• Elisabeth Borne réfléchit à structurer un réseau d'élus locaux

    Elisabeth Borne réfléchit à structurer un réseau d'élus locaux

    EXCLUSIF – L’ancienne Première ministre travaille avec le député de la Manche, Stéphane Travert, pour reconstituer La République ensemble, un réseau d'élus locaux, soutiens d’Emmanuel Macron
     
    Elisabeth Borne et Stéphane Travert 30/04/2024 Deprieck
     
    Elisabeth Borne n’a pas le temps de s’ennuyer en ce moment. Elle n’en fait pas la promotion, mais la députée du Calvados enchaîne les déplacements dans le cadre de la campagne européenne. Au siège de Renaissance, on la place dans le top 3 des élus de la majorité les plus actifs. C’est sa priorité.

    Mais cela ne l’empêche pas de réfléchir, avec son voisin député de la Manche, Stéphane Travert, à la constitution d’un réseau d’élus locaux. Celui-ci existait sous la forme d’une association baptisée La République ensemble, abritée au sein de l’ancien mouvement présidentiel, La République en marche. A la naissance du parti Renaissance, en septembre 2022, Emmanuel Macron avait passé consigne d’internaliser la gestion des élus locaux. Les fonds avaient alors été coupés par la direction du parti. Stéphane Travert avait dû licencier les deux collaborateurs.

     

    Bilan. L’ancien ministre n’a jamais digéré la disparition d’une initiative qui regroupait, selon lui, entre 8 000 et 9 000 élus. Pour l’heure peu impliquée, Elisabeth Borne n’en reste pas moins motivée à l’idée de la ressusciter. Une ancienne Première ministre qui multiplie les déplacements en France et qui cherche à fédérer des élus locaux ? Le schéma pousse forcément à regarder vers 2027. Un soutien d’Elisabeth Borne assure toutefois qu’il n’y a aucun projet de ce type dans l’esprit de la prédécesseure de Gabriel Attal.

     

    Les intentions d’Elisabeth Borne intriguent. En privé, elle a montré de l’agacement quant au mauvais sort fait à deux éléments de son bilan : la planification écologique et la réforme de l’assurance-chômage. Un message publié sur X dans lequel elle rappelait la politique menée pour le plein-emploi depuis 2017 n’était pas passé inaperçu. En 2023, elle avait conduit une réforme qui instaure une réduction de la durée d’indemnisation en fonction du contexte économique. Gabriel Attal imposera le 1er juillet un nouveau changement des règles imposées aux demandeurs d’emploi.

     
     
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