• Fin de vie: Catherine Vautrin promet 1,1 milliard d’euros pour les soins palliatifs

    Fin de vie: Catherine Vautrin promet 1,1 milliard d’euros pour les soins palliatifs

    Dans une interview au «Monde», la ministre de la Santé dévoile le plan de développement des soins palliatifs prévu dans le cadre du projet de loi sur la fin de vie
     
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    Le projet de loi sur la fin de vie doit être présenté mercredi 10 avril au Conseil des ministres. Il instaure, entre autres, une « aide à mourir », présentée comme la réforme sociale du second quinquennat d’Emmanuel Macron. Le Gouvernement assure vouloir, en parallèle, améliorer l’accès aux soins palliatifs.

     

     

     

    Pour y parvenir, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités promet 1,1 milliard d’euros. Un effort financier étalé sur dix ans qui doit permettre d’ouvrir des lits à l’hôpital et de faciliter l’hospitalisation à domicile. Pour ces deux mesures, Catherine Vautrin explique qu’elle souhaite donner « une forte impulsion tout de suite ». D’ici là, affirme-t-elle, « on aura 2,7 milliards d’euros consacrés aux soins d’accompagnement. Soit 1,1 milliard de plus qu’aujourd’hui. »

     

    Les soins palliatifs – rebaptisés soins d’accompagnement – doivent être le premier pilier du projet de loi qui en contient trois : «les soins d’accompagnement» donc, «le droit des patients et des aidants» et «l’aide à mourir». C’est en tout cas ce qu’exposait Emmanuel Macron lorsqu’il a dévoilé les grandes lignes du projet de loi sur la fin de vie, dans un entretien croisé à Libération et à La Croix. « Avant l’adoption de l’aide à mourir, on aura déjà augmenté l’offre de soins palliatifs », assure la ministre de la Santé dans son interview au Monde. Pour elle, « on a besoin d’aller plus loin dans la prise en charge de la douleur dans sa globalité et pour tous les publics, y compris les enfants ».

     

    Manque de structures. Création de 21 unités de soins palliatifs dans les départements dépourvus, filière universitaire spécialisée dans le domaine ou création de maisons d’accompagnement en dehors de l’hôpital, Catherine Vautrin a déjà fait de nombreuses annonces dans le sens d’une amélioration de l’offre de soins.

     

    En dépit de quatre plans sur les soins palliatifs depuis 1999 et d’une augmentation du nombre d’unités, 21 départements ne disposent toujours pas d’une structure. Alors que la population française est vieillissante, seuls 30 % des patients qui en auraient besoin ont accès à des soins palliatifs en France (SFAP), rappelait Le Monde début mars.

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