En politique comme dans la gestion d’une entreprise, il y a les beaux discours et puis les actes. Ce vendredi 26 janvier, l’État, par l’intermédiaire de l’Agence régionale de santé Nouvelle-Aquitaine (ARS), est venu poser la première pierre d’un chantier de rénovation de la clinique de Lesparre, propriété du Pavillon de la mutualité. Dans le cadre du Ségur de la santé, un plan du gouvernement visant à renforcer le système de soins en France, l’établissement lesparrain a obtenu une aide de 7,7 millions d’euros sur un budget total de travaux estimé à 12 millions d’euros. Robert Germon, le président du Pavillon de la mutualité, et Yann Pilatre, son directeur général, ont pu dire à Benoît Elleboode, le directeur général de l’ARS Nouvelle-Aquitaine, toute leur satisfaction de bénéficier d’une telle enveloppe.
Dans le détail, à partir de ce mois de février, la clinique va se lancer dans un long chantier qui s’étalera jusqu’en 2026. Les travaux se feront par « tronçons ». Le premier service à bénéficier d’un « lifting » intégral sera celui de la médecine. Dans la foulée, il y aura la chirurgie, puis l’unité de surveillance continue, sans oublier l’agrandissement du service de soins de suite et de réadaptation et la création d’une unité de consultation post-urgence. Ce plan de rénovation correspond au deuxième acte d’un processus de modernisation de la clinique lancé il y a dix ans. En 2013, l’État avait accordé une aide de trois millions d’euros, qui correspondait à la moitié de l’investissement porté par le Pavillon de la mutualité pour de premiers travaux.
Le PC sécurité inauguré
Lors de cette visite, l’ARS et le Pavillon de la mutualité ont aussi inauguré le PC sécurité installé au sein de l’établissement. Cet équipement a vu le jour après une violente agression survenue au service des urgences. Les faits avaient eu lieu le mardi 10 janvier 2023. Plusieurs soignants avaient été blessés ainsi qu’une patiente. La mobilisation du personnel et des négociations entamées avec l’ARS avaient abouti à la décision de procéder à un audit sécurité confié à la compagnie de gendarmerie du Médoc.