Une affaire qui s'accélère à quelques semaines du scrutin européen. Selon un article de Mediapart paru ce mercredi 24 avril, Maxette Pirbakas est visée par une enquête – bouclée – pour des soupçons de détournement de près de 57 000 euros des caisses de l’antenne guadeloupéenne de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), qu'elle dirigeait entre 2017 à 2019.
Ancienne membre du Rassemblement national (RN) puis de Reconquête !, elle est par ailleurs soupçonnée d’avoir établi de fausses signatures sur des procès-verbaux de réunions. Des faits pour lesquels elle devrait être jugée prochainement. Problème : selon le média en ligne – qui a essayé de la joindre –, la justice ne parvient pas à convoquer l'élue, considérée comme introuvable…
« Les chiens aboient, la caravane passe »
Après parution de l'article, l'intéressée n'a pourtant pas tardé à réagir sur les réseaux sociaux. « Je prends connaissance de l'article me concernant publié ce jour dans Mediapart. Plus encore que par la méthode consistant à écrire des horreurs sur moi sans même me laisser la possibilité de répondre, je suis Je me suis hissée là où je suis à force de travail et de service désintéressé de mes compatriotes. [...] Je suis libre, fière et j'ai la tête haute. Les chiens aboient, la caravane passe », a ajouté l'eurodéputée, contestant « avec force » les faits qui lui sont reprochés.scandalisée par la tonalité générale du propos, qui constitue rien moins qu'une agression en règle », a-t-elle dénoncé dans un long communiqué sur X.