• "Ils peuvent péter une durite" : les procès médiatiques rendent-ils fous les avocats ?

    À la fin du mois de septembre 2024, les vidéos diffusées sur Instagram de l’avocate deux accusés au procès des viols de Mazan, Me Nadia El Bouroumi, avaient provoqué un tollé sur les réseaux sociaux.

    À la fin du mois de septembre 2024, les vidéos diffusées sur Instagram de l’avocate deux accusés au procès des viols de Mazan, Me Nadia El Bouroumi, avaient provoqué un tollé sur les réseaux sociaux.
    PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

     

    "Ils peuvent péter une durite" : les procès médiatiques rendent-ils fous les avocats ?

    Des viols de Mazan au procès Depardieu en passant par l’affaire Lola… Face à l'hypermédiatisation des affaires judiciaires, les avocats n'adoptent pas tous la même stratégie. En cherchant la lumière à tout prix, certains peuvent même se brûler les ailes.

     

    Sur les 75 000 avocats que compte la France, une partie sera un jour amenée à être sollicitée par des journalistes. Du procès Pelicot à celui de Depardieu en passant par l’affaire Lola, de nombreux dossiers judiciaires se transforment désormais en affaires médiatiques. Et même si la communication des avocats est encadrée par la loi et par le Règlement intérieur national (RIN) de la profession, ceux qui se retrouvent dans la lumière peuvent faire le choix de l'utiliser pour le meilleur… mais aussi pour le pire.

    À la fin du mois de septembre 2024, les vidéos diffusées sur Instagram de l’avocate de deux accusés au procès des viols de Mazan, Maître Nadia El Bouroumi, avaient provoqué un tollé sur les réseaux sociaux. On y voyait l'avocate critiquer les détails de la procédure : « Les experts nous ont dit que [Gisèle Pelicot] prenait son médicament et que deux heures après elle était K.-O., eh ben non ! Finalement, la soumission chimique ne met pas K.-O. »

    Dans sa voiture, on la voyait également danser sur l’air de Wake Me Up Before You Go-Go ( « Réveille-moi avant de partir »). Un geste interprété à l’époque par certains comme une manière de se moquer de Gisèle Pelicot, violée alors qu’elle était droguée et inconsciente.

     

     

     

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