• Ce qui attend la France, le mauvais élève de la zone euro, à Bruxelles

    Ce qui attend la France, le mauvais élève de la zone euro, à Bruxelles

    En déficit excessif, la France va devoir respecter les nouvelles règles budgétaires européennes. Le laxisme français semble bel et bien dans le collimateur de la Commission…

     

     

    Emmanuel Macron en Allemagne, le 28 mai. À sa gauche, le chancelier Olaf Scholz et le ministre des Finances, Christian Lindner, avocats d’une orthodoxie budgétaire européenne.

     

    Le compte à rebours est lancé. Avant le 15 octobre, la France devra transmettre à la Commission européenne son projet de budget pour 2025 et au-delà. Un exercice délicat dans un contexte de nouvelles règles européennes et de finances publiques tendu. Mauvais élève de la zone euro depuis sa création, l'Hexagone ne fait plus rire personne à Bruxelles.

    En plus du budget annuel, la France doit présenter, le 31 octobre, une trajectoire financière de quatre à sept ans, assortie d'un programme d'investissements et de réformes. Entre-temps, le gouvernement devra jongler entre le Parlement français et les institutions européennes.

    Pour la France, l'équation est complexe. Soumise à une procédure pour déficit excessif, elle doit convaincre de sa capacité à redresser ses finances publiques. Michel Ba...

     

     

    « 67 % des Français favorables à l’incarcération systématique, même pour les courtes peinesNiches fiscales : quand le robinet d’aides à l’outre-mer coule à flots »