartier des théâtres de Broadway17 est la plaque tournante du spectacle dans le pays tout entier et un centre majeur de l'industrie du divertissement dans le monde18. La ville abrite un grand nombre de ponts et tunnels (78919 en 2012), gratte-ciel et parcs de renommée mondiale20. Le quartier financier de New York, ancré par Wall Street dans le Lower Manhattan, fonctionne comme la « capitale financière du monde »21,22,23,24,25,26,27 et est le foyer du New York Stock Exchange (Bourse de New York)28, tandis que le nouveau One World Trade Center est le plus haut gratte-ciel d'Amérique du Nord. De plus, le marché immobilier de Manhattan est parmi les plus chers dans le monde29.