• Le laboratoire juge que son vaccin à ARN messager arriverait trop tard sur le marché même si les résultats sont positifs. Il va se concentrer sur le développement de son autre vaccin contre le Covid-19.

     

    AFP

    · Publié le 28 septembre 2021 à 8h23 ·

     

     

    Le laboratoire français Sanofi va arrêter le développement de son vaccin à ARN messager contre le Covid-19, tout en poursuivant le développement de son autre vaccin contre le virus, actuellement en dernière phase d’essais cliniques, a-t-il indiqué ce mardi 28 septembre.

    Malgré des résultats intermédiaires positifs pour la phase 1-2 de l’essai de son vaccin à ARN messager, Sanofi juge que ce dernier arriverait trop tard sur le marché, alors que 12 milliards de doses de vaccins anti-Covid auront été produites au total d’ici la fin de l’année.

    Les résultats de la phase 3 sur son autre vaccin, fondé sur une protéine recombinante et développé avec le britannique GSK, sont quant à eux toujours attendus avant fin 2021.

    Des résultats positifs, mais...

    Les données initiales de l’essai mené sur la technologie de l’ARN messager montrent une séroconversion, c’est-à-dire la fabrication d’anticorps, chez 91 % à 100 % des participants, deux semaines après la deuxième injection, indique Sanofi.

     

    Ces résultats positifs se vérifient pour les trois dosages qui ont été testés. En outre, aucun effet secondaire n’a été observé et le profil de tolérance est comparable à celui d’autres vaccins Covid-19 à ARN, comme ceux développés par le tandem germano-américain Pfizer/BioNTech et par la biotech américaine Moderna.

    Le laboratoire français Sanofi va arrêter le développement de son vaccin à ARN messager contre le Covid-19, tout en poursuivant le développement de son autre vaccin contre le virus, actuellement en dernière phase d’essais cliniques, a-t-il indiqué ce mardi 28 septembre.

    Malgré des résultats intermédiaires positifs pour la phase 1-2 de l’essai de son vaccin à ARN messager, Sanofi juge que ce dernier arriverait trop tard sur le marché, alors que 12 milliards de doses de vaccins anti-Covid auront été produites au total d’ici la fin de l’année.

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    Les résultats de la phase 3 sur son autre vaccin, fondé sur une protéine recombinante et développé avec le britannique GSK, sont quant à eux toujours attendus avant fin 2021.

    Des résultats positifs, mais...

    Les données initiales de l’essai mené sur la technologie de l’ARN messager montrent une séroconversion, c’est-à-dire la fabrication d’anticorps, chez 91 % à 100 % des participants, deux semaines après la deuxième injection, indique Sanofi.

    Ces résultats positifs se vérifient pour les trois dosages qui ont été testés. En outre, aucun effet secondaire n’a été observé et le profil de tolérance est comparable à celui d’autres vaccins Covid-19 à ARN, comme ceux développés par le tandem germano-américain Pfizer/BioNTech et par la biotech américaine Moderna.

    Avec cette technologie, le laboratoire voulait évaluer la capacité à engendrer une réponse immunitaire. « Or, celle-ci est forte », a commenté auprès de l’AFP Thomas Triomphe, le vice-président de la branche vaccins de Sanofi.


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    Les tests salivaires en milieu scolaire resteront gratuits mais ils deviendront payants pour la plupart des non-vaccinés. éric Tschaen/REA
    Les tests salivaires en milieu scolaire resteront gratuits mais ils deviendront payants pour la plupart des non-vaccinés. éric Tschaen/REA
     

    Covid-19. Pourquoi l’épidémie inquiète encore

    Mardi 28 Septembre 2021
    Alexandra Chaignon

    Avec la diminution de la circulation du Sars-CoV-2 et l’allègement des restrictions, la France pourrait se croire sortie d’affaire. Mais les experts mettent en garde contre une possible reprise du virus avec l’arrivée du froid. Décryptage.

     

    Va-t-on pouvoir enfin souffler ? Ou bien profitons-nous seulement d’une accalmie avant l’arrivée d’une 5e vague ? Alors qu’en France métropolitaine, tous les indicateurs sont au vert la question hante les esprits. Mais la réponse n’est pas si simple. Selon les dernières données de Santé publique France, livrées vendredi 24 septembre, le virus décroît « pour la cinquième semaine consécutive ». La semaine du 13 au 19 septembre, le taux d’incidence était en baisse dans toutes les classes d’âge, à 73 pour 100 000 habitants, soit un recul de 27 % par rapport à la semaine précédente. « Le nombre de nouveaux cas, ainsi que les hospitalisations diminuent quotidiennement. Ce sont des chiffres extrêmement encourageants, qui tendent à prouver que la 4e vague est en train de retomber », analyse Matthieu Lafaurie, infectiologue à l’hôpital Saint-Louis (AP-HP) de Paris.

    Cette amélioration a conduit le gouvernement à annoncer, mercredi, un allègement de certaines mesures de restriction. À l’école primaire, le port obligatoire du masque sera levé à compter du 4 octobre dans les départements où le virus circule peu (lire ci-contre). Le passe sanitaire est cependant maintenu dans tous les départements, ce dispositif étant « très efficace pour maintenir ouverts des lieux qui auraient dû être refermés », a justifié Gabriel Attal. Le porte-parole du gouvernement a néanmoins indiqué que l’exécutif travaillait « à une adaptation » de cette mesure.

    1. Risque de recrudescence automnale

    Si, comme le note Santé publique France, «  les données sont plutôt rassurantes » et que « la rentrée ne semble pas s’accompagner de recrudescence du virus », il est « encore trop tôt pour crier victoire », prévient l’agence. « Il faut bien garder à l’esprit que la partie est encore loin, voire très loin d’être gagnée », temporise Daniel Lévy-Bruhl, épidémiologiste à la direction des maladies infectieuses de Santé publique France. De l’avis de tous les experts, échaudés par les précédentes vagues, un redémarrage rapide de l’épidémie dans les semaines à venir n’est pas exclu. « On a pas mal de recul pour penser que les températures sont un facteur important de reprise épidémique, on l’a vu l’an dernier », poursuit Daniel Lévy-Bruhl. « L’arrivée de l’automne et des températures plus fraîches est propice aux infections respiratoires et aux changements de comportement, renchérit Jonathan Roux, épidémiologiste à l’École des hautes études en santé publique. Les gens restent à l’intérieur et aèrent moins. Ce sont des facteurs de risque. Du coup, on peut s’attendre à une hausse des contaminations. » Et de poursuivre : « Il faut penser aux soignants. Cela fait un an et demi qu’ils sont mobilisés continuellement. »

    2. Des hôpitaux toujours sous tension

    De fait, les services hospitaliers sont encore sous tension. Le 21 septembre, 8 655 patients Covid étaient hospitalisés en France, dont 1 757 en réanimation. Certes, cela représente une baisse

     

     







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