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    La Pologne, en forme longue la République de Polognea (en polonais : Polska ; [forme longue] Rzeczpospolita Polskab), est un État d'Europe centrale, frontalier avec l'Allemagne à l'ouest, la République tchèque et la Slovaquie au sud, l'Ukraine et la Biélorussie à l'est, l'enclave russe de Kaliningrad et la Lituanie au nord. Avec une population de 38 millions d'habitants, la Pologne est le trente-quatrième pays le plus peuplé au monde. Elle est divisée en voïvodies, districts (powiat) et communes (gmina). C'est une république parlementaire qui a pour monnaie nationale le złoty. Elle est membre de l'Union européenne depuis le 1er mai 2004, du Conseil de l'Europe, du groupe de Visegrád, de l'Organisation mondiale du commerce et de l'Organisation des Nations unies.

    De nombreux historiens situent la formation de la Pologne en 966, avec Mieszko Ier. Le royaume de Pologne est fondé en 1025, puis en 1569, une association politique liant ce royaume au grand-duché de Lituanie, par l'union de Lublin, donne naissance à la république des Deux Nations, une monarchie élective. Celle-ci est dissoute lorsque entre 1772 et 1795 le territoire de la Pologne est partagé entre la Prusse, l'Empire russe et l'Autriche. C'est en 1918, après la Première Guerre mondiale, que la Pologne retrouve son indépendance et qu'elle devient une république.

    Le 1er septembre 1939, à la suite de la signature du Pacte germano-soviétique, son invasion par le Troisième Reich est l'événement déclencheur de la Seconde Guerre mondiale ; deux semaines plus tard, l’allié soviétique de l'Allemagne passe également à l’attaque, prenant ainsi l'armée polonaise en tenaille : la défaite est rapide, avec des pertes importantes de part et d’autre en dépit de la brièveté de l’affrontement, et le pays est de suite partagé entre les deux assaillants. En 1941, l’Allemagne repousse son ancien allié soviétique jusqu'à Moscou, et occupe seule jusqu'en 1944 l'ensemble du territoire polonais qui est asservi et devient notamment, avec l'Ouest de l'Union soviétique, le lieu de meurtres de masse commis par les nazis, dont l'essentiel de la Shoah. En 1944, un gouvernement provisoire est formé sous le contrôle de l'Union soviétique, qui fait de la Pologne d'après-guerre l'un de ses États satellites ; en 1952, la république de Pologne est rebaptisée « république populaire de Pologne ». En 1989, le gouvernement communiste est tenu en échec lors de premières élections semi-libres ; il doit céder la place : une république parlementaire est restaurée ; dans la décennie et demie qui suit, la Pologne rejoint l'Alliance atlantique puis l'Union européenne.

    La culture polonaise est riche : quinze sites sont classés dans le patrimoine mondial de l'UNESCO et cinquante-quatre sites historiques nationaux sont répertoriés

     

     

    République de Pologne

    Rzeczpospolita Polska (pl) Prononciation du titre dans sa version originale Écouter

    Drapeau
    Drapeau de la Pologne.
    Blason
    Armoiries de la Pologne.
     
    Description de l'image EU-Poland.svg.
     
    Hymne national Mazurek Dąbrowskiego
    Administration
    Forme de l'État République semi-présidentielle
    Président de la République Andrzej Duda
    Président du Conseil Beata Szydło
    Président de la Diète Marek Kuchciński
    Président du Sénat Stanisław Karczewski
    Langues officielles Polonais
    Capitale Varsovie

