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    Immersion chez les V_V, des antivax qui combattent le «nazisme sanitaire» sur Facebook

    Originaire d’Italie, le mouvement des V_V se propage depuis un mois en France. A grand renfort de raids sur Facebook, de délires complotistes et de swastika, ces internautes accusent les politiques, les médias ou les collectivités de vouloir imposer une dictature à la faveur du Covid. Plongée dans un nouveau délire conspirationniste.

     

    par Jacques Pezet

    publié le 26 mars 2021 à 7h21
     

    Question posée par Basile, le 23 mars 2021

     
     

    Après avoir constaté un afflux important de commentaires sous certaines publications de la page Facebook de Libération, un lecteur de CheckNews nous a signalé l’émergence d’un nouveau groupe antivaccins sur le réseau social. «Tous ces commentaires viennent du même type de profil : un compte créé récemment, une photo de profil affichant un W rouge, des phrases en italien dans le profil et/ou un numéro (d’identification sans doute) ainsi qu’une bannière renvoyant souvent aux Anonymous, du moins au célèbre masque de V», remarque Basile.

    Reconnaissables à leurs photos de profil sur Facebook, affichant un double V rouge, les «ViVi» ou «V_V» ne sont qu’une quarantaine de «guerriers» en France. Mais grâce à un renfort transalpin, leur pouvoir de nuisance est décuplé : ils saturent les pages Facebook de leurs ennemis, souvent des médias, des hom…

     

     

     

     


  • Clubhouse, le réseau social audio qui fascine et inquiète

    C’est la nouvelle sensation de la Silicon Valley. Sauf que, comme Facebook ou Twitter, l’appli montre déjà son côté obscur.

     

     

    Le masque ? Non merci. Le vaccin ? Sûrement pas ! La distanciation sociale ? Tellement 2020. Ce 24 février, on se retrouve entre potes au Cotton Club. Ça écoute des vieux standards, ça chante, ça gratouille la guitare, et en fermant les yeux, on se croirait presque revenu dans les années 1920. Pas de Duke Ellington sur scène, l’hôte s’appelle Bomani X. Comme toutes les semaines, on joue à guichets fermés, ce mercredi, et les milliers de spectateurs ne tiendraient pas dans un club de jazz enfumé. Mais là, pas de bousculade : tout le monde est chez soi.

    C’est aussi cela, la folie Clubhouse : de beaux moments de musique, de comédie ou de rencontres pour tous ceux qui, en cette période Covid, sont avides de se parler, de s’écouter, de s’entendre et, oui, de partager le « plonk-plonk » de leurs guitares.

    Un emballement formidable

    Lancé il y a un an, le réseau social audio a décollé comme une fusée ces dernières semaines, boosté par une apparition d’Elon Musk, le patron de Tesla, le 1er février. Du jour au lendemain, le nombre d’usagers est passé de 3 à 5 millions, avec plus de 10 millions de téléchargements à ce jour. Sur l’App Store d’Apple, l’application est dans le peloton de tête en Allemagne, en Italie, au Japon. Pas mal, pour un « club » où il faut encore se faire inviter par un membre pour être admis.

    D’un pays à l’autre, les rooms de conversation varient. Aux Etats-Unis, les geeks de la Silicon Valley, qui dominaient au début, partagent désormais la vedette avec des activistes

     

     

     

     





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