• Bassin d’Arcachon : le méthaniseur de Mios « fera de nos déchets l’énergie de demain »

    Bassin d’Arcachon : le méthaniseur de Mios « fera de nos déchets l’énergie de demain »

    Bassin d’Arcachon : le méthaniseur de Mios « fera de nos déchets l’énergie de demain »

    Soutenue par la communauté d’agglomération du Nord-Bassin et Terra Énergies, la société CVE construit à Mios un méthaniseur d’une capacité de 19 000 tonnes alimenté par les biodéchets du territoire

    Ce jeudi 28 mars, à l’occasion de la pose de la première pierre de l’unité de méthanisation Equibio Pays-de-Buch, un terme est revenu en boucle dans les discours : celui de « solution territoriale environnementale ».

    Implanté au lieu-dit Hourquet, à proximité de l’A660 à Mios, le futur méthaniseur, dont les travaux n’ont pas attendu de lancement institutionnel pour débuter, est un projet XXL appelé à traiter jusqu’à 19 000 tonnes de matières organiques par an afin de produire l’équivalent de la consommation en gaz de 2 800 foyers (ou encore l’alimentation de 100 bus urbains). Un projet porté par le producteur d’énergies renouvelables indépendant CVE Biogaz, qui réalise un chantier analogue à Ambarès et à Bassens, mais surtout un projet conçu et né sur le territoire.

    Une filière locale de valorisation

    Cédric Pain, conseiller départemental et maire PS de Mios, n’a pas manqué de rappeler le rôle pionnier de sa commune qui, il y a déjà six ans, mettait à disposition le terrain idoine à Equibio (société depuis rachetée par CVE). La communauté d’agglomération du Nord-Bassin (Coban), compétente en matière de développement économique, a ensuite pris le relais.

    « Mios produit plus d’énergie que n’en consomment ses habitants », précise l’édile, en citant notamment l’imposante centrale photovoltaïque de Caudos. « Il s’agit à présent de faire de nos déchets notre énergie de demain. »

    Les partenaires institutionnels et privés du projet se sont réunis ce 28 mars pour, symboliquement, poser une première pierre.Les partenaires institutionnels et privés du projet se sont réunis ce 28 mars pour, symboliquement, poser une première pierre.

    S. M.

    Un credo partagé par Arnaud Bossis, le directeur général de CVE Biogaz. « Je suis convaincu que la méthanisation est la solution innovante. Nous sommes en passe de créer une filière locale de valorisation des déchets », a-t-il dit, mettant en avant la vingtaine d’emplois créés sur place et les partenariats déjà noués avec 11 agriculteurs.

    Une évidence pour Mathieu Davril, le directeur de Terra Énergies, le fonds d’investissement de la Région Nouvelle-Aquitaine qui finance à hauteur de 2 400 000 euros le projet dont le coût global se chiffre à 20 millions. L’Ademe et l’État abondant pour 600 000 et 500 000 euros.

    « Nous n’avons pas d’autre choix que de coopérer avec la nature »

    Une évidence pour Mathieu Davril, le directeur de Terra Énergies, le fonds d’investissement de la Région Nouvelle-Aquitaine qui finance à hauteur de 2 400 000 euros le projet dont le coût global se chiffre à 20 millions. L’Ademe et l’État abondant pour 600 000 et 500 000 euros.

    « Nous n’avons pas d’autre choix que de coopérer avec la nature »

     

     

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