Interrogé par "Sud Ouest", Jean-Luc Gleyze, président du Département de la Gironde, préconise une amélioration des transports en commun et du covoiturage plutôt qu’un grand contournement routier
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Levothyrox: Quatorze cas de patients décédés étudiés par l'ANSM
JUSTICE « Aucun lien » ne peut toutefois pour l’instant « être établi avec le médicament », a indiqué l’Agence nationale de sécurité du médicament…
Publié le 30/11/17 à 10h27 — Mis à jour le 30/11/17 à 10h51
ustration du Levothyrox. — SIPA
Le Levothyrox a-t-il causé la mort de patients français ? Selon la base de données recensant les effets indésirables des médicaments, 14 signalements de décès de patients prenant du Levothyrox ont été répertoriés, révèle une information de l'hebdomadaire Ebdo confirmée sur Twitter par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
Le rapport de pharmacovigilance rendu public par l’ANSM le 10 octobre ne faisait état que de quatre décès. Dix autres cas sont venus s’ajouter à la base de données depuis.
@ebdolejournal Au 20/11, 14 842 cas ont été saisis dans la base nationale de pharmacovigilance dont 14 décès sans lien établi avec le #Levothyrox. Ces patients recevaient plusieurs traitements et souffraient pour la plupart de pathologies graves.
— ANSM (@ansm) November 29, 2017« Aucun lien établi » entre la prise du médicament et ces décès
« Aucun lien » ne peut toutefois « être établi avec le médicament », a tweeté mercredi soir l’ANSM, qui affirme que « l’enquête se poursuit » et que « les résultats seront présentés le 30 janvier en présence des associations de patients et des professionnels de santé ». « Si un lien est établi avec le Levothyrox, l’ANSM prendra les mesures nécessaires », a précisé l’agence.
@ebdolejournal Les signalements de décès et de cas graves font systématiquement l’objet d’une vigilance particulière de l’ANSM. Si un lien est établi avec le #Levothyrox l’ANSM prendra les mesures nécessaires. Aucun lien n’est aujourd’hui établi.
— ANSM (@ansm) November 29, 2017L’ANSM a recensé, entre mars et septembre, près de 15.000 signalements pour effets indésirables. Au total, trois millions de patients prennent du Levothyrox en France (premier marché mondial) pour soigner l’hypothyroïdie ou après une opération de cancer de la thyroïde.
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Circulation en Gironde : "Développer les transports en commun et le covoiturage"
Publié le 30/11/2017 à 8h52. Mis à jour à 8h59 par B. BZ..Pour Jean-Luc Gleyze, "il faut créer des aires de stationnement extra-rocade".Fabien CottereauLe président du Conseil départemental de la Gironde Jean-Luc Gleyze se dit prêt à travailler avec les différents acteurs pour améliorer la situation sur les routes.
"Je fais actuellement le tour des communautés de commune et la circulation est le sujet numéro un avec le numérique. A l’échelle du département ce sont plusieurs problématiques la métropole et son engorgement. On comprend l’exaspération légitime des usagers. Il y a le bassin d’Arcachon avec ces problèmes spécifiques et l’autre problème, c’est l’accessibilité de certains secteurs ruraux où cette question de l’isolement pose problème.""Une fracture dans le territoire"
Jean-Luc Gleyze.
Crédit photo : archives Thierry DAVID"La question de la circulation doit être envisagée avec la question de l’aménagement du territoire comme grille de lecture. Et notamment la question économique. L’agglomération concentre l’essentiel de l’activité économique. Nous travaillons depuis 2011 à des zones d’équilibre économiques partout en Gironde, car cela propulse des des milliers de personnes sur les routes, ce qui contribue à créer une fracture dans le territoire."
"Chacun doit prendre ses responsabilités en fonction de ses compétences, mais je souhaite que le Département soit une autorité organisatrice des mobilités. Et je suis prêt à travailler avec les différents acteurs de ce dossier important pour le quotidien des Girondins."
Développer les aires de covoiturage
"Je m’interroge, alors que 15 000 scientifiques tirent le signal d’alarme sur l’environnement, si le tout voiture est la bonne réponse. Concernant le grand contournement, c’est au minimum vingt ans. Nous travaillons à la déviation du Taillan capitale pour la desserte du médoc, depuis 30 ans, il y a encore des recours… La solution ne doit pas se cantonner à dérouler des rubans de bitume."
Il n’existe pas de solutions uniques nous allons développer les aires de covoiturage, de l’autre côté il faut créer des aires de stationnement extra-rocade et y amener les transports en commun. Aujourd’hui, pour accéder aux parkings relais du tram, sous dimensionnés, il faut prendre la rocade. La question des trains est fondamentale : une meilleure régularité, un meilleur cadencement. Nous avons une responsabilité collective, je prendrai ma part."