    52° 13′ 56″ N, 21° 00′ 30″ E

    Géographie
    Plus grande ville Varsovie
    Superficie totale 312 679 km2
    (classé 70e)
    Superficie en eau 2,6 %
    Fuseau horaire UTC +1
    Histoire
    Indépendance De la Russie, l'Allemagne et l'Autriche-Hongrie
      11 novembre 1918
    Démographie
    Gentilé Polonais
    Population totale (2015) 38 505 6141 hab.
    (classé 35e)
    Densité 123 hab./km2
    Économie
    PIB nominal (2014) en augmentation 546,644 milliards de $
    + 3,9 % (23e)
    PIB (PPA) (2014) en augmentation 954,454 milliards de $
    + 4,8 % (21e)
    PIB nominal par hab. (2014) en augmentation 14 379 $
    + 4,0 % (53e)
    PIB (PPA) par hab. (2014) en augmentation 25 105 $
    + 4,9 % (47e)
    Taux de chômage (2016) Decrease Positive.svg 8,3 % de la pop.active
    - 13,0 %
    Dette publique brute (2014) Nominale :
    Decrease Positive.svg 841,9 milliards d'
    - 9,1 %
    Relative :
    Decrease Positive.svg 48,8 % du PIB
    - 12,5 %
    IDH (2013) en diminution 0,834 (très élevé  ; 35e)
    Monnaie Złoty (PLN​)
    Divers
    Code ISO 3166-1 POL, PL​
    Domaine Internet .pl
    Indicatif téléphonique +48

     

     

     

     

     

     


  • Ce samedi et ce dimanche la convention de la France Insoumise se tenait à Clermont. Voici l’adresse fraternelle aux « Insoumis(es) » des militants franchement communistes du Prcf (Pôle de Renaissance Communiste en France)

    Le 23 novembre 2017

    Chers camarades et citoyen(ne)s insoumis(es),

    Sans être affilié à la FI, le PRCF a soutenu, « de manière critique mais dynamique et constructive », la candidature présidentielle de J.-L. Mélenchon ; en outre, le PRCF a a participé à la manifestation du 23 septembre et il a catégoriquement dénoncé le dénigrement incessant que subit JLM dans les médias privés et « publics » de l’oligarchie.

    Alors que vous allez préciser ensemble la stratégie de la FI, il nous semble nécessaire de vous faire part de nos propres analyses sur différents sujets avec un seul souci : promouvoir la résistance à l’euro-dissolution accélérée de la France républicaine, que Macron met en œuvre au profit du MEDEF et de l’UE-OTAN. Cette résistance populaire est en effet en grave danger en raison de la faible riposte que lui opposent certains appareils politiques et syndicaux inféodés, soit au Parti de la Gauche Européenne (PGE), soit à la Confédération Européenne des Syndicats (CES). Car comment ces appareils euro-formatés pourraient-ils combattre les contre-réformes inspirées par Berlin et par Bruxelles alors que leurs états-majors sont arrimés, y compris financièrement, au mensonge de la « réorientation sociale, progressiste et démocratique de l’UE » ?

     1) « Parti » ou « mouvement » ? L’avis du PRCF.

     Il appartient aux Insoumis(es) et à eux seuls de trancher cette question pour leur propre compte. Mais dans la mesure où ce débat théorico-politique intéresse toute la gauche populaire, le PRCF a le devoir de soumettre sa réflexion aux autres progressistes. Pour nous, le monde du travail a plus que jamais besoin d’un parti de classe et de combat, donc d’un vrai Parti communiste ; c’est indispensable si la classe travailleuse veut se constituer en sujet, voire en protagoniste de la vie nationale. Sans un tel parti, la probabilité est grande que, même dans le camp du changement, le point de vue de la classe ouvrière, celle qui affronte e plus durement au quotidien l’exploitation capitaliste, soit dominée par le point de vue des « couches moyennes » que leur place dans la société incline à pactiser avec le capitalisme, à accepter la « construction » européenne dans son principe… et à retomber sans fin dans les errements de la social-démocratie.

