• La France dans l'UE ? "Ça dépend" pour Aubry (LFI)… mais "une bonne chose" pour Toussaint (EELV)

    La France dans l'UE est « une bonne chose » pour la tête de liste écologiste aux européennes Marie Toussaint, alors que « ça dépend pour quoi faire » pour sa concurrente insoumise Manon Aubry (LFI).
    ISA HARSIN/SIPA/UGO AMEZ/SIPA

    La France dans l'UE ? "Ça dépend" pour Aubry (LFI)… mais "une bonne chose" pour Toussaint (EELV)

    La France dans l'UE ? "Ça dépend" pour Aubry (LFI)… mais "une bonne chose" pour Toussaint (EELV)

     

    Les deux candidates de gauche pour les élections européennes du 9 juin prochain étaient toutes les deux invitées de la matinale de France inter ce vendredi 29 mars. L'occasion pour Manon Aubry, tête de liste de La France insoumise, et Marie Toussaint, des Écologistes, de marquer leurs différences sur leur vision de l'Union européenne.

    La France dans l'Union européenne ? « Une bonne chose » pour la tête de liste écologiste aux européennes Marie Toussaint « parce que l'Europe est la bonne échelle pour mener les combats » alors que… « ça dépend pour quoi faire », répond sa concurrente insoumise Manon Aubry (LFI). Et pour cause, dans le contexte de la campagne européenne, les deux candidates étaient invitées de la matinale de France inter ce vendredi 29 mars. « La France dans l'Union européenne, c'est une bonne chose, même indispensable, parce que l'Europe est la bonne échelle pour mener les combats que nous avons à mener et en particulier la lutte contre le dérèglement climatique », a plaidé Marie Toussaint.

    Mais l'Europe « doit transformer son économie parce qu'aujourd'hui nous avons une économie qui détruit, qui détruit le climat, qui détruit la nature, qui détruit la biodiversité », a-t-elle ajouté. À la même question sur la France dans l'Union européenne, Manon Aubry a répondu « ça dépend pour quoi faire ». « Si c'est pour obtenir, par exemple, une directive européenne qui donne un statut protecteur à des millions de travailleurs d’Uber (...) comme on l'a obtenu ces derniers mois, contre la France d'ailleurs, c'est une bonne chose », a-t-elle reconnu.

    « Mais si c'est pour des traités de libre-échange, si c'est pour toujours plus d'austérité (...) ce n'est pas noir ou blanc », a défendu Manon Aubry qui prône « un protectionnisme écologique ». Les deux têtes de listes, qui se sont succédé sur France inter, se sont différenciées aussi sur leur vision de l'impact national des élections du 9 juin.

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