• L’intelligence artificielle s’invite dans la campagne des élections européennes

    L’intelligence artificielle s’invite dans la campagne des élections européennes

    Deepfakes, affiches retouchées et vidéos parodiques circulent sur les réseaux sociaux dans le cadre de la campagne électorale. Avec peu de régulation
     
    Les faits -

    Jeudi, l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) a réuni les représentants de Google, LinkedIn, Meta, Microsoft, TikTok et X (ex-Twitter) ainsi que ceux du service technique et opérationnel de l’Etat chargé de la vigilance et de la protection contre les ingérences numériques étrangères. Objectif : évoquer avec eux les actions mises en place contre les risques de manipulation de l’information pendant les élections européennes.

     

    Mi-avril, cette vidéo, virale, a animé une campagne des élections européennes démarrant timidement. Présentée comme le clip de campagne de Valérie Hayer, la candidate de la majorité présidentielle, celle-ci la montre en meeting, en réunion, ou serrant la main à Emmanuel Macron. Le tout dans un montage suranné, sur fond de paroles emphatiques : « Valérie Hayer, retenons son nom, facile à retenir, la femme qui défend nos valeurs chaque jour… ». Des internautes ont vraiment cru y voir un message officiel. Il s’agissait en fait d’une vidéo parodique, comme on en voit souvent pendant les campagnes électorales. A ceci près que cette fois, son créateur, un internaute anonyme se présentant sur YouTube sous le pseudo Zlavèque Productions, a recouru à l’intelligence artificielle (IA) pour générer cette vidéo, avec ChatpGPT pour écrire les paroles et une autre application pour la musique.

     
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