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    Les indicateurs de déplacements enregistrent tous une baisse moindre comparé au printemps dernier. Et ce alors que le gouvernement entend maîtriser l’évolution de l’épidémie de Covid-19

    Alors que l’épidémie de Covid-19 gagne du terrain, les chiffres des flux de transports sont aux verts comparés au premier confinement, indique Le Monde. Ainsi, si l’on prend les distances parcourues par les utilisateurs de l’application routière Waze, ils ont diminué de 30% le 3 novembre. Un chiffre bien inférieur aux baisses enregistrées début avril dernier, qui étaient plutôt de l’ordre de 80-90%.

    Le constat est similaire sur Apple Plan. Mercredi 4 novembre, les demandes étaient en baisse de 38% par rapport à la normale pour les voitures. La diminution était de 45% pour les trajets de transports en commun et de 55% pour les trajets réalisés à pied. Soit des taux bien inférieurs à ceux du premier confinement, où les demandes de trajets en voiture et à pied avaient diminués de près de 80%.

    Trafic. D’autres chiffres attestent d’une baisse de trafic inférieure au premier confinement. Cette semaine, la Société des autoroutes du nord et de l’est de la France (Sanef), faisait état d’une réduction de 30% du flux automobile. Ce dernier s’était réduit de 80% lors du premier confinement. Même constat à Paris, où la circulation était en baisse de 29%, selon l’adjoint chargé des transports, David Belliard. Lors du premier confinement, cette diminution était de l’ordre de 70% sur l’ensemble de la période.

    Du côté des transports publics en Île-de-France, le trafic se situe à 30% de la normale pré-Covid, avec des pics à 50% le matin. En région, la tendance est similaire, avec jusqu’à 40% de fréquentation en moyenne. Bien loin d’un trafic estimé à entre 5 et 10% de la fréquentation normale lors du premier confinement. Les trains régionaux (TER) enregistrent eux une fréquentation à près d’un tiers de la normale, contre 2,5% lors du premier confinement. Concernant les TGV, la fréquentation se situe entre 10 et 15%, alors qu’elle était tombée à un plus bas de 1% au printemps.

    Exode moindre. Quid de l’exode parisien qui avait frappé les esprits ? « On est à peu près dans un écart de 1 à 3. […] Dans le cas de Paris, 400 000 Parisiens avaient quitté la ville : ils sont 150 000 cette fois-ci », estime Stéphane Richard, le PDG d’Orange. Sur ces départs, la moitié serait des résidents habituels, selon Michaël Trabbia, directeur de l’innovation de l’entreprise.

     

    Autre marqueur d’un confinement plus léger et moins suivi : le fait que la micromobilité ne se soit pas effondré. À Paris, si Vélib’ a enregistré une baisse de 25% du nombre de trajets par jours (soit 90 000, contre 120 000 fin octobre), c’est bien plus que lors du premier confinement (20 000 par jour). Même constat chez les opérateurs de trottinettes en libre service comme Lime, Dott et Tier. Ces derniers ont enregistré une baisse de 40% de leur fréquentation par rapport à la normale. Mais au printemps, en dehors de Dott, ils avaient décidé de remiser leurs engins au garage.

    « loin d’être terminé d’ici au 20 janvier, date de sa probable intronisationLa France en proie à la tyrannie des minorités »