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    A l'aube du XXIème siècle, nous rêvions tous d'un avenir meilleur : les technologies allaient aider l'homme à mieux vivre, on imaginait un monde de loisirs où le travail serait moins pesant.

     

    On voit bien que ces rêves étaient vains, on voit bien qu'on en demande toujours plus aux gens qui travaillent, on voit bien que le chômage croissant marginalise ceux qui sont touchés par ce phénomène.

     

    Et voilà qu'on invente de nouveaux horizons de bonheur pour illuminer l'avenir.

    C'est le projet transhumaniste qui s'impose dorénavant : transformer l'être humain, le rendre plus performant, plus intelligent, augmenter son cerveau avec des puces...

    Il s'agirait aussi de "tuer" la mort, une promesse qui paraît alléchante dans un monde où la mort est de plus en plus effrayante, où l'emprise de la religion s'efface.

     

    La mort est ainsi de plus en plus occultée dans nos sociétés, et la vieillesse est dévalorisée : les vieux sont relégués dans ce que l'on nomme pudiquement des "maisons de retraites", qui sont en fait des mouroirs.

    Tuer la mort ! Quelle présomption, quel orgueil !

    Comme si la mort n'était pas inhérente à la condition humaine... comme si la mort pouvait être vaincue, alors que tant de maladies subsistent...

    Projet fou, irréalisable, et pourtant, certains n'hésitent pas à investir dans des recherches pour éradiquer la mort... une façon d'assurer le développement des affaires, même si le projet n'aboutit pas...

    Faire des affaires, n'est-ce pas le credo de notre époque ?

     

    De la même façon, la France investit des sommes colossales dans l'industrie nucléaire... pour une technologie qui paraît démesurée et peu fiable...

    Ainsi, l'EPR de Flamanville va voir son démarrage reporté à 2020. Un problème de qualité de soudures détecté sur le réacteur EPR pourrait encore différer de près d'un an sa mise en service. Le gendarme du nucléaire devrait en effet exiger que le travail soit refait. 

     

    L'heure est aux investissements hasardeux, aux projets insensés...

    La mégalomanie, l'hybris s'emparent du monde...

    Toujours plus de progrès et d'innovations, toujours plus de technologies... peu importe si l'homme en vient à détruire la planète sur laquelle il vit.

    Le transhumanisme, dernier rêve fou de l'humanité, n'est qu'un leurre et une illusion.

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  • Un smartphone premium qui ne coûte pas un bras, le OnePlus 6T ne change pas une recette qui gagne

    SMARTPHONE Lancé en France à partir de 559 euros le 6 novembre, le dernier né de la marque chinoise qui monte veut défier l’iPhone Xr et le Pixel 3…

    Philippe Berry

     

     

    Publié le 29/10/18 à 17h53 — Mis à jour le 29/10/18 à 18h07

     

    Le OnePlus 6T sera lancé le 6 novembre en France à partir de 559 euros. — P.BERRY/20 MINUTES

    OnePlus à la conquête de l’Ouest. Après avoir joué la carte de l’exclusivité avec un système d’invitations qui a créé le buzz à ses débuts, la marque chinoise a désormais de l’appétit. Dans la foulée du OnePlus 6, écoulé à un million d’exemplaires en trois semaines, le 6T, dévoilé lundi à New York, sera lancé dans 74 pays, chez 233 opérateurs, d’ici le 6 novembre.

    En France, les précommandes s’ouvrent dès mardi en ligne (Amazon, Fnac et Bouygues) avec une livraison prévue le 6 novembre. Et pour satisfaire ses fans, la marque ouvrira plusieurs pop-up stores le 31 octobre à Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux et Toulouse. « On veut proposer le meilleur smartphone possible », assure son patron Pete Lau.

    Puissance et design

    Comme à son habitude, la marque mise tout sur la puissance : le OnePlus 6T embarque une puce Snapdragon 845, la même que le Pixel 3 de Google. Il propose entre 6 et 8 Go de RAM selon les versions, et démarre avec 128 Go de stockage, soit deux fois plus que la concurrence. La batterie de 3.700 mAh devrait permettre de largement tenir une journée complète.

    Au premier contact, il séduit avec son écran presque intégral : le « notch », l’encoche autour du capteur photo, se fait presque oublier. Surtout, le lecteur d’empreinte digitale est désormais complètement intégré à l’écran, comme chez Huawei et Oppo. La technologie est enfin au point et permet de déverrouiller son téléphone posé sur une table sans devoir l’attraper.

     
    Philippe Berry 
     
    @ptiberry
     
     

    OnePlus promet un déverrouillage en 0,34 sec avec le lecteur d'empreinte digitale intégré à l'écran. Premier test plutôt concluant.

     

    40 % moins cher que l’iPhone Xr

    L’an dernier, le OnePlus offrait l’un des meilleurs rapports qualité/prix du marché. Cela devrait continuer : le modèle de base coûte 40 euros de plus, à 559 euros, mais il embarque 128 Go de stockage et pas 64 Go. L’iPhone Xr, le modèle « abordable » d’Apple, coûte 919 euros dans une configuration équivalente. OnePlus doit toutefois affronter la concurrence d'autres fabricants chinois, notamment Xiaomi, avec son Pocofone F1 autour de 400 euros.

    A ce tarif, OnePlus fait des compromis et ne s’en cache pas. L’écran est simplement Full-HD, et il faut renoncer à la recharge sans fil et à l’étanchéité (le téléphone est simplement résistant à l’eau, sans « IP rating » officiel). Dommage également que le constructeur ait choisi de suivre la tendance et de dire adieu à la prise jack.

    Malgré des progrès, la photo n’a jamais été le point fort du fabricant. Cette édition conserve le hardware de la génération précédente (16 et 20 mégapixels, ouverture f/1.7) mais OnePlus promet des améliorations logicielles pour de meilleurs résultats de nuit et en portrait. Les premiers essais sont plutôt concluants, même s’il peine encore dans la pénombre. Il ne viendra sans doute pas chatouiller l’iPhone XS, le Pixel 3 ou le Mate 20 Pro de Huawei sur la photo. Mais ce OnePlus 6T coûte deux fois moins cher que ces modèles, un argument de poids pour le commun des mortels.