• Violences conjugales: Une femme entre la vie et la mort, son compagnon interpellé

    FAITS DIVERS Son compagnon, arrêté pour violences conjugales, est soupçonné de l’avoir frappée à plusieurs reprises...

    A.B. avec AFP

    Publié le 28/10/18 à 21h07 — Mis à jour le 28/10/18 à 21h08

    Le compagnon de la victime, arrêté pour violences conjugales, est soupçonné de l’avoir frappée à plusieurs reprises. — Clément Follain / 20 Minutes

    Une femme se trouvait entre la vie et la mort dimanche à Paris à la suite de violences conjugales présumées pour lesquelles son compagnon a été interpellé, a indiqué la police.

    La victime a été retrouvée le visage en sang, gisant sur le sol de son appartement du 11e arrondissement parisien dans la nuit de samedi à dimanche, a déclaré une source policière, confirmant une information de France Bleu Paris.

    Elle a été transportée à l’hôpital Beaujon de Clichy (Hauts-de-Seine).

    Son compagnon arrêté pour violences conjugales

    Son compagnon, soupçonné de l’avoir frappée à plusieurs reprises en état d’ivresse, a été arrêté pour violences conjugales et outrage à agents, a ajouté la source policière.

    La police avait été appelée vers 2 heures du matin par des voisins, alertés par des cris et une bagarre au deuxième étage de cet immeuble situé rue Léon Frot.

    En 2016, 123 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon, soit environ une tous les trois jours.

    Le 18 octobre, le Premier ministre Edouard Philippe a promis de ne « rien lâcher » dans la lutte contre les violences conjugales​, dans une réponse sur la plateforme Change.org à une pétition de la comédienne Muriel Robin affichant plus d’un demi-million de signataires en ligne.

     

     


  • IBM s'offre Red Hat pour le montant record de 34 milliards de dollars

    HIGH-TECH L’acteur historique de l’informatique mondiale veut accélérer sa présence sur le marché très juteux et en plein boum du « cloud »...

    20 Minutes avec AFP

     

    IBM va mettre sur la table 190 dollars par action.

    Publié le 29/10/18 à 08h59 — Mis à jour le 29/10/18 à 08h59

    IBM va mettre sur la table 190 dollars par action. — Odd Andersen AFP

    Le groupe américain IBM a annoncé dimanche qu’il allait payer la somme record de 34 milliards de dollars pour acheter l’éditeur de logiciels open source Red Hat, qui doit accélérer la présence du géant informatique sur le marché très juteux et en plein boum du « cloud ». Preuve qu’il y voit un apport stratégique pour l’entreprise, IBM n’avait jamais payé autant pour une acquisition et selon la chaîne financière CNBC, il s’agit de la troisième plus importante acquisition dans le secteur technologique aux Etats-Unis.

    Pour mettre la main sur Red Hat - qui a été créé en 1993 avant de lancer un an plus tard sa fameuse version du système d’exploitation libre Linux -, l’acteur historique de l’informatique mondiale va mettre sur la table 190 dollars par action, selon un communiqué commun diffusé dimanche. Cela représente une prime de près de 73 dollars par rapport au cours de clôture de Red Hat de vendredi à New York.

    Interconnecter le cloud

    Pour justifier ce montant, la PDG du groupe informatique, Ginni Rometty, n’hésite pas à affirmer que « l’acquisition de Red Hat va changer la donne. Cela change tout sur le marché du cloud ». Le terme désigne l’informatique dématérialisée comme par exemple le stockage de données en ligne, et c’est devenu un des segments des marchés de l’informatique à la plus forte croissance et aux marges les plus juteuses.

    « IBM va devenir le premier fournisseur mondial de cloud hybride », a affirmé Ginni Rometty, estimant qu’il s’agissait là de la prochaine opportunité de croissance pour l’informatique dématérialisée permettant par exemple de connecter différents types de « nuages » privés, publics, etc. Aujourd’hui, ils ne peuvent souvent pas communiquer, chacun étant construit sur une base qui lui est propre ou propriétaire.

    Selon IBM, 80 % de la charge de travail des entreprises n’est toujours pas transposable dans le cloud en raison de la nature fermée du marché de l’informatique dématérialisée à l’heure actuelle.

    A l’instar d’Amazon ou de Microsoft, IBM a fait du « cloud » une priorité dans sa stratégie de croissance. L’entreprise se recentre depuis plusieurs années sur des créneaux jugés plus porteurs comme l’analytique, le mobile et la sécurité, regroupés sous l’appellation « impératifs stratégiques » et destinés à compenser le déclin de ses activités traditionnelles. Ces métiers représentent désormais environ la moitié de son chiffre d’affaires.

    « Une journée historique pour l’open source »

    Pour Paul Cormier, directeur produits et technologies de Red Hat, il s’agit d’une journée historique pour l’open source ou la philosophie du logiciel ouvert adaptable par tout un chacun à ses besoins. Ce mouvement est né dans les années 1990 pour contrer les géants comme Microsoft qui vendent leurs logiciels sans possibilité de les modifier.

    Red Hat, qui est basé en Caroline du nord à Raleigh mais est présent dans 35 pays et emploie quelque 12.000 personnes, est l’un des acteurs les plus connus de l’open source que ses clients payent pour proposer des solutions sur-mesure. L’entreprise a réalisé un bénéfice net de 259 millions de dollars lors de l’exercice 2018 clos fin mars pour un chiffre d’affaires de 2,9 milliards de dollars (+21 % sur un an).