    Même si des communistes sincères continuent d’adhérer au PCF-PGE actuel, ce parti a tellement dérivé par rapport aux conceptions de Marx, mais aussi par rapport au grand PCF de Tours, du Front populaire, des FTP et des FTP-MOI, des ministres communistes de 1945-1947*, des combats anticolonialistes et anti-impérialistes de naguère, que le parti de Pierre Laurent est actuellement au communisme véritable ce que le « PS » de Hollande est à Jaurès et ce que les « LR » sont à l’Appel du 18 juin : une contrefaçon. Raison de plus pour travailler à reconstruire dans les formes d’aujourd’hui un parti marxiste ancré dans le monde du travail, soutenant le syndicalisme de classe, promouvant l’ « analyse concrète de la situation concrète », prolongeant sans auto-flagellation sinon sans autocritique le legs du mouvement ouvrier révolutionnaire, visant clairement, par-delà toutes les tactiques conjoncturelles, la mise en place d’un pouvoir populaire construisant un autre mode de production, une autre société, le socialisme en marche vers le communisme**.

    Cela ne s’oppose nullement, – comme l’a montré le PCF en 1936 (réconciliation des deux drapeaux, rouge et tricolore, large union antifasciste…), sous l’Occupation (le précurseur du CNR, ce « Front national pour l’indépendance et la liberté de la France » dont le FN actuel usurpe le nom, fut créé à l’initiative de Jacques Duclos) et à d’autres occasions, à la construction d’un très large Front Antifasciste, Patriotique, Progressiste et Écologique (FRAPPE !) luttant pour affranchir notre pays de la mortifère UE des financiers. Bien entendu, une France Franchement Insoumise (FFI !) à l’UE du capital serait combattue avec la dernière férocité par l’oligarchie mondiale, comme on le voit au Venezuela, et sous peine de retomber sous la tutelle de l’euro-oligarchie comme l’a honteusement fait A. Tsipras, elle devra se souvenir du mot de Lénine : « on ne peut avancer d’un seul pas si l’on craint de marcher au socialisme ».

    En résumé nous sommes à la fois pour la reconstruction d’un Parti franchement communiste en France, agissant fraternellement à côté de toutes les forces progressistes, pour le déploiement d’un large mouvement populaire « tous ensemble en même temps » contre Macron-Thatcher, et pour un large rassemblement populaire majoritaire sortant notre pays de la prison des peuples euro-atlantique, nationalisant le CAC-40 pour reconstituer le « produire en France », le progrès social et les services publics, coopérant avec tous les continents, balayant le fascisme, le racisme et le sexisme, combattant le tout-profit destructeur de l’environnement, défendant la paix contre l’impérialisme, refusant les communautarismes, favorisant la démocratie populaire la plus large sans craindre d’affronter décisivement le grand capital prédateur. Bref, nous partageons le jugement de Robespierre qu’a tragiquement vérifié à ses dépens le noble Salvador Allende : « ceux qui font les révolutions à demi n’ont fait que se préparer un tombeau  ».

     2) UE supranationale : peut-on changer une dictature capitaliste « de l’intérieur » ?

     C’est une avancée que le PRCF a publiquement saluée que la F.I. se réfère à la « sortie des traités supranationaux », à la « sortie unilatérale de l’OTAN » (discours JLM de Marseille) et qu’elle ouvre le débat sur l’UE avec la phrase : « L’UE, on la change ou on la quitte ! », même si, pour parler franc, il nous semble que des millions d’ouvriers attendaient une mise en cause plus carrée de l’UE dans la dernière semaine qui a précédé le 1er tour de la présidentielle (79% des ouvriers ont voté non à la constitution européenne en 2005 alors que 61% des catégories supérieures ont voté Oui !).

