• Introuvable et accusée de détournement à la FNSEA, une eurodéputée ex-RN et Reconquête ! réapparaît… et se défend

    Ancienne membre du Rassemblement national (RN) puis de Reconquête !, Maxette Pirbakas a réagi sur X.
    Chang Martin/SIPA

    Introuvable et accusée de détournement à la FNSEA, une eurodéputée ex-RN et Reconquête ! réapparaît… et se défend

    Introuvable et accusée de détournement à la FNSEA, une eurodéputée ex-RN et Reconquête ! réapparaît… et se défend

     

    L'eurodéputée Maxette Pirbakas, ancienne spécialiste agriculture du Rassemblement national (RN) et éphémère membre de Reconquête !, est visée par une enquête pour avoir détourné près de 57 000 euros des caisses de l’antenne guadeloupéenne de la FNSEA. Alors que les institutions européennes la jugeaient introuvable – selon Mediapart –, l'élue a réagi dans un long communiqué sur X.

    Une affaire qui s'accélère à quelques semaines du scrutin européen. Selon un article de Mediapart paru ce mercredi 24 avril, Maxette Pirbakas est visée par une enquête – bouclée – pour des soupçons de détournement de près de 57 000 euros des caisses de l’antenne guadeloupéenne de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), qu'elle dirigeait entre 2017 à 2019.

    Ancienne membre du Rassemblement national (RN) puis de Reconquête !, elle est par ailleurs soupçonnée d’avoir établi de fausses signatures sur des procès-verbaux de réunions. Des faits pour lesquels elle devrait être jugée prochainement. Problème : selon le média en ligne – qui a essayé de la joindre –, la justice ne parvient pas à convoquer l'élue, considérée comme introuvable…

    « Les chiens aboient, la caravane passe »

    Après parution de l'article, l'intéressée n'a pourtant pas tardé à réagir sur les réseaux sociaux. « Je prends connaissance de l'article me concernant publié ce jour dans Mediapart. Plus encore que par la méthode consistant à écrire des horreurs sur moi sans même me laisser la possibilité de répondre, je suis Je me suis hissée là où je suis à force de travail et de service désintéressé de mes compatriotes. [...] Je suis libre, fière et j'ai la tête haute. Les chiens aboient, la caravane passe », a ajouté l'eurodéputée, contestant « avec force » les faits qui lui sont reprochés.scandalisée par la tonalité générale du propos, qui constitue rien moins qu'une agression en règle », a-t-elle dénoncé dans un long communiqué sur X.

     

     

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