• Marais salants de GuérandeMarais salants de GuérandeMarais salants de GuérandeMarais salants de Guérande

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    clic sur ce lien pour visualiser l'album photos Marais salants de Guérande

     

    Les marais salants de Guérande sont une zone de marais salants française située sur le territoire des communes de Guérande, Batz-sur-Mer, Le Croisic et La Turballe, dans l'ouest du département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.

    À une vingtaine kilomètres au nord se trouve un autre bassin salicole, les marais du Mès, qui sont associés à ceux de Guérande dans le cadre du « Bassin salicole de la presqu'île guérandaise »

     

    Les marais salants occupent la partie orientale d'une vaste zone plane dont l'altitude maximale ne dépasse pas 6 mètres, située entre le coteau de Guérande au nord et la presqu'île du Croisic au sud qui la sépare de l'océan Atlantique. À l'ouest, cette zone est presque entièrement isolée de l'océan par la pointe de Pen-Bron, à l'exception d'un passage de 500 m de large entre le port du Croisic et l'hôpital de Pen-Bron, qui permet à l'eau d'y pénétrer à marée montante grâce à deux bras de mer, localement baptisés les Traicts du Croisic.

    La partie occidentale de la zone, plus proche de l'océan, forme un vaste estran, permettant de différencier les deux traicts l'un de l'autre : le Petit Traict au nord (chenal de Pen-Bron, puis étiers de Pen-Bron et de la Paroisse) et le Grand Traict au sud (chenal des Vaux, puis étiers de Grévin et de la Croix) découvert à marée basse et recouvert à marée haute. Cet estran, qui fait partie du domaine maritime de l'État, est délimité par une digue construite au XIXe siècle. À la limite de l'estran et des marais, et entre les deux Traicts se trouve une presqu'île créée par les aménagements des marais salants sur le domaine marin appelé Sissable.

    À l'est, les marais salants communiquent également avec l'océan par l'intermédiaire de l'étier du Pouliguen qui marque la limite administrative entre les communes de La Baule-Escoublac et du Pouliguen. La partie sud de cette étier devient ensuite un chenal qui abrite un port de plaisance.

    Les marais salants sont répartis entre les communes de Batz-sur-Mer au sud, de Guérande au nord, et pour une faible part, de La Turballe au nord-ouest. La commune du Pouliguen qui cadastrait quelques salines, comblées depuis les années 1960 sous la pression immobilière, et celle de La Baule, sans aucune emprise cadastrale sur le marais, sont limitrophes du bassin salicoleNote 1.

    Le site est longé par les routes départementales 774 à l'est, et 245 au sud.

    Marais salants de Guérande
    Marais salants.jpg

    Bassins d'évaporation des marais salants de Guérande

    Type Marais salantVoir et modifier les données sur Wikidata
    Identifiant 95335
    Adresse La Turballe
    Drapeau de la France France
    Ville proche Guérande
    Coordonnées 47° 17′ 47″ N, 2° 27′ 13″ O
    Superficie 52 km2

    Géolocalisation sur la carte : Pays de Guérande

    (Voir situation sur carte : Pays de Guérande)
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  • Paris: Le campement de Roms de la petite ceinture à nouveau démantelé

    SOCIETE Un campement de Roms installé depuis des mois sur les rails de la «petite ceinture» dans le nord de Paris, a commencé à être évacué mardi matin...

    R.L. avec AFP

    Publié le 28/11/17 à 09h28 — Mis à jour le 28/11/17 à 09h28

     

    En février 2016 déjà, un bidonville était installé depuis des mois sur une voie de chemin de fer désaffectée dans le nord de Paris. (Photo archives). — R.LESCURIEUX

    Un campement de Roms qui avait compté jusqu’à 300 personnes, installé depuis des mois sur les rails de la « petite ceinture » dans le nord de Paris, a commencé à être évacué mardi matin, a constaté l’AFP.

    « On a tout mis sur nous »

    Aux alentours de 7h30, un premier groupe de femmes et d’enfants attendait pour embarquer à bord de bus, lors de cette opération d’expulsion de ce campement insalubre, constitué de cahutes de bois serrées sur la voie de chemin de fer désaffectée, entre la Porte de Clignancourt et la Porte des Poissonniers, dans le nord de la capitale.

     

    Des hébergements seront proposés en Centre d’urgence et en hôtel, prioritairement aux personnes vulnérables, aux parents d’enfants scolarisés et aux personnes se trouvant dans une démarche d’insertion, a-t-on indiqué à la préfecture de région, en rappelant qu’un diagnostic social avait été réalisé sur le bidonville.

    Maria, une mère de trois enfants, a pu mettre toutes ses affaires dans un petit chariot. Pour les vêtements, « on a tout mis sur nous », dit-elle en montrant les différentes couches qu’elle porte.

    « Je veux une vie normale comme tout le monde »

    Evacué en 2016, puis en février 2017, le bidonville qui s’était depuis reformé a connu mardi sa quatrième évacuation. L’opération était attendue, la justice ayant donné aux occupants jusqu’au 10 novembre pour quitter ce terrain appartenant à SNCF Réseau.

    Elle n’en était pas moins très contestée du fait de son calendrier, en pleine trêve hivernale, alors même que la loi Egalité et citoyenneté, passée en début d’année, prévoit d’étendre aux habitants des bidonvilles la suspension de toutes les expulsions pendant cette période de l’année.

    Mais le tribunal avait estimé que les habitants du bidonville des Poissonniers s’étaient installés de force sur le terrain, ce qui peut constituer une exception à la loi. Plusieurs associations avaient demandé « le respect de la trêve hivernale » pour « des raisons humanitaires » dans une lettre envoyée début novembre aux autorités.

    « Nous craignons que la nouvelle expulsion annoncée ne brise les parcours, encore fragiles, de scolarisation et de soins de ses habitants », affirmaient ces associations, dont le Secours catholique de Paris, Médecins du Monde, le Mrap ou la Ligue des droits de l’Homme.

    « Je veux une vie normale comme tout le monde », expliquait avant le démantèlement Albert, jeune Rom engagé dans un service civique, et vivant dans le bidonville.

    « La solution ce n’est pas deux semaines ici, un mois ailleurs », soulignait pour sa part Elena, mère de trois enfants, dont un petit Darius scolarisé dans le XVIIIe arrondissement.