    Toutefois l’UE n’a rien d’une structure souple évoluant au gré des rapports de forces. Il s’agit d’un cadre totalitaire et archi-verrouillé que ses traités définissent comme une « économie de marché ouverte sur le monde où la concurrence est libre et non faussée ». Bref, A. Madelin avait raison, de son point de vue ultra-patronal, quand il appelait à soutenir l’UE en tant qu’ « assurance tous risques contre le socialisme ». C’est pourquoi nous sommes sûrs que tout le mouvement progressiste de France obtiendrait un énorme écho en France et au-delà s’il ouvrait un débat de masse sur cette question : peut-on ou pas réformer l’UE de l’intérieur ? Nous sommes sûrs pour notre part, tant les faits parlent d’eux-mêmes, que la réponse populaire à cette question serait clairement « non, trois fois non ! ». En réalité, assumer ce que nous appelons un Frexit internationaliste, patriotique et progressiste » dynamiterait le prétendu « FN » que son arrimage au camp capitaliste condamne à accepter l’euro et l’UE (comme le confirment les déclarations récentes de ses dirigeants : ce parti est en réalité « euro-compatible » car capitaliste et anticommuniste par nature). A l’inverse, un positionnement 100% euro-critique des forces progressistes dynamiserait comme jamais le mouvement populaire, y compris sur le terrain social, tout e contribuant à re-politiser des millions de travailleurs et de jeunes.

    Et c’est encore plus vrai quand on constate que le mandat que Macron a reçu du MEDEF est clairement de mettre le point final à l’histoire de la France indépendante***. Non seulement en substituant les Euro-Länder et les euro-métropoles aux communes de France et à la République indivisible, non seulement en préférant systématiquement le tout-anglais « transatlantique » à la langue française, non seulement en alignant la protection sociale issue de la Libération sur l’anti-modèle anglo-saxon, mais en précipitant la mise en place du « gouvernement de la zone euro » et la prétendue « défense européenne » arrimée aux guerres impérialistes de Trump et de l’OTAN.

    C’est pourquoi il nous semble qu’il serait contre-productif de s’aligner sur la proposition de Macron de présenter des « listes transnationales » aux européennes, voire de cautionner l’élection supranationale en s’y présentant alors que, scrutin après scrutin, le nombre d’électeurs français et européens qui boycottent le pseudo-parlement européen ne cesse, à juste raison, d’augmenter. Pourquoi le dégagisme qui balaie les gouvernants maastrichtiens sortants de chaque pays, ne frapperait-il pas globalement l’UE du capital à l’occasion des européennes en réactivant tout à la fois la soif d’indépendance du peuple français et l’Europe des luttes ouvrières contre l’UE !

    Cher(e)s insoumis(e)s, nous vous souhaitons des travaux fructueux.

    Ensemble, communistes fidèles à l’héritage d’Ambroise Croizat, syndicalistes de lutte, socialistes et laïques désireux de prolonger l’héritage jaurésien, militants antifascistes, anti-impérialistes et internationalistes, écolos citoyens, patriotes s’inscrivant dans la lignée du CNR, construisons sur chaque sujet un large Front pour une France Indépendante et une République Sociale !

    Pour le Prcf, Léon Landini, président national, ancien officier FTP-MOI, Georges Gastaud, secrétaire national, Antoine Manessis, responsable PRCF aux relations unitaires.

    source : https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/adresse-fraternelle-aux-insoumises/


    *La plupart des manuels scolaires cachent que la Sécu, la généralisation des conventions collectives, le nouveau Code du travail, les comités d’entreprises, les retraites par répartition (A. Croizat), les statuts des fonctionnaires et des mineurs (M. Thorez), la nationalisation démocratique de Renault, de l’aéronautique et d’EDF (Marcel Paul, F. Billoux), le renouveau démocratique de la Recherche et de l’Education nationale (Joliot-Curie, H. Wallon) ont été mis en place par les ministres communistes de 45 à une époque où J. Duclos présidait l’Assemblée nationale ?

    **… que le Manifeste du parti communiste définissait déjà comme la société où « le développement de chacun est la clé du développement de tous ».

    ***ce dépassement de la France est clairement revendiqué par le Manifeste « Besoin d’aire » publié en décembre 2011 par le MEDEF.